Le 19 octobre 2014 18:06, Sébastien Dinot <sebastien.di...@free.fr> a écrit :
> En effet, comme je le craignais, les organisateurs du débat ont voulu > embrasser un sujet trop vaste. Les données ouvertes et les données > massives sont deux sujets indépendants (même s'il existe des > problématiques transverses) qui méritent chacun un débat à part entière. > Ce que tu appelles les "données massives" et que les autres appellent "Big Data" sont le croisement de pleins de fichiers de sources très diverses et pour la plupart fermées (acquisitions de droits à prix dérisoire pour leur promoteur, maisà prix prohibitif pour les autres). Il n'y a pas grand chose qui soit des données libres dans le Big Data (même si on trouve dans les données de Big Data des croisements avec des données libres, leur fusion pose de sérieux problèmes car les promoteurs du Big Data assurent qu'ils donnent une valeur ajoutée à leur base de données du fait même des nombreux croisements qu'ils ont fait entre cette partie libre négligeable et le reste propriétaire ou acquis sous licence restrictive; et ils se permettent donc de reprendre ce contenu avec des copyrights restrictifs en utilisant l'ambiguité du droit spécifique des bases de données. La question se pose alors dans ce droit spécifique de la part "substantielle" des données libres intégrées dans les données d'une base Big Data. Non franchement, Open Data et Big Data sont antagonistes (et je pense même que la plupart des données Big Data protégées sont dans la plus complète illégalité ou que leur copyright restrictif est abusif quand il est question de l'appliquer à n'importe quel extrait de leur base pourtant obtenu de sources libres (et massivement importées par eux). Il se mettent toutefois dans la légalité en acquérant séparément auprès des producteurs les données libres avec une licence autre qu'une des licences libres proposées par défaut (exemple : Google ou Bing ou Facebook achète des licences à l'IGN ou à l'INSEE ou aux gouvernements sur les bases de données publiques juridiques, même pour des données qui sont publiées aussi sous licence ouverte ; ils ne se posent pas de question pour ce qui est du do,aine pubic qu'ils peuvent utiliser comme ils veulent, et nous aussi) Le Big Data ne peut fonctionner que dans un cadre fermé, commercial, payant, sélectif selon les usages. Sinon il coûte très cher à exploiter et maintenir et ce n'est pas le gain potentiel en image qui peut aider. Il agrège aussi des donénes obtenues directement de la part es utilisateurs qui acceptent sans réellement pouvoir faire autrement les conditions d'utilisation de leurs sites et applications (comme le suivi de la navigation, le profilage, etc, l'indexation des recherches et sujets d'intéret, la conservation d'historiques de navigation, des achats et paiements, etc et la foruniture de données personnelles d'identification et de contact; le promoteur du Big Data revenandat alors à d'autre un droit de diffuser des contenus vers les utilisateurs profilés du système, et en pratique de les bombarder de spams et d'appels téléphoniques soit-disant "sollicités"...) Dans le Big Data, quand c'est gratuit, le produit vendu c'est nous, les utilisateurs (et c'est même encore le cas quand le Big Data est d'accès payant, ce qui arrive assez vite une fois qu'il est devenu incontournable, et les prix montent d'autant plus vite que les Big Data sont volumineuses; historisées, à jour, et croisées avec des tas de sources dont les utilisateurs n'ont même pas l'idée puisqu'on ne leur redemande jamais leur avis). Et on a une valeur marchande, on est vendus comme des esclaves sans jamais rien toucher en retour, autre qu'un droit d'usage limité à es données filtrées et déformées et pas réutilisables. Le Big Data c'est un contrat de dupe où à la fin n'ont réellement accès aux données les plus précieuses même plus les utilisateurs dont ils ont collecté les données, mais les plus riches et les plus pussants qui conservent un droit permanent et quasi illimité pour un prix payé dérisoire mais des profits de plus en plus énormes (multiplié par les revalorisations boursières et la distillation en continu de parts sociales minoritaires vendues à prix d'or sur un marché qui se les arrache très au delà de leur valeur réelle mais sans le pouvoir qui irait avec, dont celui de décider quoi faire de ces données et comment les utiliser au mieux des intérêts de leurs clients cette part restant minoritaire par l'octroi parallèle de parts sociales gratuites aux dirigeants et gros actionnaires). Open Data est tout le contraire : peu importe le nombre d'actions détenues ou les actions passées on a des droits d'accès et de rectification et d'usage égaux, y ci,prs pour la recréation d'autres choses. La seule défense de l'Open Data c'est que l'ensemble de ses promotteurs et acteurs se mettent d'accord pour avoir des licences compatibles et accroitre le volume total de leurs données respectives par des échanges mutuels et permanents (mais aussi aussi publics et aussi accessible que le reste).
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