Le vendredi 12 mars 2010 à 19:02 +0100, OSM42 a écrit :
> Bonjour,

Bonjour,

(Je ne suis plus actif sur cette liste depuis quelques mois par manque
de temps. Au mieux je lorgne de temps en temps sur les messages qui y
passent).

> Imaginons (je dis bien imaginons, je n'ai pas encore gagné au loto) que
> j'ai un petit avion de tourisme. Est-ce qu'il est *relativement* simple
> de faire de la photo aérienne exploitable pour OSM ?

J’ai eu la même idée l’année dernière et je me suis mis (en partie) au
paramoteur pour faire des photos aériennes.

> Intuitivement, je dirai qu'il faut être suffisamment en altitude pour
> que le relief moyen (massif central, pas les alpes quoi) ne "déforme pas
> trop" les images mais suffisamment bas pour que la résolution de
> l'appareil photo soit suffisante. Est-ce à peu près bon déjà sur ce
> point ? 

Correct, mais il y a d’autres problématiques. Concernant le rapport
résolution/altitude, il vaut mieux voler bas (2000m max.) car je pense
que de telles photos doivent être utilisées pour des relevés très
précis.

De plus, plus l’altitude est élevée, moins les photos sont bonnes du
fait de l’eau qui se trouve dans l’air, donc les campagnes de photos
devraient être faites par très beau temps.

Ensuite, la photo doit être géoréférencée comme vous dites. J’avais déjà
posé la question mais personne n’a pu m’expliquer comment corriger une
photo en local sans passer par des webservices qui vous imposent une
licence sur les photos que vous envoyez.

Une photo prise à main levée peut être très inclinée et je ne sais pas
s’il est possible de corriger de très fortes perspectives grâce au
géoréférencement.

Ce qui nous amène à la logistique : pas facile de piloter et de prendre
des photos en même temps, et en plus de vérifier si elles sont bonnes.
On a vite fait de rater une zone et c’est difficile de revenir en
arrière avec un avion ou un ULM.

Donc, dans l’idéal il faut attacher l’appareil photo sous l’engin volant
et prendre des photos en rafale. Dans l’idéal il faudrait que les
mouvements de l’engin soient compensés par un système inertiel
(gyroscope de missile par exemple) assez cher et dur à trouver.

Enfin, il faut suivre un plan de vol très précis pour bien couvrir la
zone, et pour ça un GPS avec trace (qui pourra par la même occasion
aider au dépouillement des photos est bienvenu). Je devrais en recevoir
un pour cet été et je ferai quelques essais.

Cordialement,
JC



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