D'ailleurs je cite la description:

[quote]
La BD TOPO® contient une description vectorielle 3D (structurée en
objets) des éléments du territoire
et de ses infrastructures, de précision métrique,  exploitable à des
échelles allant du 1 : 5 000 au
1 : 50 000. Elle permet de couvrir de manière cohérente l’ensemble des
entités géographiques et
administratives du territoire national.
[/quote]

Dans les faits, la BD TOPO a une résolution spatiale actuelle de 50 cm
(ça reste une précision métrique). L'échelle n'est pas fixée mais la
description donne un intervalle d'échelles dans lesquelles cette
résolution est utilisable (avec juste assez de points, mais pas trop
non plus).

La BD TOPO est vendue aussi sous forme sous-échantillonnée (à tarif
réduit) avec aussi des résolutions de 1 m, 2,50 m ou 5 m, voire
d'autres selon les demandes. La base tarifaire ne fait AUCUNE
référence à l'échelle (libre à vous de zoomer à l'échelle que vous
voulez). SEULE la résolution spatiale compte.

Donc laissez tomber la mention des échelles. On ne travaille pas du
tout ici avec les plans imprimés sur papier, et tous nos outils savent
faire des zooms avant et arrière à l'échelle qu'on veut (y compris
pour visualiser et éditer des détails centimétriques en cas de
besoin).

Même l'imagerie Bing ne mentionne pas l'échelle sous la forme 1:X, car
cela dépend du dispositif d'affichage utilisé pour visualiser ses
tuiles regardez sur un écran de smartphone avec des résolutions
supérieures à 200dpi, ou sur un grand écran TV HDde résolution bien
plus faible, ou sur un projecteur, ce sont les mêmes images, avec la
même résolution, mais pas du tout la même échelle). A la place (JOSM
aussi), il fournit une barre d'échelle indiquant la correspondance
avec les longueurs réelles d'un segment ayant un nombre fixé de pixels
en largeur.

Le 31 janvier 2012 14:51, Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> a écrit :
> Le 31 janvier 2012 13:41, Vincent de Chateau-Thierry
> <v...@laposte.net> a écrit :
>>
>>> De : "Philippe Verdy"
>>> Le 31 janvier 2012 07:14, Vincent de Chateau-Thierry
>>>  a écrit :
>>>
>>> Par "faire", je disais que l'INSEE l'utilise ces données, et pour cet
>>> usage cela lui suffit car il ne juge pas ces contours comme
>>> "merdiques". Il en besoin de telles données, et je ne vois pas
>>> pourquoi d'autres n'en auraient pas besoin aussi. OSM doit pouvoir
>>> répondre à ces usages aussi.
>>>
>>
>> Rien n'empêche qu'on réponde à des usages à petite échelle en effet, mais au 
>> prix d'un
>> traitement sur les données de la base pour les généraliser (= les 
>> simplifier).
>> Le résultat n'a pas sa place dans la base, car il ferait doublon, mais ça 
>> peut être un
>> "produit" à valeur ajoutée, proposé par qui souhaite.
>>
>>> >
>>> > S'épargner du travail, ça oui : à commencer par le travail de saisir 2 
>>> > fois
>>> > un contour; à continuer par celui de détecter quelles communes sont 
>>> > bancales
>>> > du fait de cette saisie à la serpe (le FIXME, je n'y crois pas).
>>> > Et s'organiser, c'est déjà le cas, avec la batterie d'outils de suivi
>>> > (beta.letuffe), de conversion (cleo), et les chantiers comme celui de
>>> > suppression de contours approximatifs de l'automne dernier.
>>>
>>> Suppression ? On travaille chemin par chemin en améliorant la
>>> précision.
>>
>> Et parfois on supprime pour mieux retracer. Pour comprendre le terme dans le 
>> contexte,
>> voir ce fil (attention, y'a de quoi lire) :
>> http://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-fr/2011-September/035892.html
>>
>>>
>>> C'est logique de commencer à tracer une carte à une résolution faible
>>> pour l'améliorer ensuite niveau par niveau.
>>
>> Oui. Mais dans le cas présent (les tracés de limites admin), lorsque les 
>> limites alentour
>> sont déjà adaptées à une échelle autour du 1/10.000, il n'y a plus de 
>> "logique"
>> pour ajouter des tracés de précision grandement inférieure.
>>
>>> >
>>> > Si un utilisateur a besoin de contours du niveau GeoFLA, il y a le GeoFLA.
>>> > Utiliser en l'état les contours de communes d'OSM pour faire des cartes
>>> > stats France entière serait une hérésie, il y a bien trop de points.
>>>
>>> Faux problème: même les serveurs de tuiles savent éliminer des
>>> segments dont la longueur est inférieure au pixel de rendu.
>>>
>>
>> Ce serait un faux problème (en laissant de côté les performances) si OSM 
>> était
>> une carte. Mais OSM est une base de données vectorielles.
>>
>>> Des outils automatiques peuvent ainsi extraire d'OSM des contours et
>>> points avec une résolution limitée. Cela ne remet pas en cause les
>>> données de base qu'il n'est pas nécessaire de modifier.
>>>
>>> C'est extrêmement facile à faire dans ce sens là (...)
>>>
>>
>> Facile à dire, sûrement un peu moins à prouver. Bref.
>>
>>> > On essaie dans OSM d'avoir un niveau de définition homogène autour du 
>>> > 1/10.000
>>>
>>> Le 1/10 000, je ne sait pas ce que c'est : ça ne veut rien dire du
>>> tout dans un format vectoriel.
>>>
>>
>> Le 1/10.000, c'est une échelle. Ça ne veut tellement rien dire que l'IGN, 
>> dans sa
>> description de ses bases vectorielles, parle d'équivalence entre
>> résolution et échelle.
>> Par exemple dans les metadonnées de la BD Topo [1] :
>> "Résolution spatiale : Echelle équivalente 1:10000"
>>
>> Ça n'est pas parce qu'on peut zoomer à l'infini sur un contenu vectoriel, 
>> que l'intervalle
>> d'échelles où son usage est pertinent est lui aussi infini.
>
> Je suis d'accord, mais le terme d'"échelle équivalente" fait plutôt
> référence à la version des plans papiers, si on les commande à l'IGN
> sous cette forme (IGN continue à les vendre).
>
> Mais il n'est plus adéquat du tout si on a des données vectorielles,
> car il n'y a plus de longueur équivalente sur papier (et là la notion
> d'échelle avait bien un sens et limitait nécessairement la résolution
> pour que le plan reste lisible avec des traits d'épaisseur et de
> couleurs facile à distinguer, et des lettrages de labels eux aussi
> lisibles: aucun label sous les 7 points, sinon le plan demanderait une
> loupe, et il ne serait même pas garanti que l'impression soit lisible,
> à cause du grain du papier, la diffusion de l'encre et les petits
> défauts liés aux variations de pression sur la planche gravée, de
> d'homogénéité des encres, et écarts de température à l'impression, ou
> de l'usure des systèmes d'impression).
>
> L'IGN préfère maintenant le terme "résolution spatiale" car c'est
> beaucoup moins ambigu et qualifie directement les données et le niveau
> de détail stocké. L'unité n'est plus une échelle sans dimension mais
> une longueur, réelle (mesurée sur le terrain), indépendante du niveau
> de zoom (facteur d'échelle) de son rendu.
>
> Les cartographes aujourd'hui parlent de résolution kilométrique (pour
> les plans nationaux ou de l'Europe entière), métrique (délimitations
> communales), centimétrique (depuis le RGF93 et les travaux de
> normalisation internationaux, avec l'arrivée des GPS et du nouveau
> système de référérence géodésique, utilse ausi à des études comme les
> déformations de terrain, la dérive des plaques continentales, le
> cisaillement des lignes de failles, l'évolution des glaciers, le
> soulèvement des volcans, mais aussi pour les besoins des constructeurs
> d'ouvrages).
>
> Admettons que l'échelle papier 1:10000 correspond à peu près à la
> résolution métrique (à peine suffisante pour cartographier les voies
> sur les routes, dessiner les contours d'ilots directionnels,
> représenter les bâtiments, séparer les numéros dans les rues pour les
> adresses et donner une forme de profil de route...).
>
> OSM (avec Mapnik pour le rendu) peut zoomer pour visualiser jusqu'à la
> résolution centimétrique, mais c'est surtout utile pour arriver à
> sélectionner dans l'éditeur des nœuds proches maintenus volontairement
> comme séparés, sur lesquels on ne veut pas faire de fusion. Dans
> certains cas toutefois, on n'a quelquechose de lisible avec des
> détails de forme pour des objets de l'ordre de 10 cm (par exemples les
> murs de séparation, les clôtures, les ilots directionnels la
> séparation et les dédoublement ou fusions de voies de circulation...)
> soit une résolution souvent nécessaire par endroit de l'ordre de 1:100
> 000 sur un plan papier (1 mm sur papier correspond alors à 10 cm en
> réel). Mais en format vectoriel là encore cela n'a pas de sens, on
> parlera plutôt de résolution décimétrique.
>
> L'imagerie publique du CNES/Spot Image publique fournie par Bing a une
> résolution de l'ordre de 30 cm (en dessous il faut "deviner" ou
> interpoler des points à une résolution supérieure uniquement pour
> conserver une forme, par exemple une courbe, car on a du mal à voir
> les contours réels des ilôts et les murets ou clotures, qu'on devine
> plutôt par déduction sur les objets plus grands autour, ou qu'on fixe
> par l'étude sur le terrain ou avec des photos non aériennes).

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