Re: [OSM-talk-fr] Le cadastre consultable sur Internet

2008-02-03 Par sujet GARETTE Emmanuel

Le samedi 02 février 2008 à 22:13 +0100, Denis a écrit :
 Sur l'utilisabilité, je ne vois rien, dans les conditions d'utilisation, 
 qui interdisent que s'appuyer sur ces données mises gratuitement à 
 disposition du contribuable, pour utiliser des limites communales, ou 
 des noms de voies. Le but d'OSM n'est pas de pirater les données 
 parcellaires de la DGI. En revanche, il me parait de bon usage, quand la 
 limite administrative d'une commune s'appuie sur des données 
 cadastrales, d'en mentionner la source dans un tag source. C'est le 
 B-A-BA du droit d'auteur, et une tracabilité importante pour le projet.

Moi j'ai l'impression inverse. Il est dit :

Un droit d’usage est accordé à l’ensemble des utilisateurs du plan
cadastral, sans restriction, pour leur permettre de satisfaire leurs
besoins propres.

Franchement, je ne crois pas que contribuer à OSM corresponde à un
besoin propre.


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Re: [OSM-talk-fr] Le cadastre consultable sur Internet

2008-02-03 Par sujet Philippe Piquer
Mais je ne crois pas qu'il soit utile de reporter dans OSM tous ces noms,
lorsque ce sont de petites voies sans habitations. Ou alors, ça sera un
énorme travail de bénédictin pour ceux qui se lancerait la-dedans...

la force d' OSM est justement que une personne peut ne s'occuper que d'une
petite partie (son environnement direct) et du coup le travail est
réalisable sans aucun soucis.
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Re: [OSM-talk-fr] Le cadastre consultable sur Internet

2008-02-03 Par sujet Denis
GARETTE Emmanuel a écrit :
 Le samedi 02 février 2008 à 22:13 +0100, Denis a écrit :
 Sur l'utilisabilité, je ne vois rien, dans les conditions d'utilisation, 
 qui interdisent que s'appuyer sur ces données mises gratuitement à 
 disposition du contribuable, pour utiliser des limites communales, ou 
 des noms de voies. Le but d'OSM n'est pas de pirater les données 
 parcellaires de la DGI. En revanche, il me parait de bon usage, quand la 
 limite administrative d'une commune s'appuie sur des données 
 cadastrales, d'en mentionner la source dans un tag source. C'est le 
 B-A-BA du droit d'auteur, et une tracabilité importante pour le projet.
 
 Moi j'ai l'impression inverse. Il est dit :
 
 Un droit d’usage est accordé à l’ensemble des utilisateurs du plan
 cadastral, sans restriction, pour leur permettre de satisfaire leurs
 besoins propres.
 
 Franchement, je ne crois pas que contribuer à OSM corresponde à un
 besoin propre.

Bien au contraire. L'objectif de la Direction Générale des Impôts 
(financée par ceux qui payent des impôts) est de se conformer aux 
directives européennes de porter à connaissance des citoyens des 
informations de base (cf. directive Inspire). Certes, il ne leur ai pas 
fait obligation de fournir gratuitement ces données à quiconque en fait 
la demande : l'information géographique est une donnée située sur un 
marché fortement concurrentiel.
Quand, je (en tant qu'utilisateur lambda), me sers d'informations du 
portail de la DGI, j'use de mon droit normal de contribuable. Mon 
objectif n'est pas de recenser l'ensemble des parcelles d'une section ou 
d'une commune. J'ai le droit (le devoir ?) de savoir que telle voie se 
dénomme chemin départemental n° 15 de Trifouilly-les-Oies à 
Tataouine-sur-Orgelette et de me servir de cette information pour tout 
projet auquel je juge opportun d'apporter ma contribution.
Il ne faut pas mélanger la protection de (bases de) données coûteuses en 
terme de mise à jour (d'où l'insistance sur la datation des données 
mentionnée dans les conditions d'utilisation) et l'utilisation normale, 
personnelle d'une information issue d'une source légale.
Si tu cites la dernière phrase de Sarkozy captée sur Radio France, 
France2/TF1/M6, risques-tu le procès pour violation de copyright ? NON !
Il faut arrêter de croire que les administrations détiennent un droit 
exclusif et absolu sur les informations qui relèvent de leur domaine de 
compétence. La connaissance du territoire ne peut appartenir à personne 
: c'est le domaine public, le bien commun.
C'est la forme et les moyens mis en oeuvre pour structurer, entretenir 
cette connaissance qui est protégée par le droit d'auteur. Au même 
titre, une idée n'est pas protégeable, sa mise en oeuvre peut l'être au 
moyen d'un brevet ou du droit d'auteur (droit sur la structure d'une 
base de données, par exemple). L'Etat ne peut pas protéger (sauf cas 
particulier : secret défense, etc.) l'information pour elle-même (Il 
peut l'ignorer ou la négliger ou la déformer) mais il se bat pour éviter 
que des informations à caractère opposable (c'est tout l'enjeu de la 
mise en ligne de données cadastrales contestables entre voisins et la 
subtilité des outils (mesure de périmètre et de surface) ne soient 
utilisées n'importe comment. Imaginons, un instant, que les restrictions 
sur l'utilisation commerciale ne soient pas mises en place ; toutes les 
sociétés de services informatiques prestataires de collectivités locales 
se jetteraient sur le portail comme des cochons dans une chênaie.
Dans le même temps, si un contribuable souhaite utiliser un nom de rue 
ou une limite communale pour sa connaissance propre quitte à la faire 
partager à d'autres via OSM (incluant des utilisations potentiellement 
commerciales), qu'y dire ?
La contrepartie, en tant que contributeur OSM, est de reconnaître que 
l'information trouvée ou confirmée vient de telle ou telle source. Ce 
n'est pas simplement respecter le droit moral d'auteur (sans atteindre 
le droit patrimonial) mais aussi faire preuve d'une honnêté 
intellectuelle et garantir la traçabilité de la donnée.

Maintenant, ce n'est que mon avis. pas celui d'un juriste pointilleux.

Denis

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Re: [OSM-talk-fr] Le cadastre consultable sur Internet

2008-02-03 Par sujet Gand'
ce qui est par contre sujet à violation de la licence serait de créer un
script d'importation automatique des données du cadastre ...
mais pour une saisie manuelle des informations trouvées ici et la (entre
autre sur le site du cadastre), il n'y a nulle violation !
-- 
  Gand'

2008/2/3 Denis [EMAIL PROTECTED]:

 GARETTE Emmanuel a écrit :
  Le samedi 02 février 2008 à 22:13 +0100, Denis a écrit :
  Sur l'utilisabilité, je ne vois rien, dans les conditions
 d'utilisation,
  qui interdisent que s'appuyer sur ces données mises gratuitement à
  disposition du contribuable, pour utiliser des limites communales, ou
  des noms de voies. Le but d'OSM n'est pas de pirater les données
  parcellaires de la DGI. En revanche, il me parait de bon usage, quand
 la
  limite administrative d'une commune s'appuie sur des données
  cadastrales, d'en mentionner la source dans un tag source. C'est le
  B-A-BA du droit d'auteur, et une tracabilité importante pour le projet.
 
  Moi j'ai l'impression inverse. Il est dit :
 
  Un droit d'usage est accordé à l'ensemble des utilisateurs du plan
  cadastral, sans restriction, pour leur permettre de satisfaire leurs
  besoins propres.
 
  Franchement, je ne crois pas que contribuer à OSM corresponde à un
  besoin propre.

 Bien au contraire. L'objectif de la Direction Générale des Impôts
 (financée par ceux qui payent des impôts) est de se conformer aux
 directives européennes de porter à connaissance des citoyens des
 informations de base (cf. directive Inspire). Certes, il ne leur ai pas
 fait obligation de fournir gratuitement ces données à quiconque en fait
 la demande : l'information géographique est une donnée située sur un
 marché fortement concurrentiel.
 Quand, je (en tant qu'utilisateur lambda), me sers d'informations du
 portail de la DGI, j'use de mon droit normal de contribuable. Mon
 objectif n'est pas de recenser l'ensemble des parcelles d'une section ou
 d'une commune. J'ai le droit (le devoir ?) de savoir que telle voie se
 dénomme chemin départemental n° 15 de Trifouilly-les-Oies à
 Tataouine-sur-Orgelette et de me servir de cette information pour tout
 projet auquel je juge opportun d'apporter ma contribution.
 Il ne faut pas mélanger la protection de (bases de) données coûteuses en
 terme de mise à jour (d'où l'insistance sur la datation des données
 mentionnée dans les conditions d'utilisation) et l'utilisation normale,
 personnelle d'une information issue d'une source légale.
 Si tu cites la dernière phrase de Sarkozy captée sur Radio France,
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 Il faut arrêter de croire que les administrations détiennent un droit
 exclusif et absolu sur les informations qui relèvent de leur domaine de
 compétence. La connaissance du territoire ne peut appartenir à personne
 : c'est le domaine public, le bien commun.
 C'est la forme et les moyens mis en oeuvre pour structurer, entretenir
 cette connaissance qui est protégée par le droit d'auteur. Au même
 titre, une idée n'est pas protégeable, sa mise en oeuvre peut l'être au
 moyen d'un brevet ou du droit d'auteur (droit sur la structure d'une
 base de données, par exemple). L'Etat ne peut pas protéger (sauf cas
 particulier : secret défense, etc.) l'information pour elle-même (Il
 peut l'ignorer ou la négliger ou la déformer) mais il se bat pour éviter
 que des informations à caractère opposable (c'est tout l'enjeu de la
 mise en ligne de données cadastrales contestables entre voisins et la
 subtilité des outils (mesure de périmètre et de surface) ne soient
 utilisées n'importe comment. Imaginons, un instant, que les restrictions
 sur l'utilisation commerciale ne soient pas mises en place ; toutes les
 sociétés de services informatiques prestataires de collectivités locales
 se jetteraient sur le portail comme des cochons dans une chênaie.
 Dans le même temps, si un contribuable souhaite utiliser un nom de rue
 ou une limite communale pour sa connaissance propre quitte à la faire
 partager à d'autres via OSM (incluant des utilisations potentiellement
 commerciales), qu'y dire ?
 La contrepartie, en tant que contributeur OSM, est de reconnaître que
 l'information trouvée ou confirmée vient de telle ou telle source. Ce
 n'est pas simplement respecter le droit moral d'auteur (sans atteindre
 le droit patrimonial) mais aussi faire preuve d'une honnêté
 intellectuelle et garantir la traçabilité de la donnée.

 Maintenant, ce n'est que mon avis. pas celui d'un juriste pointilleux.

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Re: [OSM-talk-fr] Le cadastre consultable sur Internet

2008-02-02 Par sujet Pieren Pieren
je ne crois pas que l'on puisse utiliser les données vectorielles
lorsqu'elles sont disponibles. En revanche, je ne vois rien contre le fait
d'utiliser les copies de planches pour trouver les noms des rues. Ca fait
quand même partie du domaine public. Le cadastre n'a aucun intérêt à placer
des eastern eggs pour induire en erreur qui que ce soit. Il est en revanche
possible que les noms ne soient pas plus ä jour que les cartes commerciales
(qui se sont sans doute gavées de cette source d'information eux-même). Je
ne sais pas jusqu'à quel point ces planches sont à jour.
En revanche, les quelques planches que j'ai pu voir me conforte dans ce que
j'avais dit dans un thread précédent: la quasi-totalité des voies portent un
nom, surtout à la campagne. Mais je ne crois pas qu'il soit utile de
reporter dans OSM tous ces noms, lorsque ce sont de petites voies sans
habitations. Ou alors, ça sera un énorme travail de bénédictin pour ceux qui
se lancerait la-dedans...
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