juste quelques remarques:

> Dans le milieu de l'édition, de la presse, Word/.doc est un standard qu'on
> ne peut contourner, il est omniprésent, et ce sont les patrons qui en
> décident ainsi, par habitude, sous la pression aussi de leurs rédacteurs,
> qui y ont leurs habitudes et se moquent des aspects techniques.

au passage, le format rtf (il me semble qu'il a des origines wordiennes aussi 
d'ailleurs) est spécifiquement dédié à être lisible par les autres 
traitements de texte, contrairement au .doc qui lui est spécifique à (une 
version de) Word.
alors pourquoi ce format n'est-il pas utilisé pour l'export ? parce que sa 
taille est le double du .doc, ou simplement par flemme ?

il y a un autre format on-ne-peut-plus universel (et lisible par toutes les 
plateformes dotées d'un navigateur): le HTML :-p.

> Dans bien des boîtes de ce secteur, Linux a été abandonné car nécessitant
> un personnel formé spécialement - alors que tout le monde sait se servir de
> Word sur Mac ou PC. Le service informatique de l'Huma - et la direction -

là je crois que tu confonds un peu: pas besoin d'avoir de formation spéciale 
pour installer une Mandrake, puis pour lancer OpenOffice...

de plus il suffit d'une seule personne (admin unix/linux, c pas ça qui manque) 
pour installer un système, les utilisateurs n'ayant alors qu'a savoir se 
connecter et cliquer sur l'icône lançant leur outil de burautique préférée, 
préparée spécialement par l'admin en question...
en plus, avec la gestion de droit plus stricte de Linux, le système ne risque 
pas de ce faire pourrir par les éventuels utilisateurs curieux/bidouilleurs.

> Dans bien des boîtes de ce secteur, Linux a été abandonné car nécessitant
> un personnel formé spécialement - alors que tout le monde sait se servir de
> Word sur Mac ou PC. Le service informatique de l'Huma - et la direction -

voila un exemple flagrant de la méconnaissance du "grand public" vis-a-vis du 
libre: Linux = système compliqué.
ingénieur ? moi j'ai un bac+2, et encore j'ai eu beaucoup de mal à le 
décrocher... et pourtant, depuis que j'ai découvert Linux (il y a environ 3 
ans), je ne reviendrais pour rien au monde sous Windows...

> Quant au PDF, Word ne le prend pas en charge et cela nécessite l'achat
> d'Acrobat - alors qu'ils ont déjà tous Word...

une rapide recherche sur google m'a donné cette page:
http://www.pathcom.com/~kujira/pdf.htm
répertoriant des outils libres permettant de créer des fichiers PDF (en 
particulier GhostWord qui s'intégre dans MS Office).


voila, c'était pas pour démonter ton argumentation, ni pour faire de 
l'anti-windowsisme primaire (bon un peu je l'avoue, mais c'est tellement dûr 
d'aller contre ses instincts de linuxien ;). de toute façon les arguments que 
j'avance ne sont gère tenables devant la situation actuelle...

Le Mercredi 19 Février 2003 10:59, Didier a écrit :
> Le 19/02/03 9:23, AMORE Rosaire a écrit :
> > Absolument d'accord sur l'aspect pernicieux.
> > Néanmoins Antiword (à banir en général) peut permettre de temps à autre
> > de régler des problèmes ponctuels.
> > Rosaire
>
> Remarques complémentaires, de quelqu'un qui utilise les trois
> plates-formes, Mac, Linux et Windows.
>
> Un document .txt créé sous Linux, et même sous Windaube, n'est pas
> forcément lisible sur un Mac ! Les "é" deviennent des "È", par exemple, ou
> les "à" des "ý ", les retours à la ligne ne marchent pas, les espaces
> deviennent des carrés, etc. Quand je télécharge des scripts PHP ou Perl
> depuis mon Mac, j'ai toujours ce problème d'accents. Alors qu'un document
> .doc créé avec Word Windoverdose est parfaitement lisible sur un Mac et
> réciproquement.
>
> Je comprends le refus du .doc en pièce jointe, mais il n'y a pas que les
> messages électroniques dans la vie.
>
> Dans le milieu de l'édition, de la presse, Word/.doc est un standard qu'on
> ne peut contourner, il est omniprésent, et ce sont les patrons qui en
> décident ainsi, par habitude, sous la pression aussi de leurs rédacteurs,
> qui y ont leurs habitudes et se moquent des aspects techniques.
>
> A l'Humanité, où je travaille, ce ne sont que des documents Word qui
> circulent, jusqu'au montage sur XPress, et ce n'est pas l'ouvrier du Livre
> correcteur que je suis qui peut y changer quelque chose! Aux éditions de
> l'Esprit frappeur-Dagorno-le Lézard, aussi, à Courrier international
> également. La presse magazine est totalement, ou presque, Word/.doc,
> jusqu'à XPress au final. Ou alors c'est Lotus, comme à la Tribune -encore
> plus Windozien-, ou Datox comme au Parisien et à l'Equipe, lourd et pas
> portable sur un autre OS.
>
> Quand le "libre" devient plus coûteux que le "commercial"...
>
> Dans bien des boîtes de ce secteur, Linux a été abandonné car nécessitant
> un personnel formé spécialement - alors que tout le monde sait se servir de
> Word sur Mac ou PC. Le service informatique de l'Huma - et la direction -
> ne voient plus que par Microsoft, par "simplicité", les stages pour les
> produits M$ sont en effet beaucoup moins onéreux que pour Linux. Pour
> Linux, ils sont toujours fractionnés en stages courts et incomplets,
> toujours très chers: 2000 euros la semaine - rien de groupé (ou alors
> anglais
> obligatoire!), toujours divisés en modules (admin-client, admin-serveur,
> admin-réseau, et après "sécurité", etc.), obligeant le dépôt d'au moins
> trois dossiers sur... trois ans -pour quelque chose d'incomplet et
> d'insuffisant!-, et les organismes payeurs de la formation professionnelle
> de ce secteur renâclent sérieusement. J'ai déjà fait des demandes,
> refusées, et on m'a proposé en alternative des stages sur les réseaux M$
> NT... que j'ai refusés. Quand le "libre" devient plus coûteux que le
> "commercial"... disai-je.
>
> Quand je leur parle de Linux dans ma boîte, ils me répondent que cela
> entraîne la présence et l'embauche d'ingénieurs spécialisés, alors que la
> "maintenance" s'en sort très bien avec leurs W2000. Toutes les sections du
> Livre parisien proposent leurs stages techniques, mais aucune ne propose de
> stage Linux - trop long et trop cher, et aussi parce que presque aucune
> boîte du secteur n'y recourt. La seule évolution, c'est l'effacement
> d'Apple devant les PC/Windows (et je le regrette), seulement pour des
> raisons d'économies sur le prix du matos. Seule la photogravure est restée
> en Mac.
>
> Nous avons avec notre syndicat un projet de serveur dédié à la correction
> de textes (sur Linux... c'est moi qui le pilote), et nous savons déjà que
> 90% des documents qui nous seront confiés seront des .doc, c'est ça ou on
> doit refuser le client, ou paraître "mauvais" car ne pouvant (ne voulant)
> prendre en charge ce format... "standard" dans l'esprit du client. On ne
> pourra pas se permettre d'imposer nos formats, ce sera à nous de nous
> adapter aux choix et habitudes du client. Comme ce sera facturé sur le
> nombre de signes, Antiword sera d'un grand secours pour compter par script
> le nombre de signes confiés et établir instantanément un devis ou une
> facture. C'est pour ça que j'ai trouvé cet outil génial, car il évitera
> bien des manipulations manuelles.
>
> Quant au PDF, Word ne le prend pas en charge et cela nécessite l'achat
> d'Acrobat - alors qu'ils ont déjà tous Word...
>
> D.
>
> > ===================
> >
> > clansco a écrit:
> >> le Tue, 18 Feb 2003 21:58:28 +0100
> >> Didier <[EMAIL PROTECTED]> vous avez écrit :
> >
> > [....]
> >
> >> je continue à penser que l'origine de ce soft est des plus douteuses,
> >> et que son emploi est pernicieux.
> >>
> >> la campagne qui consiste à demander bien poliment
> >> à son correspondant de bien vouloir vous adresser
> >> un fichier lisible dans un format libre
> >> semble porter ses fruits.
> >>
> >> Richard Stallman nous a expliqué comment résister à l'hégémonie
> >> microsoft :
> >> http://gnugeneration.epfl.ch/activites/docs/doclinux/Word.html
> >>
> >> les utilisateurs de microsoft prennent ainsi conscience
> >> qu'ils utilisent un logiciel qui produit des documents
> >> qui ne sont pas lisibles de façon universelle.
> >>
> >>
> >> microsoft, en se piratant lui-même, tente d'inverser la tendance.
> >> à ce jour un linuxien peut demander à un esclave de microsoft
> >> de bien vouloir communiquer dans un langage universel.
> >>
> >> avec la tactique 'antiword' microsoft tend à faire répondre
> >> à ses esclaves : mettez-vous à l'heure, utilisez 'antiword'.
> >>
> >> c'est un piège. le format .doc n'est pas libre.
> >>
> >> sachons résister.
> >>
> >>
> >>
> >>
> >>
> >> ------------------------------------------------------------------------
> >>
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> >> Rendez-vous sur "http://www.mandrakestore.com";

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