je penche plutôt que "disused:" parler plus de restriction d'accès (route
fermée jusqu'à nouvel ordre, qui s'applique aussi aux routes dans les zones
militaires, qui sont elles aussi interdites (sauf pour les personnes
autorisées et ceux qui outrepassent l'interdiction).

Hors il y a bien des personnes autorisées (les riverains qui n'étaient pas
formellement expulsés, ni même les ZADistes qui sont inexpulsables pendant
la "trêve hivernale", comme tout squatter, loi oblige, raison pour laquelle
il n'y aura pas d'expulsion manu-militari des ZADistes avant la fin de
cette trêve, sachant aussi que les autorités ont aussi obtenu des
assurances que les routes seraient aussi remises en état et dégagées par
eux, qui ont toujours laissé passer les riverains non expulsés qui
justement les accueillaient plutôt avec bienveillance pour la plupart et
qui de toute façon avaient un droit d'occupation et d'accès)
Les autres personnes autorisées c'était les services d'urgence et la police
pour intervenir en cas de besoin de sécurité sur les personnes (riverains,
zadistes, et même les autres personnes qui ne devraient pas être là), et
les biens privés ou publics ou l'environnement (en cas de pollution ou de
danger comme un incendie).

Les personnes non autorisées c'étaient plutôt ceux qui forçait
l'interdiction, mise ne place non pas contre les riverains mais justement
parce que la sécurité était difficile à assurer et que les routes n'étaient
officiellement plus entretenues pour le grand public : il y avait donc bien
danger pour les visiteurs lambdas, ce n'était pas une route pour touristes
et s'il y allaient ils étaient avertis du danger (de même que les riverains
non expulsés qui toutefois pouvaient protester et porter plainte sur leur
propre mise en danger du fait de l'existence des barrages d'accès à leur
propriété et des restrictions imposées à leurs visiteurs réguliers.

Bref access=private semble mieux approprié (comme les routes miliaires)
même si ce sont des propriétés publiques (comme les terrains miliaires, ou
les zones restreintes des administrations publiques): on ne met pas non
plus access=private pour les routes privées qui sont parfaitement
accessibles et non "disused" telles que les voies d'accès aux parkings
privés des centres-commerciaux.

Rien n'empêche de mentionner séparément l'existence de barrages fitlrants
et barrières (comme pour les parkings privés de centres commerciaux, ou
parkings publics payants des gares, ou les zones admisnitratives)...

Après on peut discuter de l'état de ces routes, mais on n'est pas du tout
dans le cas "disused".



Le 23 janvier 2018 à 16:44, Christian Rogel <
christian.ro...@club-internet.fr> a écrit :

>
>
> Le 23 janv. 2018 à 14:34, Gwenrannad <gwenran...@free.fr> a écrit :
> Bon je vois que je suis assis entre deux chaises :) mais sachez que je
> m'emploie chaque jour à contribuer à OSM de la manière la plus honnête
> possible et de ma propre initiative.
> En effet, je n'ai aucune lettre de mission pour contribuer à OSM, seule ma
> connaissance, en tant qu'administrateur et gestionnaire de la donnée
> routière départementale, et mon goût pour la cartographie collaborative me
> guident dans ma démarche. Je précise donc que *je suis un simple
> contributeur tout comme chacun d'entre vous* mais avec un avantage qui
> est celui d'être parfois moi-même la source de quelques données. Ainsi,
> pour toutes les données que je crée, j’essaie au mieux de la partager et ce
> bien avant que la directive européenne INSPIRE nous y oblige. Cette envie
> de partage me conduit également à contribuer sur Wikipedia et jadis au
> Wiki-Anjou lorsque je travaillais dans le Maine-et-Loire.
> Pour conclure, je pense que la communauté OSM nantaise pourrait vous
> témoigner de ma bonne volonté et de mon impartialité afin qu'une éventuelle
> étiquette "politique" ne me soit pas "collée", car si tel était le cas,
> j'en serais fort attristé.
>
>
> Je ne vois pas que Stéphane soit dans une position anormale. Il fallait
> signaler que l’autorité compétente avait fermé la route et celle-ci l’est
> toujours jusqu’à nouvel ordre. Il me semble que le tag correct pourrait
> être disused, ce qui est compatible avec l’idée que la route pourrait
> revenir dans son état.
> Ce qui manquait était une note en français et en anglais : circulation
> interdite par l’autorité le jj-mm-aaaa.Qu’elle soit utilisée par les gens
> établis dans ses entours n’a aucune raison à être mentionné dans OSM.
> Si un des squatters ou amis de ceux-ci se sert du routage pour chercher
> l’accès aux lieux de vie indiqués dans OSM (La Chat-Taigne, Les Cents-Noms,
> etc.), ils sont amenés aux points de fermeture et doivent naviguer à vue
> tout en ayant une représentation du tracé à défaut de la roulabilité.
>
> Ensuite, la note sur les objets était pour moi un engagement de ma part de
> mettre à jour dès la publication de l'arrêté de ré-ouverture. Était-ce
> maladroit? Peut-être !
> Enfin, quant à l'idée du recensement de la réalité du terrain, je pense
> qu'il faut la modérer et plus s'appuyer sur la réglementation officielle en
> vigueur (différent de la notion avancée de volonté politique).
>
>
> Il y a le terrain, qui doit être reflété avant et après, mais,
> l’information sur la réouverture devra figurer sur le changement qui
> inclura l’effacement de la note.
>
> Je reprends mon image du ski hors-piste, doit-on tracer sur OSM tous les
> chemins hors-piste ? Autre exemple, doit-on tracer les pistes de randonnées
> ou de VTT sous prétexte que sur le terrain une majorité de personne passe,
> sans demander, sur des propriétés privées ? M'occupant également des
> sentiers de randonnées PDIPR, nous nous appuyons bien dans OSM sur le
> balisage officiel pour tracer les circuits et non sur le nombre de traces
> de pas (sic!), non ?
>
>
> On parle d’un objet routier bien balisé, mais, il pourrait y avoir les
> sentiers tracés dans la ZAD : sur OSM, on met ce qui existe et on en
> précise le statut, si on le connaît. Préciser le statut exact des sentiers
> en question aurait été un exercice intéressant, mais qui va le faire ? La
> durée de leur existence est incertaine.
>
>
> -> Tag : highway=abandoned
> Je veux bien concevoir qu'il était excessif mais il me paraissait le plus
> approprié au moment de la saisie qui je rappelle était faite avant la
> décision politique.
> Ceci dit, je prends acte de vos remarques et je vais modifier dans le sens
> que la voie est inaccessible via le tag access=0.
>
>
> Comme dit plus disused conviendrait mieux avec access = restricted (les
> pompiers et le SAMU l’utiliseraient, si nécessaire).
>
> --> surnom :
> Je suis partagé car si on ne se limite pas aux toponymes officiels,
> quelles seraient les limites ? Déjà qu'il y a une grande velléité de les
> traduire dans les différentes langues locales....Ne risquerions nous pas
> d'ouvrir une boîte de Pandore, non ?
>
>
> Il n’y a pas de limites, le nom officiel prime, s’il existe, , mais, si un
> groupe d’habitants crée un nom, il est valide et il se retrouve parfois
> repris par la commune sans délibération. Ce qui est gênant ici, c’est que
> le surnom semble venir de l’extérieur de la zone.
>
> Attention à l’usage de l’expression « langues locales », ne pas le dire
> aux Flamands de France, aux Catalans du Nord, aux Basques du Nord, aux
> arpitanophones et aux francicophones lorrains qui parlent des langues
> internationales.
> Et ce n’est pas notre Guérandais géomaticien qui va s’inquiéter des 30 393
> name:br dans le monde entier : le Gange (Ganga) est déjà là.
>
>
> Christian R.
>
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