Le 3 décembre 2017 à 16:39, Christian Rogel < christian.ro...@club-internet.fr> a écrit :
> Je me suis amusé du provincialisme de cette liste qui, contre le vouloir > de ses contributeurs, est souvent trop franco-française. > > Parlons donc de l’événement OSM rès important qu’est le scrutin pour > l’élection de deux « directors » au bureau de la Fondation OpenStreetMap > (Board of directors). > Ils sont 7 en tout et l’élection a lieu en ce moment (du 2 au 9). > > En fait, cest devenu un sacré remue-ménage, car, d’un côté il y a > l’influence grandissant de HOT (Humanitarian OSM Team) qui est une société > de droit étatsunien et de l’autre la dénonciation de l’entrisme de celle-ci > par d’ancien collaborateurs de HOT qui s’opposent à la candidature > d’Heather Leson, ancienne présidente. > Là tu y vas fort. "Société" quand il s'agit d'une association (même pas encore une réelle fondation) comme s'il y avait volonté d'en faire une société à but commercial contre les contributeurs. Peut-être que tu ne comprends pas l'influence qu'elle a mais elle est née surtout du support qu'elle a eu de grandes organisationbs humanitaires (dont bon nombre ne sont pas étatsuniennes mais n'ont que des branches locales aux EU, MSF, Croix rouge, agences onusiennes dont l'UNICEF (dont les USA se sont retirés). Mais il est vrai aussi un support de la part de USAID dans des projets similaires mais pas réellement aussi important ou significatif dans HOT (le programme le plus impliqué chez USAID c'est YouthMappers, mais YouthMappers est surtout un consortium informel de programmes totalement autonomes dans les 36 pays concernés, et où les USA n'ont absolument aucune influence autre que d'apporter quelques centaines de dollars pour certains projets). USAID développe largement son programme totalement en dehors d'OSM et même de HOT. Je pense qu'il s'agit plutôt d'une bataille d'influence, où OSMF est vue comme trop européenne (quoique britannique et on sait que le Royaume-Uni se retire avec difficulté de l'UE pour se rapprocher plus des USA, mais sans trop adhérer non plus à la politique isolationniste de Trump qui retire bien nombre de budgets aux organisations américaines qui doivent donc chercher des appuis plus internationaux, sinon risquer de dépendre de fondations privées de quelques milliardaires américains bien connus : ces organisations n'aiment pas trop cette dépendance et cherchent donc à diversifier leurs appuis, et je n'y vois aucun mal). Je ne crois pas qu'il y a réelle volonté de contrôler OSM, juste le fait qu'OSM est de plus en plus international et s'appuie de plsu en plus pour se développer sur les organisations locales et humanitaires, plein de gouvernements (je pense que c'est assez ouvert même au plan politique et l'OSMF reconnait bien le rôle naturel des organisations nationales et a même renoncé à devoirt les contrôler directement par ses "chapitres" qui se développent largement de façon autonome ou même sous d'autres chapeaux: FOSSGIT par exemple en Allemagne ou en Italie, ou Wikimedia avec ses chapitres de plus en plus autonomes aussi). L'évolution est inéluctable: l'OSMF ne peut plus avoir sa vision britannicocentrée qu'elle avait a ses débuts. On a cependant tous des objectifs communs: non pas produire des cartes réservées à certains pays mais rester ouvert au monde avec une licence unique et des tas de coopérations transversales. Même la langue anglaise ne s'impose plus autant, on a une part croissante d'activités dans plein de langues, et même l'orgnisation de State of the Map monde est de plus en plus compliquée, les State of the Map nationaux prenant plus d'importance (la State of the Map internationale sert de plus en plus de label uniquement pour reconnaître les travaux d'une organisation OSM nationale, même si elle n'a pas été formellement reconnue comme "chapitre OSM". Maintenant il reste la question du partage des coûts d'infrastructure : les OSM nationaux offrent déjà des services étendus et développent eux-mêmes les solutions (particulièrement en France et en Allemagne) et des sociétés privées (Mapbox...) coopéèrent avec nous et ne s'accaparent pas tout le projet non plus et reconnaissent le travail indispensable fait par les contributeurs locaux, et aussi par les mapathons qui sont largement ouvert poru appuyer internationalement les projets locaux qui en ont besoin (notamment pour HOT). J'aimerais bien savoir ce que tu reproches réellement à HOT et qui n'est pas dans les objectifs d'OSM depuis le début, et en quoi ça peut gêner le développement d'OSM ou en quoi ce n'est pas un apport conséquent, également utile pour la visibilité du projet partout dans le monde, dans les médias et dans la prise de conscience des gouvernements pour réellement ouvrir les données plutôt que se jeter dans leurs solutions propriétaires qu'elles n'ont plus le moyen de développer seules, ou dans les solutions des gros promoteurs du BigData (les bien-connus GAFA) et se soumettre à leur dépendance, puis ensuite les couts important qu'ils vont exiger pour avoir un accès ou une qualité de service non liée à leurs propres objectifs commerciaux et à la revente de placements publicitaires au détriment des intérêts locaux.
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