On 02/04/2013 09:16 PM, Pierre Béland wrote:
> Il faut éviter que les usagers se perdent dans le dédale de la
> classification OSM. Dans le cadre de tels projets, nous focusons sur
> un petit nombre d'objets tels que infrastructures et services publics.
> Voici le type de données à géolocaliser : [..]
>
> Quelqu'un parmi vous a-t-il des propositions concrètes pour adapter
> rapidement un outil de collecte de données qui se connecte à OSM? Il
> faudrait simplifier au maximum l'information à fournir par l'usager.
> Cet outil présenterait une grille semblable à ce qui est décrit
> ci-haut, puis l'usager complèterait en ajoutant  la description.
Tout dépend de la population visée, et donc du niveau technologique choisi :
- Papier et crayon, saisie sur un poste connecté (même pas d'imprimante
pour des papiers de marche[1] ni d'appareil photo pour les saisir)
- Papier et crayon, saisie sur un poste connecté (type papiers de marche)
- Papiers de marche + récepteur GPS simple pour enregistrer des
positions précises et des traces
- Android à 50$ non connecté avec une application simple pour le relevé
de POI
- Android milieu de gamme connecté avec une application collectant et
uploadant les POI

Le meilleur rapport coût/efficacité se situe probablement au niveau d'un
poste central entouré d'utilisateurs de papiers de marche et de
récepteurs GPS simples... Mais je doute qu'il y ait une unique bonne
réponse.

Sur l'Android non connecté, on peut imaginer de customiser OSMtracker
avec un jeu de types de POI au goût local. Vue l'évolution de la
pénétration d'Android en Afrique (300 000 Android à 50$ vendus au Kenya
-
http://techcrunch.com/2012/12/10/50-android-smartphones-are-disrupting-africa-much-faster-than-you-think-says-wikipedias-jimmy-wales)
ce ne sera bientôt plus une solution aussi luxueuse qu'elle peut
paraître actuellement.

Avec les méthodes centrées sur les papiers de marche, l'axe de progrès
est à mon avis d'ordre méthodologique :
- Pour une opération de longue durée, organiser la collecte en phases
s'appuyant les unes sur les autres. Chaque phase ferait l'objet d'une
fiche à emporter avec les papiers de marche.
- Spécialiser les collecteurs en fonction de moyens de collecte
(collecte motorisée de traces GPS, collecte semi-motorisée de POI à
grande échelle, porte-à-porte de collecte détaillée). Chaque tournée
ferait l'objet d'une fiche à emporter avec les papiers de marche.
- Organiser des collectes périodiques par thèmes pour maximiser
l'apprentissage mutuel dans chaque thématique. Chaque thème ferait
l'objet d'une fiche à emporter avec les papiers de marche.

Les habitués des ateliers cartographiques[2] (je suis essentiellement un
cartographe de bureau) en savent certainement beaucoup plus que moi à ce
sujet. Mais il me semble bien que c'est dans la méthodologie et
l'accompagnement qu'il faut chercher plutôt que dans les outils.

[1] "Walking papers" en langue Angloise.
[2] "Mapping parties" dans la langue de Richard Weait

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