Ouai, a condition que la pensee soit lisible et partiale, et intelligible aussi, ce qui n'est pas trop le cas je trouve.
Je trouve ca pompeux et pretencieux. clansco wrote: >merci à André Salaün pour ce pertinent et original point de vue. > >bien sûr cela suscite force aboiements et glapissements, >mais comment s'en étonner ? >ce n'est pas parce qu'on met du linux dans sa machine >qu'on est obligatoirement libre dans sa tête. >en tout cas un peu de pensée de temps à autre >cela ne peut pas leur faire de mal. > >;-))))))) > >le 27 Mar 2002 13:28:03 +0100 >André Salaün <[EMAIL PROTECTED]> vous avez écrit : > >Sujet: [Confirme] NON! Mr Mandrake! > > >>Depuis quelques jours, après les appels de Mandrake aux hommes de bonne >>volonté, on peut lire de nombreux avis très... raisonnables. >> >>Eh bien, figurez-vous que je ne suis abolument pas d'accord avec les >>divers commentaires remplis de bon sentiments (et de naîveté?) de ces >>derniers temps à propos de l'appel à contribution de Mandrake. >> >>- Mandrake n'est pas tout Cnu/Linux >> >>- Le virage de gestion de Mandrake même s'il est (semble) économiquement >>nécessaire pour la société (et encore pourquoi cet appel alors?) n'est >>pas pour autant "bon" par essence sous prétexte que les dirigeants se >>présentent eux-même comme de bon gestionnaires. >> >>- la Gestion de la société Mandrake c'est le problème de ses dirigeants, >>ils sont payés pour. >> >>-J'ai toujours été, je suis, et risque de rester opposé au principe de >>"l'abonment à un club d'utilisateurs" qui aurait ainsi des "droits" >>contre espèces sonnantes et trébuchantes. Ce principe ou plutôt cette >>"déviationnisme internetique" sur lequel Microsoft entre autres s'est >>jeté est très certainement une occasion de gagner plus pour une >>entreprise mais l'utilisteur final devient totalement dépendant de la >>sus-dite entreprise. >> >>Voici un argument qui me semble fondamental (il y en a d'autres) : >> >> Il y a, me semble-t-il, une confusion grandissante (et soigneusement >>entretenue par les tenants d'un libéralisme plus vicieux que sauvage >>d'ailleurs) grâce à l'intermédiaire des techniques de communication dans >>la notion même de droit du citoyen et celle de droit du consommateur ou >>du contractant. >>Ceci est d'ailleurs porté en grande partie par les pays de culture >>anglo-saxone qui sont leaders dans les nouvelles technologies et dans >>l'économie.Ceci rejoint également la différence fondamentale entre la >>politique du droit anglo-saxon et la notre (latin) : c'est celui du >>droit par opposition au contrat. >> >> La première (droit du citoyen) s'inscrit directement dans la >>constitution : les droits du citoyen et les droits fondamentaux et >>universels de l'homme, droits qui sont défendus par nos pays développés. >>Ainsi, le non-respect de ceux-ci revêt un caractère fondamental en terme >>d'infraction. >>Un des meilleurs exemples (ou pour le moins un des plus évidents) sont >>les États-Unis où ces infractions constituent une atteinte à la >>constitution, texte fondadeur auquel les Américains sont >>particulièrement attachés. Ils devient en conséquence dans ce cas et >>même dans un pays ultra-libéral (à renouveau Mac Carthyste) difficile et >>en tout cas très aléatoire de contourner ces droits sans le soutien du >>pouvoir. >> >> La deuxième (droit contractuel) est particulièrement réductrice. >>Il s'agit en fait de réduire les droits du citoyen au droit contractuel >>c'est à dire à un accord commercial dénonçable par l'une ou l'autre des >>parties à tout moment (sous condition du respect de délai mentionné dans >>le dit-contrat). Les seuls recours des con-sommateurs étant les >>tribunaux ad-hoc. Je ne reprendrai pas ici les arguments qu'on a vus >>maintes fois circuler sur la quasi impossibilité réelle (même si elle >>existe théoriquement) pour un particulier de gagner un procès contre une >>société voire même de l'obtenir. >> >> L'informatique (comme la culture,la science l'éducation...)en temps que >>moyen de communication et support de savoir donc de libre arbitre et de >>liberté ne peut, ne doit être régi que sous la notion des droits >>imprescriptibles de l'homme, en aucun cas par celle de commerce. >>Si pour des raisons organisationnelles ou économiques la distribution de >>l'accès à ces droist doit passer par des entreprises privées (qui c'est >>bien normal ont comme souci la rentabilité et le profit), si nous devons >>faire un bout de chemin ensemble car l'entreprise (ou ceux qui la >>dirigent) peut avoir aussi des considérations plus "humanistes" que la >>simple rentabilité, il va sans dire que ça ne peut-être sa considération >>ultime. En cas de difficulté c'est la loi du marché et du marketting qui >>primera, c'est inévitable à moins de se saborder, de mettre l'idéal >>avant le réalisme, ce qui n'est certe pas un concept libéral ni dans >>l'air du temps. >> >> Il est primordial d'éviter qu'une partie grandissante de nos droits >>bascule vers le contrat contrairement au credo libéral : ça ne serait >>qu'une liberté de façade où la puissance économique, financière ou >>médiatique, la "nécessité d'adaptation" remplacent la responsabilité et >>le devoir établis par la loi dans une société démocratique. >> >> Cette position est donc bien une position réaliste dans la mesure ou >>l'on ne peut croire à la "bonté" à la "générosité" gratuite des >>relations marchandes. C'est au nom de ce réalisme qu'il nous faut "autre >>chose", cette chose fut-elle mouvante et impalpable. >> >>C'est là que j'inscris le mouvement pour le logiciel libre. >> >> >> Pour revenir à Mandrake (certaines plaintes se font déjà entendre >>concernant le téléchargement de SO6 par les "users" -et le Français dans >>tout ça?- selon les niveaux de contribution : american way of live and >>façon de penser quand tu nous tiens! ) il est clair que le virage est >>pris. >>Ces pratiques commerciales sont en contradiction avec les principes >>fondamentaux du logiciel libre car il s'agit en fait bel et bien >>"d'enfermer le consommateur dans une stratégie commerciale de >>fidélisation"(c'est le principe de l'accoutumance) concept totalement >>opposé à celui "d'utilisateur libre et critique". >>L'argument massue de certains est qu'on confond libre et gratuit ce que >>je ne fais certainement pas. Mais à l'inverse je refuse qu'on amalgame >>payant et captif, stratégie marketting aujourd'hui fort développée. >> >> J'ai souvent défendu la distribution Mandrake car j'estime que >>Gnu/Linux à sa place sur le bureau, qu'il est déjà mûr pour s'y trouver. >>Je persiste et je signe donc. >>Mais qu'on nous fasse le coup de l'abonné, gast! non! comme disait ma >>grand mère.Ce coup là même les dealers l'utilisent : on accoutume >>gratuit ou pas cher et puis, quand on a éliminé la concurrence, on fait >>payer ... (regardez Yahoo aux E.U ils vont réussir à faire payer un >>service de mail tout en vendant du fichier client). >> >> Alors Monsieur Mandrake que vous m'entouriez tout ceci d'une >>dégoulinade de bons sentiments comme dans les pires narnards >>étatsuniens, que vous arriviez à culpabiliser (avec l'aide de quelques >>abonnés) ceux qui téléchargent ou se recopient entre eux la version Gpl >>de votre distribution afin qu'ils s'inscrivent au Club, que vos >>arguments deviennennt essentiellement économiques au détriment des >>autres, je vais te dire Monsieur Mandrake, car depuis le temps qu'on se >>connaît, depuis les galères que tu m'as fait vivre et les joies que tu >>m'a procurées je vais me permettre de te tutoyer Mandrake, eh! bien >>permets moi de te le dire comme à un viel ami qui se mettrai à déconner >>: >> >>ça me troue le cul! >> >> Mon ami Mandrake, vend tes distributions en pack pro, en pack tout ce >>que tu veux, en téléchargement sécurisé payant, en n'importe quoi... >> >> On veut bien le payer le beau boulot que tu fais! On veut même bien >>acheter un pack pro de temps en temps (pas tous les six mois non plus ça >>me rapellerai quelqu'un hein;-) mais surtout, s'il te plaît pas le... >> >>DÎNER DE CON >> >>On a déjà trop donné. >> >>Mais peut-être le moment est-il arrivé ou les chemins communs que >>j'évoquais plus haut se séparent. >>Mandrake! un dernier conseil en forme de référence littéraire : d'Homère >>à Tolkien en passant par le mythe arthurien, Dante, Hugo (puisque c'est >>la mode;)ou Ben Jelloun le chemin qui aboutit n'est pas toujours celui >>qui semble le plus facile ou le plus rectiligne. >> >>Après ma grossièreté excuse mon lyrisme;-) >> >> >>-- >>André Salaün >> >> > > >------------------------------------------------------------------------ > >Vous souhaitez acquerir votre Pack ou des Services MandrakeSoft? >Rendez-vous sur "http://www.mandrakestore.com" >
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