Le 23 mai 09 à 20:52, Etienne a écrit :

> ne faut-il pas avoir une altitude de référence ? Je doute que  
> chaque OSMeurs se rendent sur la plage à Marseille pour le faire.

Chaque station météo et chaque aéroport donne la pression  
atmosphérique du moment (et son alti),
sous réserve de "aucune garantie".

Pour les ports maritimes, c'est plus difficile :
Depuis qu'il y a le gps, la fm et le radar embarqué,
dans beaucoup de capitaineries de port il n'y a plus de baro...

Port de Porto-Vecchio : "Ah, oui, on avait un baro, dans le temps,
mais il est cassée depuis bien quinze ans,
vous êtes le premier à nous en demander.
Si vous voulez, on téléphone à la base militaire".
Eux on volontiers donné leur pression barométrique,
mais ne connaissaient pas leur alti...
et bien sûr impossible de m'y caler,
puisque accès civil strictement interdit :-)

Depuis, si le besoin se laisse prévoir,
j'emmène en déplacement chantier mon vieux Torricelli
        avec flotteur et affichage démultipliée,
        lecture au nonio (il vient de mon ancienne école),
un barographe anéroïde (il doit dater de mon arrière-grand-père...),
et le gps rando Magellan, qui, en plus de l'alti gps
        a un baro atmosphérique.
Ça, plus l'almanac maritime (pour connaître l'alti du point ou on cale,
en fonction de la mire du port, qui elle est repérée, calée...
permet, de se démerder à peu près.

Mais 'faut pas se leurrer...
Même si on "recoupe" plusieurs moyens de mesure baro,
ça reste approximatif,
dû aux variations atmosphériques.

Le mieux est par temps "stable" (haute pression, au centre d'un anti- 
cyclone),
entre deux heures et quatre heures du mat', vent zéro. Faut faire  
viite :
Monter le matos dans un caisson "placard" de 20 cm de polystyrène,
avec une batterie+ampoule+thermostat, comme maintien de la température,
laisser s'acclimater le matos durant plusieurs heures "en bas",
vérouiller le thermostat, scotcher 'étanche',
aller là-haut, caler vertical, ouvrir, et vite lire/noter,
rescotcher, redescendre au point de départ, re-lire/noter,
puis moyenne.

Inutile d'espérer quoi que ce soit, de mesures alti baro,
par "temps de traîne", sous des "fronts" ou sous une occlusion.

Et même...
En ma jeunesse j'avais fait mes 5000 mètres dessus départ, en planeur,
avec une Rhönlerche (chiffre de glisse 1/9)
avec à bord un barographe calibré homologué scellé plombé le matin-même,
atterrissage au point de départ, sur les mêmes pâquerettes
depuis lesquelles j'avais décollé (treuil),
sur une "grande vague" (trois lentiscularis, autrement ciel bleu- 
foncé, pas un nuage)
suis monté à plus de six mille baro dessus point de départ, pure  
merveille !
Ça  faisait 7000 + dessus niveau de la mer.
Un peu de blêmes d'oxygène, houïa, c'est pire que de la morphine...
et crément froid, là-haut,

et à l'atterrissage, ce baro hight-tech gentiment indiquait,
que j'atterrissais à soixante-dix mètres sous le sol... ;-)

Plusieurs jours à l'hosto because engelures et blêmes respiratoires,
et une gueulante de mon 'père' qui m'avait bien averti,
de m'arrêter à 5200 baro
(deux cents de plus que demandé,
        pour la sécurité d'imprécision du baro)
et de illico piquer du nez
        pour rallier des altitudes moins hostiles...
---

Tout cela seulement pour dire,
qu'il est illusoire, d'espérer que nous osmeurs
arriverons à des lectures d'alti "précises",
peu importe de quelle façon qu'on s'y prenne.

Et que pour nous, avec nos gps,
la mesure barométrique n'est pas une alternative,
bien au contraire.

Pour l'instant,
si on ne veut pas investir des moyens démesurés,
le "z" qu'indique le gps de randonnée,
est encore le "moins mauvais"
(en attendant le système européen...).

Amicalement
Gerhard
---
(quelle galère, de lire ces centaines de mails du  week-end,
j'étais absent, en déplacement...)
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