2010/5/13 Guillaume Allegre <allegre.guilla...@free.fr>

>
> On a déjà la base des sites géodésiques comme exemple pas trop compliqué,
> et
> on ne sait toujours pas quoi faire pour les corrections automatiques.
> Je ne doute pas que ça va venir, mais ça va donner du travail.
>
>
J'ai des doutes sur un outil "générique". Les formats, la variété des
sources et le filtrage des données font que chaque cas est particulier. On
le voit en comparant par exemple l'import Corine et IGN. Cela ne converge
qu'une fois le fichier .osm créé et l'appel à un programme de type
bulk_upload. La périodicité des mises à jour doit aussi poser question. Si
les données doivent être rafraichies chaque jour, alors il ne faut pas
importer. On le voit par exemple avec le projet des stations essences et
l'affichage des prix.

Plus généralement pour les mises à jour, il faut chercher le "maître
d'oeuvre", celui qui est le mieux à même de mettre à jour ces données et là
encore, c'est au cas par cas.
Pour les limites des parcs régionaux ou des communes (type boundary), c'est
l'organisme en charge de ces limites qui met à jour et à nous de s'adapter.
Toute modification dans OSM relève de l'erreur ou d'une anticipation. Comme
on ne peut distinguer automatiquement entre les deux, il faut annuler ce
genre de modifs manuelles et plannifier des mises à jour régulières (genre
une fois par an) par une personne qualifiée (et bien documentée sur le
wiki).
Pour les repères IGN, c'est l'IGN qui est maître d'oeuvre. C'est eux qui
placent de nouveaux repères ou qui constatent leur disparition. Ils le font
bien mieux que quelques contributeurs OSM éparpillés sur un vaste territoire
comme la France. C'est pourquoi il faut annuler automatiquement toutes
modifications dans OSM sur ces nodes et surtout, ne pas créer des objets
dans OSM si les fiches IGN les signalent comme disparus sur le terrain !
Après annulation, il faut envoyer un message à ce contributeur pour lui
expliquer que s'il veut signaler l'église ou la tour ou quoi que ce soit, il
doit le faire avec ses propres données. Il faut être très stricts sur ce
point sinon la base osm et les données de référence vont rapidement
divergées et devenir incontrolables. Pour une surveillance automatique,
Etienne a tous les outils à disposition : la base originale et des extrait
du planet pour comparer. Il faut juste coder un retour arrière dans
l'historique de l'élément modifié (ne pas annuler un changeset complet) et
d'envoyer le message au contributeur pour lui dire de ne pas toucher à cet
objet, ni de l'intégrer dans autre chose.
La seule alternative à terme sera d'effacer tous les points géodésiques pour
refaire un import propre.

Mais il faut que ce type d'imports bloqués reste très limité parce que c'est
contraire à l'esprit d'OSM. Si dans les années à venir, nous nous montrons
incapables de gérer ces points géodésiques, il faudra tout simplement les
virer et les proposer au téléchargement dans un fichier séparé d'OSM (ou un
mashup). Le pire serait de les laisser dans la base, qu'ils soient déplacés
et qu'on laisse croire que ce sont encore des points de repères fiables.
J'aimerais que ceux qui ont fait cet import prennent leurs responsabilités
et ne s'en lavent pas les mains ensuite.

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