Bonjour Claude,

Tpon hypothèse de turbulences de sillage semble confirmée par la même mésaventure que j'ai connue, non pas en Corse, mais dans la Vallée de la Durance, entre Gap-Tallard et Sisteron
La différence c'est que l'aéronef a terminé dans un champ d'avoine après avoir été bien secoué....et que j'étais accroché dessous :


J'étais à 800 m sol quand l'aéronef militaire à hélices a croisé ma route, à 1km environ,  mais j'ai persisté à maintenir mon cap......
Là je ne peux pas dire qu'il n'était pas où il fallait, ils ont même été sympas, un hélico (militaire toujours) est venu me survoler pour voir mon état, certainement prévenu par le pilote de l'avion qui lui, a du se douter que j'allais aller au tapis

Pour ce qui est de ton Transal, on sait que l'armée fait comme elle veut ! Chez nous, dans le Vercors, ce sont les chasseurs dont nous avons la trouille, ils passent souvent au ras des crêtes où nous grattons

Paul

Le 26/03/2012 14:53, Pat_2b a écrit :
De la part de notre ami Claude :

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Aussi étrange que ça puisse paraître, l'Armée de l'Air Française a effectivement abattu mon excellent bombardier AMIOT 351 à l'échelle 1/11ème, pourtant dûment pourvu de ses cocardes nationales, avec un authentique TRANSALL à l'échelle 1/1 !...

Comment est-ce possible ?? Alors que je volais tranquillement dans mon champ seulement peuplé de quelques moutons, à une altitude de l'ordre de 10 à 15 mètres, je vis tout à coup sortir de nulle part (en fait venant de la mer) un TRANSALL de l'Armée de l'Air, quasiment en radada, à une altitude de l'ordre de 50 mètres au maximum…dans l'instant et compte tenu de la différence d'altitude, je n'ai pas été alarmé plus que ça…mais quelques secondes plus tard mon modèle est parti en vrille à la verticale et s'est écrasé dans un arbre !

Que s'est-il passé ? Sur le moment j'ai pensé à une interférence avec la radio de l'avion ; à la réflexion, cette hypothèse ne tient pas car je suis équipé en 2,4 Ghz qui est (théoriquement) insensible à ces phénomènes. De plus, si tel était le cas, l'interférence se serait produite avant l'arrivée de l'avion ; la seule hypothèse qui tienne la route (et dont en fait je suis sûr), c'est la turbulence de sillage qui, comme chacun sait, se situe derrière tout engin volant…cette turbulence de sillage qui a tué tant de pilotes amateurs (ou non), était évidemment imparable pour un modèle réduit de 2,2 m pesant 4 kg !

Maintenant, que faisait ce TRANSALL à 50 m d'altitude au dessus d'une calme vallée du Cap Corse et en dehors de toute zone contrôlée militaire ou civile ?? Pour le lui demander, j'aurais dû noter son n°…mais je n'ai pas eu le temps !

Modélistes, Bons Vols, et méfiez vous de l'Armée de l'Air qui ne vous veut pas toujours du bien !...

Fait à Sisco, le 25 mars 2012

Claude Tisserand

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Epilogue de cette histoire :

L'Amiot, perché dans son chêne à une hauteur respectable narguais son constructeur, qui, vu son âge, n'osait pas grimper dans l'arbre salvateur.

La chance voulu qu'un jeune, élagueur de profession, passa par là et en 2 enjambées, alla cueillir l'oiseau abimé, mais réparable ...

comme quoi, chance ou malchance ...

pat_2b

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