Thank you kindly, Florence, for this note and update. {{refnec}}s for everyone. Katy: 💕!
I tried translating the letter (literary NLP?) into English, posted here for commentary and annotation: https://medium.com/@metasj/a-recent-letter-from-wmfrs- board-annotated-d8e19c2bc0b (As it is not freely licensed, I'm experimenting with a non-wiki.) Help with the translation and annotation are welcome -- perhaps adding links to the appropriate section of the timeline? Regards to all, SJ 2017-07-12 20:29 GMT-04:00 Devouard (gmail) <fdevou...@gmail.com>: > Yesterday, a few hours after the whole membership of Wikimedia France was > served that litterature masterpiece from its board (ED), someone told me : > > "any wikipedian reading that letter will add a {{refnec}} at the end of > all sentences" > > > Since I was mentionned, I would like to renew my position. > I think there is a serious suspicion that the resources of the association > (paid staff time, communication tools, perhaps even big donor database) and > the image/name of the association were used for personal benefit. I also > think that if what I say is correct, there was also a questionnable use of > Wikimedia brand. > > The relevant emails are > * https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000003.html > * https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000004.html > * https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000007.html > > However, contrariwise to the letter statement ("Nous condamnons fermement > ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des > allégations infondées.") I must clarify that I believe that most of the > WMFR board knew nothing about that specific issue. In particular, it seems > the treasurer was not aware the Executive Director was actively seeking > funds for this independant non-profit-to-be. The treasurer followed-up on > my first request for clarifications, asked me information so that he could > figure out what was going on, promised to come back with information within > a day (and never did). Said treasurer resigned a few days later. > > And yes... I do have some evidence (such as a copy of the email sent to > the private donor, as well as the supporting document) and a rather > convincing rationale (which I can provide if needed, but I would prefer to > know first what my membership and legal status are). > > > > On another note... I'd like to mention that amongst the people mentionned > in that email, as well as those not explicitely mentionned but strongly > hinted, some are tough skins and other are softer. If you know well some of > them, and feel friendly toward them, send them some wikilove because they > might need it. We have been dipping in this for... months. > > Also consider visiting this page where we listed our freedom fighter staff > : https://meta.wikimedia.org/wiki/Merchandise_giveaways/Nomina > tions#Jules78120 > > > And really... thank you Katy (and the team) for the WMF statement > published yesterday. > > > Florence > > > > > Le 12/07/2017 à 00:25, Chris Keating a écrit : > >> I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation >> within the movement. >> >> Topics covered include: >> * How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating" >> the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some >> of those people from the organisation, threatening them with legal >> action, and temporarily closing its email discussion list >> * Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the >> FDC process to cut WMFR's funding >> * Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering >> withdrawing WMFr's chapter agreement >> >> I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: >> https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/ >> >> It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am >> sure that you will be as well. >> >> Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the >> leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's >> chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can >> do. I hope a better solution can be reached in the meantime. >> >> Regards, >> >> Chris >> >> >> >> ---------- Forwarded message ---------- >> From: CA Wikimédia France <c...@lists.wikimedia.fr> >> Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 >> Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle >> To: "M. Chris KEATING" <chriskeatingw...@gmail.com> >> >> >> Chers membres de Wikimédia France, >> >> >> >> Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, >> quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à >> partie des salariés de l’association et des membres du conseil >> d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et >> à certains titres répréhensible par la loi. >> >> >> >> Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a >> aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles >> et valeurs du mouvement Wikimédia. >> >> >> >> Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus >> du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, >> nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à >> votre connaissance. >> >> >> >> En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants >> qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les >> réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à >> la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus >> douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de >> notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon >> sens. >> >> >> >> La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a >> d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup >> d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte >> à l’image de notre association et de nos projets. >> >> >> >> Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même >> qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à >> mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, >> sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre >> activité. >> >> >> >> A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir >> d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? >> Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre >> collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non ! >> >> >> >> Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association >> et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une >> obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons >> avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres >> d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des >> argumentations morales irrecevables. >> >> >> >> C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu >> à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à >> ses responsabilités : >> >> Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont >> été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa >> réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi >> de ce courrier. >> >> Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes >> qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association >> et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement. >> >> Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs. >> >> >> >> Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes >> d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : >> elles le seront à l’issue de cette période. >> >> >> >> Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les >> salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative >> d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus >> tolérée. >> >> >> >> C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques >> nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions >> répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA >> afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. >> Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et >> condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement >> de la situation. >> >> >> >> Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, >> constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande >> réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons. >> >> >> >> Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace >> approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce >> sujet sont les bienvenues (c...@lists.wikimedia.fr) et seront partagées >> et étudiées avec la plus grande attention. >> >> >> >> Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi >> œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la >> dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les >> membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de >> notre communauté. >> >> >> >> Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, >> des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières >> semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques >> vérités utiles à la bonne compréhension de tous. >> >> >> >> Bien à vous, >> >> >> >> Samuel Legoff, président >> >> Marie-Alice Mathis, vice-présidente >> >> Édouard Hue, secrétaire >> >> Florian Pépellin, administrateur >> >> Émeric Vallespi, administrateur >> >> >> >> Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment >> co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas >> participé à la rédaction de ce document. >> >> >> >> Annexes >> >> 1. Fonctionnement de l’association >> >> >> >> Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : >> l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des >> contributions. La communauté des contributeurs a établi une >> gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son >> sein. >> >> >> >> Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de >> soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, >> officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en >> anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en >> association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans >> un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son >> tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de >> l’association), avec un référent membre de l’association. >> >> >> >> L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par >> décision des membres en assemblée générale et via le conseil >> d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et >> contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur >> leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de >> contributeur. >> >> D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres >> compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des >> ressources humaines. >> >> >> >> De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste >> de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle >> la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes >> humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette >> décision. >> >> >> >> En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que >> personne morale, représentée légalement par son conseil >> d’administration en la personne du président. Le CA délègue la >> fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses >> membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. >> Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, >> dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui >> signalent des problèmes. >> >> Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA >> alors que la direction salariée les décline dans la gestion >> quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés >> dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle >> est par contre en charge des ressources humaines, y compris les >> recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la >> délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social >> pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du >> management des salariés sans passer par la direction. >> >> >> >> Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des >> pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des >> ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme >> relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant >> qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer >> l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans >> direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration >> d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement >> impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et >> d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de >> salariés. >> >> >> >> Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement >> de l’association émergent régulièrement : assister la direction >> pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques >> sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de >> sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées >> en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui >> laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés >> pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire >> condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal. >> >> >> >> Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque >> fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques >> années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, >> opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les >> attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux… >> >> >> >> Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre >> conscience que cette problématique est clairement organisationnelle >> (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si >> Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de >> travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les >> salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils >> soient ou non membres de la communauté des contributeurs. >> >> >> >> Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa >> globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même >> rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de >> bénévoles et de souffrance au travail. >> >> La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement >> courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, >> et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement >> et son courage face aux attaques incessantes. >> >> Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une >> discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et >> les autres chapitres. >> >> 2. Situation actuelle des salariés >> >> Souffrance au travail >> >> Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de >> l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus : >> >> stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ; >> >> stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, >> surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des >> raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ; >> >> mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur >> et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des >> contributeurs ; >> >> crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences >> financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures >> à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, >> baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de >> traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont >> soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en >> question, voire entendent que « des têtes vont tomber ». >> >> >> >> Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y >> compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. >> De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire >> général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant >> que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur >> elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps >> consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés. >> >> >> >> Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, >> contributeur très actif et renommé dans la communauté. >> >> Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard >> >> Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en >> échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce >> soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations >> entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. >> C’est une réalité. >> >> >> >> Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la >> communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs >> très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un >> contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par >> les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les >> salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas >> bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait >> injuste et non conforme au droit social. >> >> >> >> Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son >> périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce >> lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son >> entretien préalable au licenciement en présence du délégué du >> personnel. >> >> Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les >> faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure >> mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui >> l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de >> dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur >> d’alerte. >> >> Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie >> constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat >> spécialiste du droit social. >> >> >> >> Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques >> que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme >> légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à >> Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à >> l’avenir. >> >> Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être >> invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession >> de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions >> de journalisme pour l’association. >> >> Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans >> l’équipe salariée. >> >> >> >> Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime >> d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le >> tribunal compétent et de demander sa réintégration. >> >> En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique >> ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même >> après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son >> employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à >> ce devoir de loyauté envers Jules. >> >> 3. Soutien des actions bénévoles >> >> >> >> Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour >> être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le >> questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait >> ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées. >> >> Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par >> l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y >> en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer >> du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la >> financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser >> certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata. >> >> Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de >> discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association. >> >> >> >> Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est >> une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la >> volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de >> l’association. >> >> 4. Notre position par rapport à la fondation >> >> Contentieux avec Christophe Henner >> >> Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments >> avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En >> effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements >> de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de >> la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés. >> >> >> >> Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain. >> >> Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des >> agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie >> Martin quand il était président de Wikimédia France et donc >> l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la >> fondation. >> >> Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du >> CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive >> de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses >> agissements. >> >> Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans >> éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le >> 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse. >> >> Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du >> Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur >> part non plus. >> >> Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le >> 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas >> répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de >> l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée >> le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons >> répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant. >> >> >> >> Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et >> que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire. >> >> Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs >> d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne >> soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et >> assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie >> prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude. >> >> Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences >> >> Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au >> week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous >> résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la >> timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements. >> >> >> >> Cependant, nous tenons à rappeler certains points. >> >> >> >> Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la >> souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à >> Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion >> de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur >> encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs >> témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan >> Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si >> Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de >> détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient >> fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin >> qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end. >> >> >> >> Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis >> démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction >> lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à >> Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce >> qu’en avertissant la direction. >> >> >> >> Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines >> personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors >> d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer >> pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au >> sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la >> fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre >> chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a >> pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de >> Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a >> été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise >> que les témoignages des différentes parties n’aient pas été >> recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de >> la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci >> avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles >> montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant >> à affaiblir notre association, mais sans fondement réel. >> >> >> >> En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « >> lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et >> n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance >> durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos >> diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, >> transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA >> des risques encourus du fait de cette enquête. >> >> Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du >> témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline >> ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements. >> >> Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de >> Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons. >> >> Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux >> d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une >> victime du CA. >> >> De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès >> “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus >> le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres >> que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste >> discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague >> d’accusations de censure et d’autoritarisme. >> >> Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les >> débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé >> en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur >> cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. >> Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur >> ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de >> court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous >> travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA ! >> >> Instrumentalisation par d’autres acteurs >> >> Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait >> que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la >> direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux >> qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et >> leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée >> en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations >> arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité >> personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à >> désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou >> de reprendre ces pratiques douteuses. >> >> 5. La possible création d’un fonds de dotation >> >> >> >> La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le >> lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus >> larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la >> pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des >> parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre. >> >> En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie >> d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il >> implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la >> communauté des contributeurs. >> >> Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel >> fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de >> potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel. >> >> Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de >> dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la >> création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la >> structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification >> des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue >> d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser >> pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux >> fondations d'entreprise. >> >> >> >> Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été >> présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste >> discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres >> adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs >> mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une >> suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation >> de l'association, à des fins personnelles indirectes ». >> >> Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre >> le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons >> également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, >> ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités >> compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation. >> >> ________________________________ >> >> Wikimédia France >> 40 rue de Cléry >> 75002 Paris >> France >> www.wikimedia.fr >> >> >> Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France >> >> _______________________________________________ >> Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wik >> i/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wik >> i/Wikimedia-l >> New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org >> Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, >> <mailto:wikimedia-l-requ...@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe> >> >> > > _______________________________________________ > Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wik > i/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia-l > New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org > Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, > <mailto:wikimedia-l-requ...@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe> > -- Samuel Klein @metasj w:user:sj +1 617 529 4266 <(617)%20529-4266> _______________________________________________ Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, <mailto:wikimedia-l-requ...@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe>