Hi James, 

We are working on a translation, but are quite exhausted as recent events 
develop. 

Sorry for the delay…

Nattes à chat / Natacha


> Le 12 juil. 2017 à 00:47, James Heilman <jmh...@gmail.com> a écrit :
> 
> Chris do we have an EN copy of the timeline.
> 
> 2017-07-11 16:25 GMT-06:00 Chris Keating <chriskeatingw...@gmail.com>:
> 
>> I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation
>> within the movement.
>> 
>> Topics covered include:
>> * How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
>> the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some
>> of those people from the organisation, threatening them with legal
>> action, and temporarily closing its email discussion list
>> * Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
>> FDC process to cut WMFR's funding
>> * Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
>> withdrawing WMFr's chapter agreement
>> 
>> I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline:
>> https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
>> 
>> It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am
>> sure that you will be as well.
>> 
>> Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the
>> leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's
>> chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can
>> do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
>> 
>> Regards,
>> 
>> Chris
>> 
>> 
>> 
>> ---------- Forwarded message ----------
>> From: CA Wikimédia France <c...@lists.wikimedia.fr>
>> Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00
>> Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle
>> To: "M. Chris KEATING" <chriskeatingw...@gmail.com>
>> 
>> 
>> Chers membres de Wikimédia France,
>> 
>> 
>> 
>> Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines,
>> quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à
>> partie des salariés de l’association et des membres du conseil
>> d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et
>> à certains titres répréhensible par la loi.
>> 
>> 
>> 
>> Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a
>> aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles
>> et valeurs du mouvement Wikimédia.
>> 
>> 
>> 
>> Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus
>> du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance,
>> nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à
>> votre connaissance.
>> 
>> 
>> 
>> En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants
>> qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les
>> réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à
>> la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus
>> douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de
>> notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon
>> sens.
>> 
>> 
>> 
>> La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a
>> d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup
>> d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte
>> à l’image de notre association et de nos projets.
>> 
>> 
>> 
>> Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même
>> qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à
>> mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore,
>> sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre
>> activité.
>> 
>> 
>> 
>> A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir
>> d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ?
>> Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre
>> collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
>> 
>> 
>> 
>> Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association
>> et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une
>> obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons
>> avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres
>> d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des
>> argumentations morales irrecevables.
>> 
>> 
>> 
>> C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu
>> à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à
>> ses responsabilités :
>> 
>> Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont
>> été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa
>> réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi
>> de ce courrier.
>> 
>> Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes
>> qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association
>> et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
>> 
>> Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
>> 
>> 
>> 
>> Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes
>> d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées :
>> elles le seront à l’issue de cette période.
>> 
>> 
>> 
>> Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les
>> salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative
>> d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus
>> tolérée.
>> 
>> 
>> 
>> C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques
>> nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions
>> répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA
>> afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement.
>> Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et
>> condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement
>> de la situation.
>> 
>> 
>> 
>> Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert,
>> constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande
>> réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
>> 
>> 
>> 
>> Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace
>> approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce
>> sujet sont les bienvenues (c...@lists.wikimedia.fr) et seront partagées
>> et étudiées avec la plus grande attention.
>> 
>> 
>> 
>> Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi
>> œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la
>> dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les
>> membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de
>> notre communauté.
>> 
>> 
>> 
>> Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier,
>> des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières
>> semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques
>> vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
>> 
>> 
>> 
>> Bien à vous,
>> 
>> 
>> 
>> Samuel Legoff, président
>> 
>> Marie-Alice Mathis, vice-présidente
>> 
>> Édouard Hue, secrétaire
>> 
>> Florian Pépellin, administrateur
>> 
>> Émeric Vallespi, administrateur
>> 
>> 
>> 
>> Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment
>> co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas
>> participé à la rédaction de ce document.
>> 
>> 
>> 
>> Annexes
>> 
>> 1. Fonctionnement de l’association
>> 
>> 
>> 
>> Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun :
>> l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des
>> contributions. La communauté des contributeurs a établi une
>> gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son
>> sein.
>> 
>> 
>> 
>> Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de
>> soutien aux projets et à la communauté des contributeurs,
>> officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en
>> anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en
>> association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans
>> un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son
>> tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de
>> l’association), avec un référent membre de l’association.
>> 
>> 
>> 
>> L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par
>> décision des membres en assemblée générale et via le conseil
>> d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et
>> contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur
>> leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de
>> contributeur.
>> 
>> D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres
>> compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des
>> ressources humaines.
>> 
>> 
>> 
>> De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste
>> de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle
>> la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes
>> humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette
>> décision.
>> 
>> 
>> 
>> En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que
>> personne morale, représentée légalement par son conseil
>> d’administration en la personne du président. Le CA délègue la
>> fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses
>> membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente.
>> Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur,
>> dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui
>> signalent des problèmes.
>> 
>> Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA
>> alors que la direction salariée les décline dans la gestion
>> quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés
>> dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle
>> est par contre en charge des ressources humaines, y compris les
>> recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la
>> délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social
>> pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du
>> management des salariés sans passer par la direction.
>> 
>> 
>> 
>> Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des
>> pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des
>> ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme
>> relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant
>> qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer
>> l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans
>> direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration
>> d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement
>> impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et
>> d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de
>> salariés.
>> 
>> 
>> 
>> Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement
>> de l’association émergent régulièrement : assister la direction
>> pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques
>> sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de
>> sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées
>> en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui
>> laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés
>> pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire
>> condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
>> 
>> 
>> 
>> Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque
>> fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques
>> années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence,
>> opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les
>> attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
>> 
>> 
>> 
>> Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre
>> conscience que cette problématique est clairement organisationnelle
>> (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si
>> Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de
>> travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les
>> salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils
>> soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
>> 
>> 
>> 
>> Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa
>> globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même
>> rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de
>> bénévoles et de souffrance au travail.
>> 
>> La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement
>> courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps,
>> et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement
>> et son courage face aux attaques incessantes.
>> 
>> Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une
>> discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et
>> les autres chapitres.
>> 
>> 2. Situation actuelle des salariés
>> 
>> Souffrance au travail
>> 
>> Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de
>> l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
>> 
>> stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
>> 
>> stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux,
>> surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des
>> raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
>> 
>> mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur
>> et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des
>> contributeurs ;
>> 
>> crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences
>> financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures
>> à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement,
>> baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de
>> traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont
>> soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en
>> question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
>> 
>> 
>> 
>> Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y
>> compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation.
>> De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire
>> général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant
>> que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur
>> elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps
>> consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
>> 
>> 
>> 
>> Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard,
>> contributeur très actif et renommé dans la communauté.
>> 
>> Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
>> 
>> Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en
>> échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce
>> soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations
>> entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail.
>> C’est une réalité.
>> 
>> 
>> 
>> Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la
>> communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs
>> très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un
>> contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par
>> les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les
>> salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas
>> bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait
>> injuste et non conforme au droit social.
>> 
>> 
>> 
>> Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son
>> périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce
>> lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son
>> entretien préalable au licenciement en présence du délégué du
>> personnel.
>> 
>> Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les
>> faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure
>> mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui
>> l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de
>> dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur
>> d’alerte.
>> 
>> Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie
>> constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat
>> spécialiste du droit social.
>> 
>> 
>> 
>> Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques
>> que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme
>> légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à
>> Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à
>> l’avenir.
>> 
>> Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être
>> invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession
>> de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions
>> de journalisme pour l’association.
>> 
>> Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans
>> l’équipe salariée.
>> 
>> 
>> 
>> Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime
>> d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le
>> tribunal compétent et de demander sa réintégration.
>> 
>> En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique
>> ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même
>> après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son
>> employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à
>> ce devoir de loyauté envers Jules.
>> 
>> 3. Soutien des actions bénévoles
>> 
>> 
>> 
>> Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour
>> être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le
>> questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait
>> ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
>> 
>> Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par
>> l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y
>> en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer
>> du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la
>> financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser
>> certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
>> 
>> Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de
>> discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
>> 
>> 
>> 
>> Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est
>> une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la
>> volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de
>> l’association.
>> 
>> 4. Notre position par rapport à la fondation
>> 
>> Contentieux avec Christophe Henner
>> 
>> Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments
>> avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En
>> effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements
>> de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de
>> la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
>> 
>> 
>> 
>> Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
>> 
>> Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des
>> agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie
>> Martin quand il était président de Wikimédia France et donc
>> l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la
>> fondation.
>> 
>> Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du
>> CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive
>> de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses
>> agissements.
>> 
>> Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans
>> éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le
>> 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
>> 
>> Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du
>> Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur
>> part non plus.
>> 
>> Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le
>> 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas
>> répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de
>> l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée
>> le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons
>> répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
>> 
>> 
>> 
>> Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et
>> que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
>> 
>> Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs
>> d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne
>> soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et
>> assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie
>> prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
>> 
>> Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
>> 
>> Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au
>> week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous
>> résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la
>> timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
>> 
>> 
>> 
>> Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
>> 
>> 
>> 
>> Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la
>> souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à
>> Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion
>> de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur
>> encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs
>> témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan
>> Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si
>> Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de
>> détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient
>> fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin
>> qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
>> 
>> 
>> 
>> Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis
>> démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction
>> lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à
>> Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce
>> qu’en avertissant la direction.
>> 
>> 
>> 
>> Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines
>> personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors
>> d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer
>> pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au
>> sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la
>> fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre
>> chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a
>> pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de
>> Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a
>> été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise
>> que les témoignages des différentes parties n’aient pas été
>> recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de
>> la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci
>> avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles
>> montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant
>> à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
>> 
>> 
>> 
>> En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une «
>> lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et
>> n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance
>> durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos
>> diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal,
>> transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA
>> des risques encourus du fait de cette enquête.
>> 
>> Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du
>> témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline
>> ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
>> 
>> Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de
>> Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
>> 
>> Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux
>> d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une
>> victime du CA.
>> 
>> De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès
>> “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus
>> le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres
>> que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste
>> discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague
>> d’accusations de censure et d’autoritarisme.
>> 
>> Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les
>> débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé
>> en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur
>> cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps.
>> Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur
>> ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de
>> court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous
>> travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
>> 
>> Instrumentalisation par d’autres acteurs
>> 
>> Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait
>> que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la
>> direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux
>> qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et
>> leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée
>> en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations
>> arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité
>> personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à
>> désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou
>> de reprendre ces pratiques douteuses.
>> 
>> 5. La possible création d’un fonds de dotation
>> 
>> 
>> 
>> La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le
>> lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus
>> larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la
>> pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des
>> parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
>> 
>> En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie
>> d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il
>> implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la
>> communauté des contributeurs.
>> 
>> Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel
>> fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de
>> potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
>> 
>> Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de
>> dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la
>> création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la
>> structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification
>> des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue
>> d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser
>> pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux
>> fondations d'entreprise.
>> 
>> 
>> 
>> Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été
>> présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste
>> discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres
>> adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs
>> mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une
>> suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation
>> de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
>> 
>> Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre
>> le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons
>> également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations,
>> ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités
>> compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
>> 
>> ________________________________
>> 
>> Wikimédia France
>> 40 rue de Cléry
>> 75002 Paris
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