Le 12/02/2024 à 22:32, Émile Touron a écrit :
Hello,

Concernant la quantité de personnes qui maitrisent IPv6 (hors opérateurs),
ça s'explique peut-être aussi par l'enseignement universitaire. Le réseau
est souvent mal enseigné, et les cours souvent obsolètes (enseigner les
classes d'adresse en 2024... De mon côté j'ai eu droit à ATM en 2016). Sauf
exception et de mon expérience, au mieux les profs mentionnent IPv6 1 ou 2
slides, mais passent un temps infini sur la description exhaustive du
modèle OSI ou sur la composition d'un segment TCP à l'octet près (mais sans
expliquer pourquoi c'est fait comme ça).
Vécu aussi les explications débiles sur les classes d'IPv4 et les couches du modèle OSI, la frustration de ne pas avoir de description exploitable d'un paquet :-) La formation en informatique que j'ai connue était plutôt lamentable ; j'espère que cela a changé depuis. La documentation disponible aussi, à croire que leurs auteurs voulaient passer pour des génies en présentant leur connaissance de façon aussi obscure que possible. Aujourd'hui, s'il existe un ouvrage de référence qui ne soit pas obsolète, je serais intéressé de pouvoir le lire.


Ensuite sur la confidentialité (sujet abordé précédemment), IPv6 a un
mécanisme d'adresse aléatoire temporaire. Seul le préfixe est fixe dans le
temps... comme l'IPv4 publique d'un NAT.

Sauf qu'avec le /64 fixe, le mécanisme de suffixe aléatoire est mignon mais totalement inefficace quand il n'est revu qu'une fois par 24 heures. En pratique, cela revient à n'utiliser que les 64 premiers bits d'une adresse IPv6 pour l'instant (ce qui est plus qu'amplement suffisant).


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