Toute petite réponse d'un gars qui met pas vraiment les mains dans le cambouis du clavier… Si j'ai dans la base un numéro 215 et un numéro 235, j'arriverais surement aussi bien à interpoler un numéro 225 que si j'ai juste des données d'interpolation entre le numéro 205 et le 275, non ?
Bon, je m'interroge encore sur l'intérêt de mon message aussi…
JB

Le 19/05/2014 17:46, Tyndare a écrit :
J'aurais voulu éviter d'embrouiller encore plus le débat, mais je ne
suis pas d'accord pour écarter totalement l'interpolation comme mode
de cartographie des adresses. C'est vrai que les données extraites du
cadastre nous incitent pas à l'utiliser, mais ce mode pourrait avoir
un grand avantage: il permettrait de modéliser une fois pour toute une
bonne approximation de toutes les nouvelles adresses qui pourront être
créées dans le futur dans une rue donnée, en particulier pour les rues
ayant adopté la numérotation métrique (j'ai l'impression que c'est
quasi systématique pour les nouvelles numérotations).
Il y a de nombreuses communes en France avec une très faible densité
de population, et dans certaines aucun contributeur local ne s'est
manifesté au bout de 10 ans de projet. Dans son dernier post de blog
Christian donne le chiffre de 200.000 nouvelles adresses chaque année
en France [1], je ne vois pas pour l’instant comment OSM pourrait
suivre ce rythme de manière à la fois réactive et homogène sur tout le
territoire. Peut-être que BANO y arrivera en intégrant des données
brutes issues de fournisseurs institutionnels ou autre, mais pour OSM
comment on fait pour les zones sans contributeur local actif ?

Comme on n'arrive pas à se mettre d'accord sur où positionner les
point adresses, est-ce que l'on ne pourrait pas considérer
l'interpolation comme une approximation durable et évolutive,
potentiellement affinée par des points adresses additionnels ?
Le seul truc qui m'embête c'est que j'ai l'impression d'après le Wiki
[2] que l'utilisation de l'interpolation suppose que toutes les
adresses interpolées aient une existence alors que cela ne serait pas
du tout le cas avec une numérotation métrique.

D'après vous, est-ce que la modélisation suivante serait correcte pour
une numérotation métrique ?

un way de chaque côté de la rue avec
     addr:interpolation=odd/even
     addr:inclusion=potential
et pour ses nodes:
     addr:housenumber=0/1 pour le premier, la longueur en mettre pour
le dernier, et rien pour ceux des virages
     addr:street=*



[1] http://openstreetmap.fr/blogs/cquest/bano-banco
[2] https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Addresses#Using_interpolation



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