De la part de notre ami Claude :
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Aussi étrange que ça puisse paraître, l'Armée de l'Air Française a
effectivement abattu mon excellent bombardier AMIOT 351 à l'échelle
1/11^ème , pourtant dûment pourvu de ses cocardes nationales, avec un
authentique TRANSALL à l'échelle 1/1 !...
Comment est-ce possible ?? Alors que je volais tranquillement dans mon
champ seulement peuplé de quelques moutons, à une altitude de l'ordre de
10 à 15 mètres, je vis tout à coup sortir de nulle part (en fait venant
de la mer) un TRANSALL de l'Armée de l'Air, quasiment en radada, à une
altitude de l'ordre de 50 mètres au maximum...dans l'instant et compte
tenu de la différence d'altitude, je n'ai pas été alarmé plus que
ça...mais quelques secondes plus tard mon modèle est parti en vrille à
la verticale et s'est écrasé dans un arbre !
Que s'est-il passé ? Sur le moment j'ai pensé à une interférence avec la
radio de l'avion ; à la réflexion, cette hypothèse ne tient pas car je
suis équipé en 2,4 Ghz qui est (théoriquement) insensible à ces
phénomènes. De plus, si tel était le cas, l'interférence se serait
produite _avant_l'arrivée de l'avion ; la seule hypothèse qui tienne la
route (et dont en fait je suis sûr), c'est la turbulence de sillagequi,
comme chacun sait, se situe derrière tout engin volant...cette
turbulence de sillage qui a tué tant de pilotes amateurs (ou non), était
évidemment imparable pour un modèle réduit de 2,2 m pesant 4 kg !
Maintenant, que faisait ce TRANSALL à 50 m d'altitude au dessus d'une
calme vallée du Cap Corse et en dehors de toute zone contrôlée militaire
ou civile ?? Pour le lui demander, j'aurais dû noter son n°...mais je
n'ai pas eu le temps !
Modélistes, Bons Vols, et méfiez vous de l'Armée de l'Air qui ne vous
veut pas toujours du bien !...
Fait à Sisco, le 25 mars 2012
Claude Tisserand
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Epilogue de cette histoire :
L'Amiot, perché dans son chêne à une hauteur respectable narguais son
constructeur, qui, vu son âge, n'osait pas grimper dans l'arbre salvateur.
La chance voulu qu'un jeune, élagueur de profession, passa par là et en
2 enjambées, alla cueillir l'oiseau abimé, mais réparable ...
comme quoi, chance ou malchance ...
pat_2b