> Où l'on apprend que, comme toujours, ce sont les ayants-droits qui freinent.
> Je ne pense pas que les freins à l'utilisation du P2P aient changé.

Je connais un peu le sujet, pour avoir travaillé il y a 4 ans au démarage d'une 
start-up qui a imaginé une solution innovante pour permettre à des ayants 
droits de "garder le contrôle" de contenus multimédia circulant massivement, 
par exemple sur Internet en P2P mais aussi sur des supports physiques. En gros, 
le contenu se dissémine et c'est seulement au moment où il veut l'utiliser que 
l'internaute est mis en relation avec l'ayant droit qui lui propose une 
contrepartie, marchande ou non : cela peut être payer un peu, remplir un 
formulaire ou toute autre interaction possible sur le web.

J'ai ramé pendant 2 ans, face à des ayants droit européens de l'industrie du 
cinéma et de l'audiovisuel qui n'avaient aucune envie de se casser la tête pour 
diffuser leurs contenu sur Internet, et pour qui le P2P était un instrument du 
diable, à combattre par tous le smoyens.

Aujourd'hui les choses bougent, et de gros ayants droit aux USA commencent à 
imaginer de se diffuser eux-mêmes sur le web, en s'affranchissant des Netflix, 
iTunes etc. Ils ont bien compris que les films en HD et 3D ne pouvaient pas 
être diffusés massivement en streaming. Et là évidemment le P2P est la solution 
rêvée. Du coup, la start-up dont je parlais, UbicMedia - 
http://www.ubicmedia.com - qui a gardé sa R&D à Lyon et y recrute, a maintenant 
aussi un bureau à Los Angeles et des projets pilotes démarrent... avec des 
américains, pas des européens.

A suivre...

--
Pierre

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