Le 2 janvier 2018 à 17:49, Christian Rogel <christian.ro...@club-internet.fr
> a écrit :

> Bonne année à tous, soyez tous de meilleurs cartographes qu’en 2017,
>
> En attendant des annonces sur le « vieux »  projet   de serveur « langues
> régionales » d’OSM France, il est bon d’attirer l’attention sur le
> traitement cartographique des langues romanes d’oïl en France.
>
> Si l’occitan (langue d’oc) et l’arpitan (ex-franco-provençal) sont
> présents dans OSM par les codes oc et frp, aucune langue d’oï de Francel,
> même aussi littéraire que le picard (vulgairement et improprement appelé
> c’hti), ne dispose de code reconnu.
>

Déjà standardisés: picard = pcd, normand = nrf, wallon = wa

Tranchons une querelle possible : on ne peut refuser à ces « patois » le
> qualificatif de langue et si cela gêne cetains, ils peuvent parler de
> géolectes. En Suisse, le mot patois n’est pas péjoratif et est inscrit dans
> la loi du Canton du Jura (protection du « patois jurassien »).
> Justement, on peut donner en exemple la langue franc-comtoise qui est
> parlée dans le Jura suisse, le Nord du département du Jura, la Haute-Saône,
> le Doubs, le Territoire de Belfort et 10 communes du Haut-Rhin.  Le nombre
> de locuteurs est en chute libre, mais il y a encore une activité festive et
> savante.
>
> Récemment un jeune chanteur jurassien, Billy Fumey, qui chante en
> franc-comtois, a annoncé avoir créé un « institut de promotion de langues
> régionales de Franche-Comté »
> <https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/franche-comte/faire-revivre-langues-regionales-defi-jeune-franc-comtois-1391123.html>
>  qui
> aurait, entre autres missions, de fournir une version franc-comtoise ou
> arpitane des noms de lieu moyennant finance (200 € pour fournir le nom
> d’une commune apparaît irréaliste ???!).
>
> Il y a eu du nouveau pour, au moins faire apparaître des représentations
> cartographiques en l’absence d’un code internationalement reconnu et c’est
> Philippe Verdy qui a mentionné que le gallo et le normand pouvaient être
> codifiés avec name:fr-x-gallo et name:fr-x-norman sur la ge du wiki OSM 
> Multilingual
> names <https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Multilingual_names>. Qui les a
> choisi set promus ?
>

le cas du normand est compliqué par le fait qu'on ne sait pas trop s'il
doit unifier aussi le jersias et le guernésiais (officiels dans ces deux
territoires).
le gallo n'est pas codifié effectivement et la seule solution pour
l'instant est de le distinguer du français par une extension (provisoire?)

On les trouve aussi sur la page en français correspondante
> <https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Noms_multilingues>.
> Leur utilisation est encore très faible, car, il n’y a que 4 noms en gallo
> et 11 en normand. Mais, le premier est sûrement promis à se développer, car
> la Région Bretagne encourage la promotion de la 2ème langue du pays.
> La publication de cartes spécifiques comme cele qui a été mise au point
> par OSM e brezhoneg (OSM en breton) va inévitablement être décisive pour le
> décollage.
>
> Il n’y pas de raison pour ne pas étendre ce système aux autres langues
> romanes qui  ont toute été illustrées littérairement et ont, chacune, une
> masse d’études locales.
> M’appuyant sur la page Franc-comtois (langue)
> <https://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-comtois_(langue)> du Wikipedia, qui
> retient cette appellation pour renseigner la clé name:fr-g-fc avec les
> valeurs données dans cette même page pour les noms d'Altkirch, Belfort,
> Besançon, Vesoul, Banvillars, Champlitte, Échenans, Mandrevillars, Chagey,
> Porrentruy, Sainte-Ursanne, Clôs du Doubs. J’y ai ajouté 3 noms dfournis
> par Billy Fumey (Levier, Pontarlier et Vlleneuve d’Amont).
> Cela nous donne 15 toponymes en name:fr-x-fc.
>
> Ce sera aux Franc-Comtois, Alsaciens (Belfortains et Sundgoviens) et
> Jurassiens suisses de compléter. Pour l’arpitan (de Saint-Étienne à Morez
> et de Tignes à Macon en passant par les Alpes italiennes jusqu’à Ivrée et
> Pignerol), il y a 190 toponymes de répertoriés. On attend les Lyonnais et
> les Savoyards et les autres, puisque ce qui compte, c’est la valeur de la
> source et non la localisation du mappeur.
>
> Essayons donc de bâtir une codification des langues d’oïl de la carte de
> la page Wikipedia Langues d’oïl
> <https://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_d'o%C3%AFl> :
>
> Picard > name:fr-x-pic
>
NON: pcd

> Bourguignon > name:fr-x-brg
> Poitevin > name:fr-x-poi
> Lorrain > name:fr-x-lor
> Saintongeais > name:fr-x-saint
> Berrichon > name:fr-x-ber
> Orléanais > name:fr-x-orlean
> Bourbonnais > name:fr-x-bourbon
> Angevin > name:fr-x-anjevin
> Tourangeau > name:fr-x-tour
> Champenois > name:fr-x-champ
> J’ai laissé le cauchoix de côté, puisqu’il semble pouvoir être rattaché au
> normand.
>
> En comptant les créoles des Antilles et de la Réunion et le tahitien, on
> arriverait à 26 codes de langue pour la RF, mais il resterait les langues
> canaques et le mahorais.
>

Le mahorais et les créoles guadeloupéens ou réunionnais ont des codes
standards, de même que le tahitien et le wallisien. Regarde l'ISO 639-3.

Attention aux codes d'extension: après "-x-" il ne faut pas plus de 8
caractères. De même ces codes d'extension passent toujours après les autres
(donc après un éventuel code d'écriture ou de région)
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