Si on juge son travail, sa méthode fournit trop de faux positifs sur
l'absence d'adresses. Il suffit de voir comment il surcharge en rouge
tellement de bâtiments à Paris dans n'importe quelle rue, pour se
rendre compte que pour lui il faut absolument que chaque bâtiment
porte un point d'adresse et que ce point doit absolument être dans le
polygone du bâtiments ou sur sa limite (et encore cela ne suffit même
pas, il trouve des faux-positifs même là où il y a un point
d'adresses).

Pour lui no devrait répéter le point d'adresses pour chaque
construction, chaque barraque au fond du jardin. Dans certains lieux
où une école et un temple protestant forment un ensemble de batiments
modélisés par des polygones différents mais associés strictment à la
même adresse (même numéo, même rue), il va mettre en rouge un des deux
batiments, alors que la base d'adresses est absolument complète, tous
les numéros éant correcement positionnés.

Certes si on est en face du bâtiment dans la rue, ou peut se demander
si c'est le 19 bis ou le 21. Mais OSM n'est pas là pour inventer des
points d'adresses plus précis que la réalité. Si on veut savoir on va
éventuelelment regarder les boites aux lettres mais elles peuvent
parfois être regroupées sur plusieurs numéros. Ou regarder le nom sur
la sonnette (qui rarement indique le numéro utilisé par son résident).

En faisant les choses le mieux possible, il est clair qu'il y a un
découplage total entre les bâtiments d'une part et les noeuds
d'adresse d'autre part, qui même complets ne peuvent pas suffire à
déterminer le numéro d'un bâtiment. Et d'ailleurs ce n'est me^me pas
nécessaire puisque pour se géolocaliser en ville, on indique un numéro
dans la voie et une fois sur place on n'est plus à 10 mètres près et
ce qu'on cherche ce n'est plus le numéro mais le résident parmi les
portes autour, qu'il va fallloir chercher par son nom, par son numéro
d'étage, et parfois en pénétrant dans une propriété et traversant un
hall commun pour trouver le logement dans une cour privée derrière, un
bâtiment qui n'est pas directement sur la rue, alors que le même
logement aura sa boite à lettre souvent groupée avec ceux du premier
bâtiment traversé.

Sa méthode qui aboutit à tellement de faux positifs peut aboutir
certains à surcharger la base de points d'adresses totalement
identiques dans leur contenu, mais à des positions multiples. Ou à
tracer des polygones englobants plusieurs bâtiments (on va se
retrouver à cartographier les limites exactes de propriétés
privées...)

Btef c'est la méthode qui est criticable bien plus que la supposée
'absence" d'adresses alors que celles-ci sont largement suffisantes
(et déjà complètes).

On se demande ce qu'il va vouloir faire dans les zones où il n'y a
strictement aucun numéro dans les rues, mais juste des noms de
secteurs. Dans certains pays on n'a même pas le choix, les numéros
n'existent pas (par exemple presque partout dans les métropoles
japonaises), où même les rues n'ont pas de nom ou numéro unique, les
numéros d'axe pouvant se superposer car ils renseignent sur des
itinéraires et non la voie...).

Bref il cherche des poux là où il n'y en a pas, et est sans doute trop
orienté par ce qu'il a observé chez lui, dans son pays ou sa ville, en
voulant absolument calquer cela ailleurs.

Le 5 avril 2013 19:33, yvecai <yve...@gmail.com> a écrit :
> Il me semble que le travail de Simon concerne surtout sur le manque
> d'adresses, pas sur la présence des batiments.
>
> paranoia ? :)
> Yves
>
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