Je vois. Donc dans mon cas, normalement, je ne serai pas embêter par ce choix, même s'il n'est pas "cohérent" avec ce pour quoi les PI/PA ont été pensés.

Merci beaucoup pour l'info, ça m'évitera de mal dormir cette nuit :)

Alexis

Le 15/03/2019 à 21:08, Hugues Voiturier a écrit :
Grosso modo, voilà la vision que j’en ai :

PA : Destiné aux opérateurs assignant des blocs sur leur propre AS et avec un 
routage cohérent et agrégé, donc normalement pas fait pour être désagrégé dans 
la DFZ (enfin, c’est mon avis)
PI : Destiné aux clients finaux désireux d’être multihomés. Le RIPE assigne les 
plus petits ranges possibles (/48)

Pour toi, a mon sens, tant que tu ne désagrèges pas tes préfixes comme un 
cochon, ça devrait bien se passer.
Je ne sais pas si des gens filtrent les désagrégations de PA, dans la vraie 
vie, ni même si c’est une bonne pratique.

PS : Il existe des manières propres de régionaliser ses préfixes sans faire 
d’update dans la DFZ, si besoin.

Hugues
AS57199 - AS50628

On 15 Mar 2019, at 19:35, Alexis <a...@gen-ip.fr> wrote:

Mmmm

Vous me faites peur, à parler de filtrer certaines IPv6 PA mais pas PI.

Lorsque nous avons commandé notre lot d'IPv6 à RIPE, on avait demandé une tranche IPv6 PI 
et on nous avait répondu "vous avez demandé un PI. Si vous prenez un PA ce sera 
exactement pareil mais vous aurez un /29 au lieu d'un /32. On est gentil donc on annule 
votre demande de PI, refaites une demande de PA svp.".

Je n'avais pas les compétences pour savoir ce que ça impliquait à l'époque, 
donc j'ai juste demandé le PA au lieu du PI (je n'ai toujours pas ces 
compétances :)). Et puis comme c'est RIPE qui me l'a dit, j'ai fait confiance.
J'étais parti du principe qu'au final, un PI et un PA sont identiques 
"techniquement", à partir du moment où on a son propre ASN et qu'on annonce son 
propre préfixe IPv6 pour son propre réseau d'entreprise.

Me serais-je trompé ?

(j'en profite pour saluer ce thread. Y'a beaucoup de bruit et de chamailleries, 
mais la quantité d'infos apportées reste fantastique. D'ailleurs, si un wiki 
voit le jour, je serai le premier à y lire tout le contenu. Pour l'instant, 
avec la quantité d'adresses qu'on a, j'ai déjà du mal à savoir comment je peux 
faire mon plan d'adressage v6 efficacement sans me tirer une balle dans le pied 
et avoir à me trainer, dans 10 ans, un boulet pénible).

Alexis

Le 15/03/2019 à 19:14, Hugues Voiturier a écrit :
Combat d'arrière garde; c'est naturel qu'il y ait moins de fragmentation dans 
la DFZ IPv6 : les allocations initiales ont souvent été faites bien plus 
généreusement que pour IPv4, donc l'org qui a besoin de s'étendre n'a pas 
besoin de demander après-coup un autre préfixe.
D’ailleurs j’en profite pour hijacker, non pas des préfixes, mais le thread.

Amis NetOps, est-ce que vous filtrez au delà de /32 sur les blocs non PI en 
IPv6 ? Parce que j’ai une certaine quantité de gros sagouins qui m’annoncent 
une foulitude de /48 continus issus de PA (coucou AS174, on te voit tu sais).

Hugues
AS57199 - AS50628

On 15 Mar 2019, at 18:56, Michel Py <mic...@arneill-py.sacramento.ca.us> wrote:

Michel Py a écrit:
On en est donc revenu à faire exactement la même chose que pour IPv4 : pour 
multihomer , un
annonce un préfixe (de plus) dans la DFZ. Donc maintenant il faut non seulement 
se taper 1
million (dans pas trop longtemps) de préfixes dans la DFZ IPv4 plus la DFZ 
IPv6, dont les
préfixes consomment 2 fois plus de TCAM que les IPv4.
Samuel Thibault a écrit :
Mais ils sont moins fragmentés a priori. Dans quelle mesure, il faudrait 
mesurer.
Combat d'arrière garde; c'est naturel qu'il y ait moins de fragmentation dans 
la DFZ IPv6 : les allocations initiales ont souvent été faites bien plus 
généreusement que pour IPv4, donc l'org qui a besoin de s'étendre n'a pas 
besoin de demander après-coup un autre préfixe.


David Ponzone a écrit :
Tu verrais une autre solution ?
Michel Py a écrit :
Oui, concevoir le protocole simplement. K.I.S.S.
Exemple : FTP. Mal conçu, il utilise 2 ports et il y a à l'intérieur du paquet 
des informations
à propos de l'adresse source qui rend nécessaire un ALG NAT qui re-écrit ces 
infos.
Exemple : Telnet. Bien conçu, le serveur se base sur l'IP source qu'il voit, 
donc
qui a déjà été modifiée par NAT, çà marche avec double NAT sans probléme.
Samuel Thibault a écrit :
Et pour le p2p ?
CGNAT / P2P bien conçu, on alloue certains ports à chaque client :
Exemple on te donne 100.64.3.200, et automatiquement on forwarde les ports 
20000 à 20099 donc tu peux utiliser ces ports pour héberger les services que tu 
veux.
100.64.3.201 aura les ports 20100 à 20199, quelque chose comme çà.
Cà ne t'enlève pas samuel.dynip.com:20000

Michel.


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