> Toussaint OTTAVI a écrit :
> C'est juste que je me sens parfois un peu largué dans le monde actuel.

Pas plus que les jeunes, sauf que eux ils se sentent pas largués parce qu'ils 
n'ont pas connu l'évolution.
La raison pour laquelle tu te sens largué est parce que tu te rappelles de 
l'époque où on pouvait encore avoir une vision globale de l'informatique et du 
réseau et être relativement potable dans la majorité des domaines, ce qui a 
cessé d'être le cas depuis longtemps.

Windows, Intel et Microsoft, tu peux pas éviter. Cisco tu peux pas éviter non 
plus.


> Sans parler de l'omniprésent C, que mon cerveau a toujours refusé
> d'intégrer (illisible, illogique, intrinsèquement dangereux).

Pour moi C ça va encore (à petite échelle), quoi que pour la partie illisible 
et dangereux je suis d'accord, mais c'est un compromis entre la vitesse 
d'exécution de l'assembleur et la facilité du Pascal (mon favori). C++  et C# 
je m'y suis jamais vraiment mis. La programmation orientée objet j'ai du mal 
aussi; j'ai fait un peu de VB, mais j'ai du mal.
Le problème aujourd'hui c'est qu'il y a trop de choses. Au boulot, je fais (pas 
dans l'ordre) : Python, Perl, C, VB, Powershell, Batch (bon maintenant c'est 
plus MS-DOS .bat, c'est devenu .cmd command line, mais dans le temps on 
m'appelait batman, il y avait une raison), Go, Tcl, Sh.
 
Et ça ce n'est que pour supporter le réseau, mon métier c'est l'ingénierie de 
réseau donc c'est switch, routeur, pare-feu, cuivre, fibre, wifi, VLAN, IP, 
VPN, SIP, SNMP, OSPF, EIGRP, BGP, IOS, QOS, IPSEC, SSH, etc. Je ne me sens pas 
largué, mais ça fait longtemps que je ne peux plus approfondir plus de 2 ou 3 
choses en même temps.

Le temps où on écrivait du code sur un processeur 8 bits à 1 MHz avec un jeu de 
100 instructions et quelques malheureux Kilos de mémoire, sans système 
d'exploitation, par rapport à ce qu'on a aujourd'hui, c'est la même différence 
qu'entre une bactérie et un humain. Et ça a évolué de la même façon aussi : à 
grands coups d'erreurs et d'échecs, et pas en favorisant le plus beau, le plus 
rapide, le plus fort ou le plus sympa. En favorisant le plus coriace ou 
adaptable, celui qui survit.


> Vincent Habchi a écrit :
> Pour ceux qui ne le sauraient pas, le bruit « caractéristique » des disks ][ 
> au boot était dû au fait
> qu’à cette époque héroïque, les contrôleurs de disquettes n’existaient pas. 
> Le formattage était donc 
> fait en soft, et un octet quelque part dans la RAM stockait la position 
> courante de la tête de lecture
> parmi les 80 possibles. Mais évidemment, au boot, cet octet ne contenait plus 
> rien. Comment faire ?
> Réponse : demander à la tête de revenir 80 fois en arrière, quitte à heurter 
> 79 fois consécutivement
> la butée. Seul moyen de s’assurer que la tête était bien revenue sur la piste 
> 0...

Le Disk ][ n'avait d'ailleurs que 35 pistes... C'était un disque en plastique 
avec un sillon en spirale, et le clac clac clac c'était le bruit du doigt qui 
sautait du sillon quand le bras arrivait en butée.

> (2) Locksmith

:-D
Souvent l'intérêt d'un jeu sur disquette n'était pas de jouer (il y en avait 
des carrément nuls) mais de le déplomber pour faire une copie illégale de la 
disquette, c'était bien plus rigolo.

Michel.


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