On Sun, 3 Sep 2000, Patrick Unterlerchner wrote:

> Disque dur #1 : capacité de 6.4 GB (formaté en FAT16)
> -----------------------------------------------------
> - C:\ - 1.62 GB - partition windows - utilisée
> - D:\ - 1.62 GB - partition windows - utilisée
> - E:\ - 1.62 GB - partition windows - utilisée
> - F:\ - 1.60 GB - partition windows - utilisée

C, D, E, F n'a pas de signification. Au mieux on peut dire qu'il s'agit
des périphériques virtuels 0x80, 0x81, etc vus du BIOS. Mais sous Linux,
ce nommage n'a aucun sens. On considérera que ce sont 4 partitions
primaires du maître du primaire IDE (/dev/hda[1-4]).

> Disque dur #2 : capacité de 20.5 GB (seulement 8.4 GB formatés en FAT16)

FAT16 n'est pas un format, mais un système de fichier. Formatter c'est une
opération de bas niveau qui se fait en général en usine. Les logiciels
MS-DOS et similaires font souvent une confusion entre formatter et créer
un système de fichier. P.ex. pour rendre une disquette utilisable sous
Linux et MS-DOS et similaires, il faut en général:

   - formatter cette disquette (fdformat /dev/fd0, superformat)
   - créer un filesystem MS-DOS (mkfs.msdos /dev/fd0)

Pour un disque-dur IDE ou SCSI, on n'utilisera que la seconde étape (avec
mke2fs aka mkfs.ext2).

Les versions récentes de format (notamment superformat) créent
automatiquement un fs MS-DOS fat dessus (ce que je considère comme une
bêtise, étant un adepte de l'utilisation de tar directement sur
/dev/fd0, mais passons).

Cela pour le jargon. Maintenant, quelques remarques générales:

   - Linux, au contraire p.ex. de FreeBSD, en plateforme ix86 et BIOS PC
     usuel utilise une table des partitions compatible MS-DOS.
     Linux hérite donc des limitations inhérentes à cet environnement
     pour ce qui concerne le partitionnage.

   - une table des partitions compatible MS-DOS signifie maximum
     4 partitions `primaires' (== normales), dont chacune peut en fait
     être une partition `étendue' qui contiendra ensuite une table
     de partitions pour des partitions logiques comme premier bloc.

   - Le BIOS ne peut démarrer souvent que sur le premier disque (LILO
     doit être installé sur le premier disque).

   - Mais Linux peut être installé sur n'importe quel disque *accessible
     du BIOS*, en respectant la règle des 1024 cylindres (la partition
     contenant le kernel doit se trouver en-dessous du cylindre 1024,
     complètement). On peut résoudre ce problème, si nécessaire, en
     utilisant un démarrage sous MS-DOS (LOADLIN.EXE), ou peut-être
     avec des chargeurs plus complexes comme `grub'.

Plus de détails dans la documentation de LILO (manuel DVI, notamment).

> Note: ce disque n'est pour l'instant formaté que pour 8.4 GB car
>       'Windows 95a' ne supporte pas une partition primaire plus

Cela me fait dire:
   - il faudra vérifier que la translation logique effectuée par
     Windows soit la même que celle de Linux. Je ne sais pas comment
     vérifier cela (sinon vérifier que Linux utilise bien les
     paramètres du BIOS).

> - G:\ - 2.15 GB - partition windows - utilisée
> - H:\ - 2.15 GB - partition windows - encore vide
> - I:\ - 2.15 GB - partition windows - encore vide
> - J:\ - 1.97 GB - partition windows - encore vide

Supprimer, sous Windows, cette partition `J'. Sous Linux, créer une
partition *étendue* (numéro 4). Ensuite créer une partition logique
sous cette partition étendue (que Windows reconnaîtra vraisemblablement
comme J:\, mais cela n'a aucune signification sous Linux), puis une
partition logique Linux.

Alternativement on pourrait installer (en changeant le type
préablablement) Linux sur une ou plusieurs de ces partitions.

S'assurer que les types des partitions sont corrects (avec le fdisk de
Linux standard, commande t).

> Donc, lorsque je suis dans 'Disk Druid', je ne peux pas créer de 

Le fdisk de Linux (celui en `mode texte') peut sembler plus compliqué,
mais il fonctionne en général mieux que ces interfaces de haut niveau,
qui ont eu de nombreux bugs, en particulier les versions Red Hat.

> Si je tente avec FDISK (pour Linux), il est impossible d'ajouter ne 

FDISK n'existe pas sous Linux. Il existe la commande fdisk (/sbin/fdisk,
souvent). Parlez-vous de FDISK.EXE de Windows ou de la commande Linux
fdisk ?

> Je pense que ce problème est dû au fait que seulement 4 partitions 
> peuvent être reconnues par disque. Est-ce que ceci est juste ??

oui, cf plus haut.


--
http://www-internal.alphanet.ch/linux-leman/ avant de poser
une question.

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