> Stefano Secci a écrit:
> oui, il y a un minimum de confiance qui doit garantir la
> coordination, en dessous on s'arrête (si on veut on peut
> inférer de faux annonces). Ce n'est pas très différent
> des raisons derrière les cas de depeering

En fait c'est très différent: peerer ou dépeerer, ça ne coûte pas très cher. Je 
ne dis pas que c'est gratuit surtout vu les coûts du transit récemment, mais 
une fois que l'infrastructure nécessaire au peering est en place, un peer de 
plus ou de moins ce n'est pas grand-chose.

Alors qu'un système coordonné de ce genre, ça demande un investissement 
initial. Je suis désolé d'en revenir à un problème de gros sous, mais pour 
toucher à la manière dont le réseau de production fonctionne, il faut une bonne 
raison.

Il y a un truc très vrai dans ce business: les opérateurs sont généralement 
allergiques aux changements et à tout ce qui est nouveau. En général c'est le 
produit dérivé d'un désastre en déployant quelque chose qui semblait une bonne 
idée qui conduit au comportement "plus jamais ça". Globalement le système ne 
marche pas si mal que ça...


> expliquer l'assomption du papier qu'il y a bien un problème
> avec le hot patato et la relation IGP/BGP, ce n'est pas ma
> compréhension opérationnelle.

Je suis d'accord. Je n'ai pas la perception que c'est quelque chose qui 
préoccupe les opérateurs. AMHA, le problème n'est pas dans le mécanisme, mais 
dans la manière dont certains s'en servent pour jouer au bras de fer.


> Thomas Mangin a écrit:
> Il y a de la valeur dans le hot patato. C'est simple, et le
> contrôle est purement interne et quand il l y a un problème,
> comprendre et pouvoir influencer les flux est important.

+1. La simplicité, ça vaut de l'or.


Michel.

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