Le 24/03/2010 09:03, Lord Awikatchikaen a écrit :
> Je peux comprendre l'intérêt des relations B > A et B > Abis. Mais 
> pourquoi faire deux relations pour l'aller et le retour sur un même 
> parcours? les tag "forward:stop" et"backward:stop" devrait suffire à 
> décrire les deux sens de circulation.
Deux raisons :
* technique : simplicité de maintenance,
* stratégique : Loi de Metcalfe

Pour moi, les itinéraires les arrêts dans le centre ville de Besançon 
sont différents selon le sens (voir par exemple la ligne 1 sur
http://3liz.fr/public/osmtransport/index.php?country=France&location=Besan%C3%A7on
et
http://78.46.81.38/api/sketch-line?network=Ginko&ref=1&correspondences=100&font-size=10
Il m'est plus facile de vérifier l'intégrité l'exaustivité, donc 
d'assurer la maintenance dans JOSM, avec des routes correspondant à un 
voyage.
Dans les relations, j'ai l'item 'relation ("1. Orchamps > 
Châteaufarine)', je sélectionne (le cas échéant, je télécharge les 
éléments manquants ) et j'ai, surligné à l'écran, tout ce qui concerne 
cette relation, voies, arrêts. La vérification est plus facile !
Orchamps > Châteaufarine : OK. Je passe à Châteaufarine > Orchamps. OK. 
La ligne est bonne, propre.
Il est vrai que dans la relation, j'ordonne aussi les segments. Plus 
facile ainsi de suivre et d'intégrer des boucles (le cas hier avec la 
ligne 27 qui dessert l'hôpital Mingoz, boucle pas encore représentée 
dans OSMTransport). Avec ce schéma, le segment parcouru deux fois est 
mis deux fois. Sans ce schéma, ça n'a pas de sens de le mettre deux fois.

La description est hyper-réaliste, trop riche ?
Certes je ne fais pas un outils pour navigation pour les chauffeurs de 
bus. Mais est-ce que je connais tous les usages qui seront tirés de la 
richesse des données ? Avec ce schéma hyper-réaliste, on (pas moi) 
pourra faire des statistiques sur les longueurs de lignes et autres 
idées que je n'ai même pas. Sans ce schéma, difficile. Si les données 
sont pauvres, les usages seront pauvres, voire absents, si les données 
sont riches (nombreuses et signifiantes) les usages se multiplieront et 
se diversifieront. Et les données viendront. C'est la loi de Metcalfe 
(cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Metcalfe)

Si Besançon est mappé avec cette richesse, les devs (3Liz ?) auront une 
(petite, Besançon n'est pas grand) base de test pour ces nouvelles 
applications, pour les outils de gestion de qualité...
Je fais de la carto sur OSM pour combler un retard sur la liberté des 
données, mais aussi pour anticiper les applications qui pourront être 
faites avec des données libres.

Quel intérêt voyait-on à entrer la hauteur du bâtit, il y a un an ? La 
feature image de la semaine (que j'avais proposé ;-) est en train de 
démontrer le bien fondé de ce type d'info.

Ma question pour les transports, c'est : Comment représenter la 
complexité du réseau RER-Île de France avec ce modèle. Qui osera se lancer ?
Je crois que la clef est dans ce modèle et dans l'usage des noms de 
mission : AJAC, EKLI, EKIL, EFLA, EFOR, VICK
Du boulot !

Au fait, il y a aussi quelques outils sur le wiki pour gérer l'avancée 
de ce genre de cartographie :
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Besan%C3%A7on/Ginko#1

Bon courage !
--
FrViPofm

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