> Le 22 août 2018 à 12:05, Valentin GAUTREAU <valentin.gautr...@valenting.fr> a 
> écrit :
> 
> J’ajoute depuis peu sur OSM les adresses et lieux-dits. Mais j’ai une 
> question, faut-il vraiment tout ajouter sur les lieux-dits ? J'ai ajouté puis 
> enlevé ce qui n'était pas rapprochable avec l'existant car il y a beaucoup de 
> toponyme (parfois en doublons ou en 3 fois et ça charge énormément la carte).

La question des lieux-dits, ou plus généralement, la mise sur carte des 
toponymes est une des plus complexes, car elle est au carrefour de 
l’anthropologie, de la sociologie, de l’Histoire et de la réglementation.
Les lieux-dits visés ici  sont les inra-communaux. Quand l’INSEE les 
répertorie, il les appelle « écarts et lieux-dits ». Mais l’INSEE qui se réfère 
aux registres communaux n’embrasse pas tout.

La première idée qu’il faut poser, c’est qu’il n’y a pas d’ « existant », car 
les appellations viennent d’abord des échanges verbaux et c’est quand il y a 
une coagulation que cela sera mis dans un registre.

Deuxième idée : il n’y a pas de « terrain » et toutes les appellations ne sont 
pas matérialisées. Si elles le sont, elles doivent être mise en « name », 
quoique dise le cadastre.

Troisième idée : les appellations sont évolutives, mais, ça devient encore plus 
compliqué, car, il n’y a pas des changements par suppression ou ajout, mais, 
aussi et surtout,  des visions différentes selon les âges. On s’en rend parfois 
compte dans la presse locale en observant les prénoms des journalistes.

Quatrième idée : il n’y aura jamais trop de lieux-dits et, si Google Mapsse met 
à changer les noms pour des appellations publicitaires ou peu usitées, (affaire 
de l’East Cut), OSM sera la norme.


Comme toute réalisation humaine, le cadastre est incomplet, inégal et doit être 
interrogé avec prudence. On y trouve des exemples amusants comme de gros 
hameaux (ou des lieux-dits non habités) coupés par une limite communae et qui 
on 2 noms légèrement diférents.
Dernier point, il m’est arrivé de mettre des lieux-dits non habités qui avaient 
été recueillis par enquête et non enregistrés par le cadastre qui ne garde (pas 
partout) que les noms de regroupement de parcelles.

La carte ne sera jamais trop chargée, c’est aux utilisateurs de filtrer les 
lieux-dits non habités (« locality »).


Christian R.
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