C’est peut-être parce que je viens du réseau, et que j’ai commencé en 95, à une 
époque où les SLA non respectés coûtaient des fortunes à France 
Telecom/Worldcom/MCI/TD/Siris/autres, mais un SLA n’a de valeur que si ie 
fournisseur s’engage contractuellement à payer des pénalités.

En hosting, c’est probablement une notion historiquement moins regardée car les 
incidents restent rares.

Pour moi, un SLA en hosting, ça doit coûter X mois d’abonnement pour une 
coupure de plus de 4h, et pour une coupure de 24H, on doit arriver à 2/3 ans 
d’abonnement, parce que ça doit jamais arriver.
Mais ce SLA n’a de sens que si le fournisseur craint de le payer à un grand 
nombre de clients (comme France Telecom sur les Transfix il y a 20 ans) et/ou 
que le prix de ce service est élevé voir très élevé.
Si dans le DC, y a 100 000 clients sans SLA, et 5 qui se paient le super 
service avec SLA, j’ai peur que ça soit pas une grosse pression.
Donc j’aurais tendance à me méfier du SLA d’un fournisseur qui construit 99% de 
son CA sur des offres sans SLA.

> Le 18 mars 2021 à 09:44, Julien Escario <julien.esca...@altinea.fr> a écrit :
> 
> 
> Exemple : j'ai un client qui était en cours de migration sur une infra
> qu'on lui a monté chez nous : pas de bol, ce qui tournait bien, n'avait
> pas de soucis de perf ou de problème immédiat de redondance était à
> SBG2. des machines physiques avec une grosse partie du stockage en
> NAS-HA. Pourquoi on est passés à côté ? Parce que le service NAS-HA, il
> est vendu sur la page comme quasi-indestructible avec des SLA de malade
> en dispo, du backup, etc ...
> 


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