Le 02/09/2011 01:16, Pieren a écrit :
> Il faut comprendre que pour Christian, le problème est l'emploi du mot
> "licence" qui, pour lui, est peut-être trop lié à "logiciel" ou
> "culture du libre". Il trouve que le terme "données libres" est mieux
> adapté.

A moins que le problème dans l'emploi du mot "licence" c'est qu'il
implique nécessairement un cadre juridique particulier (celui de la
propriété intellectuelle) et une forme juridique particulière (le
contrat de licence). Si c'est bien le problème que cela pose à
Christian, alors cela mériterait une explication : en quoi serait-ce un
problème ? J'irais jusqu'à avancer cette hypothèse quant à une cause des
remarques de Christian : veut-il éviter que l'objet social de
l'association ne justifie un système juridique ? Préfèrerait-il qu'il
s'agisse d'une définition plutôt philosophique que juridique ? Est-ce
Christian aurait-il peur que l'objet social de l'association soit
interprété comme un soutien implicite au système actuel des droits
d'auteur (qui rend nécessaire les licences alors que l'information
serait "libre par nature" ou, au moins, par volonté philosophique) ?

Personnellement, quand je lis "données libres", je ne pense pas
"instruments du droit d'auteur" (les licences) mais plutôt "philosophie
du libre" telle que décrite par RMS : les 4 libertés informatiques
fondamentales, etc. mais appliquées aux données. De là à formuler
explicitement les 4 libertés qui rendent des données libres dans l'objet
social de l'association, il y a un pas que la Fondation ne semble pas
avoir déjà franchi...

Bon, pas sûr que mes remarques fassent avancer le débat... :(

> Bon, moi je trouve qu'il coupe les cheveux en quatre parce que si les
> données sont libres, c'est bien parce qu'il y a une licence libre
> derrière et que des données libres sans licence libre, ça n'existe
> pas.
> "licence" n'implique pas forcément "logiciel". Mais bon, c'est à
> chacun de voir...

Je suis d'accord sur le fait que licence n'implique pas forcément logiciel.

Quant au coupage de cheveux en quatre, une librologie récente sur le
framablog me fait penser que ça peut avoir de bons côtés :

(Librologie 1 : Les mots interdits de Richard Stallman)
http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/23/librologies-rms

> On a bien compris que tu n'es pas d'accord avec la définition
> généralement admise de "crowdsourcé" alors que partout, mais vraiment
> partout et dans toutes les langues, on parle de Google Map Maker comme
> exemple de crowdsourcing. Regarde un peu les définitions du
> crowdsourcing et tu ne trouveras nul part qu'il est dit que cela doit
> constituer la "source principale".

Oui, mais c'est pas juste parce que notre crowdsourcing à nous il est
plus gros que le leur. :)

Plus libre, en tout cas.

-- 
Jean Millerat
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