Philippe Piquer a écrit :
> Pieren disait sur un autre sujet ....
> 
> --------------------------------
> On devrais s'en tenir à ce qui décrit le physique même si il y a une
> tendance naturelle à profiter de la base pour y mettre toujours plus
> (système ouvert). On a vu le même phénomène sur wikipedia.
> C'est pourquoi je suis souvent sceptique quand je vois les tags de
> restaurants, shops, etc... qui tient plus de la cartographie dynamique dans
> une base séparée.
> --------------------------------
> Dieu que je suis d'accord avec ca .....
> Une carte de base physique et des couches multiples pour les POI ....
> Du coup les couches sont calculées séparément et sont donc plus légères et
> rapides à calculer ...
> 
> Je sais qu'il y a moyen de faire sa propre base et son propre serveur , et
> ses propres cartes mais je trouve cela moins efficaces...
> 
> Philippe

Pas fondamentalement opposé au principe de distinguer des ensembles 
d'objets (des layers ?), surtout si c'est pour + de perf. Reste à 
définir ce qui relève de tel ou tel layer. Ne pas confondre usage et 
description du "réel". La boite aux lettres ou la cabine téléphonique 
font partie du réel, mais sont d'un usage particulier. Ce sont des POI. 
Les limites administratives sont "invisibles" sur le terrain, pourtant 
elles ont une importance considérable pour des extractions ; les limites 
communales "cassent" les dénominations des voies de circulation. Bref 
c'est un composant non négligeable non visible.
Bref, la distinction n'est pas aussi aisé qu'il y paraît. Oui, je rentre 
dans OSM des boîtes aux lettres, des bureaux de poste, des bennes de 
recyclage, des restaurants, des commerces. Simplement parce qu'ils font 
partie de mon environnement quotidien, parce que je SAIS que localiser 
un point d'après simplement son adresse avec les algorithmes actuels 
reviendrait à ne pas ambitionner de faire mieux que Google, Navteq et 
consort (encore faudrait-il que le "type" de point les intéresse, rentre 
dans leur business model). Mon épicier Saïd en bas de chez moi, je n'ai 
pas besoin de le géolocaliser. Si je l'ai fait, c'est pour les autres. 
Dans le même temps, je n'ai pas non plus indiqué ces horaires 
d'ouverture, ni  mon avis sur sa convivialité et son rôle dans le 
quartier. C'est l'affaire de portails de services communautaires qui 
verront probablement le jour prochainement. Si OSM peut leur proposer 
une géolocalisation qui permet à l'utilisateur final de ne pas se 
retrouver dans le paté de maison d'à côté, j'aurais fait mon office.
Il reste, j'en conviens, à trouver la limite "raisonnable" dans la 
description du réel. Nous expérimentons chaque jour des nouveaux tags 
(de nouvelles analyses du réel), de nouvelles pratiques, de nouveaux 
débats. Celui-ci me paraît prématuré mais a le mérite de soulever le 
problème de la "scalabilité" du projet OSM (et in fine du financement 
des serveurs offrant les données) : l'expérience Wikipédia peut être 
riche d'enseignements.
Une analyse serait rigolote : quel pays consomme le plus d'octets dans 
la base ? J'ai l'intuition que nous autres Français ne sommes pas en 
tête du peloton.

Denis

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