Le 19 nov. 07 à 19:17, Marie Jo Ooo a écrit :
Bonsoir Christophe et bonsoir à tous,
DEPREZ Christophe PREF59 a écrit :
Bonjour,
On me pose une question très pertinente.
Pourquoi ne pas travailler uniquement dans le format MSO (format de
travail et d'enregistrement sous doc par exemple) ?
Je ne trouve pas les arguments pour convaincre mon interlocuteur de
l'intérêt de travailler dans le format natif d'openoffice.org.
Merci d'avance pour votre aide.
Christophe
Je suis un peu étonnée voire agacée par ce que je viens de lire
dans ce long fil de discussion.
Je pense que toutes les réponses donnent une liste bien exhaustive
de l'intérêt de l'odt, bravo à tous, on compile et on met en ligne
(je suis sérieuse)
Ceci étant, la problématique de Christophe est toute autre.
Et là, il faudrait un peu avoir les pieds sur terre (enfin patrick,
formateur a un peu rétabli la réalité des choses- merci)
Moi je veux bien, mais je reste rêveur. D'un côté on a vraiment
l'impression que l'informatique existe depuis toujours. J'ai même du
mal à me rendre compte que je ne m'étais jamais servi d'un ordinateur
il y a à peine vingt ans. Je ne me rappelle même plus comment on
vivait avant. Et d'un autre côté, on fait comme si ça venait
d'apparaître.
Il y a vingt ans, les fichiers ne sortaient d'un réseau local que
pour passer à la photocopieuse ou à l'impression. Moi, perso, je ne
voyais pas plus loin. Puis j'ai d'abord rencontré les problèmes de
communication avec les disquettes. Puis ce fut d'ouvrir d'anciens
documents avec de nouveaux logiciels et systèmes, puis de communiquer
par le net.
C'est vrai, ce sont des casse-tête, et l'on ne prévoit pas les
problèmes qu'on va rencontrer des années à l'avance. Mais pendant
combien de décennies encore fera-t-on semblant de découvrir
l'ordinateur?
Les problèmes qu'on a rencontré, on les a résolus. Est-il si
impensable de montrer à des débutants comment? Il y a des choses à
apprendre et des efforts à faire, c'est évident. Ce n'est pas facile.
Alors autant cesser de faire croire qu'on peut y arriver sans se
prendre la tête. Mais qu'on se la prenne une fois pour toute, qu'on
apprenne comment gérer des formats et qu'on n'y revienne plus.
En étape de migration, je préconise à bon nombre de mes clients de
rester aux formats Mso, en attendant la migration totale, la
formation des utilisateurs et le déploiement de la suite partout.
Parfois, le passage à Odt peut se réaliser par service.
Dans le projet de migration, un planning précis doit être établi.
Dans l'étape finale, il doit exister une date claire de passage
pour toute l'organisation à l'ODT avec utilisation des
convertisseurs de documents et souvent désinstallation de Mso par
la même occasion.
Vouloir passer des utilisateurs en odt et d'autres en mso, c'est
courir assez vite à la catastrophe. Et c'est surtout donner des
bâtons pour se faire battre et entendre, encore une fois de trop
"c'est de la faute à Ooo - je l'ai même entendu à cause d'un
Outlook qui plantait..."
Je rappelle que le but d'un utilisateur est d'avoir un outil
performant.
Parler de l'importance de l'odt est une chose à faire et faite bien
sûr. Mais l'objectif des formations de migrations et que les
utilisateurs retrouvent leurs repère pour continuer à travailler
correctement, voir plus efficacement qu'avant. Et sachent utiliser
le pdf. Pas de devenir des experts dans les différents formats de
fichier informatique, car là, c'est de l'informatique ! Et la
bureautique doit et n'est qu'un outil, au service de nous tous,
utilisateurs, pour faire un travail et rien d'autre.
Moi, il me semble que la première chose qu'on serait en droit
d'attendre, c'est que chacun puisse travailler avec le logiciel qui
lui plaît, celui qui lui convient le mieux. Et ce n'est pas la mort
d'y parvenir.
Il ne faudrait pas oublier ce que veut dire PC, Personnal Computer,
Ordinateur Personnel. Tant que la plupart des utilisateurs ne sauront
pas se servir d'un "PC", ça voudra seulement dire qu'ils comptent sur
d'autres pour se prendre la tête à leur place, et qu'ils n'auront pas
compris de quoi il est question. Et surtout, tant qu'on croira
qu'apprendre à travailler à plusieurs, c'est se plier aux standards
du groupe, c'est qu'on n'aura pas compris que ce problème résolu, il
n'en reste plus beaucoup.
Je reprendrais pour finir une image bien banale utilisée en
formation, la corrélation avec la voiture. Je sais que je dois
mettre de l'essence et de l'huile dans ma voiture et surtout que je
dois l'emmener en révision tous les 20000. Et le reste, je m'en
contre fiche !
La mécanique, j'y connais rien, cela ne m'intéresse pas et je n'y
comprends donc rien. En revanche, il faut qu'elle roule où je dois
aller et le jour où j'en ai besoin.
Pensez toujours que des utilisateurs bureautiques (dont je fais
partie) ne sont que des conducteurs de leur traitement de texte,
rien d'autre...
Permets-moi de ne pas partager ce point de vue. C'est l'ordinateur le
robot, pas nous. Toutes nos machines et nos instrument décuplent nos
forces et nos capacités, et elles nous économisent des travaux
mécaniques, mais certainement pas l'effort intellectuel.
C'est complètement illusoire de croire ça. Et si nous y songions un
peu plus, nous nous compliquerions certainement moins la vie en
croyant la simplifier. (Nous, c'est à dire nous tous aux différents
niveaux de décision où le hasard nous place de temps en temps.)
Je ne cherche pas à faire de la vaine polémique. Il y a vingt ans, je
pensais la même chose. Depuis j'ai décuplé ma force de travail, mais
non sans un minimum d'apprentissage. Je n'aurais pas pu y parvenir
autrement, et il aurait fallu en plus un ingénieur derrière moi.
D'accord, ce que je dis ne répond pas aux questions pressantes d'un
formateur. Sans doute, c'est à mettre en situation. Ce n'est
certainement pas à perdre de vue.
Jean-Pierre Depétris
http://jdepetris.free.fr
Voilà, christophe, ma avis tout personnel et professionnel.
Ce fil aurait eu cependant plus sa place sur @discuss ;-)
A bientôt
Marie jo
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