J'avais été très intéressé par la référence faite récemment (par Yves 
Jacolin?) à la convention d'Aarhus qui prescrit la publication des 
données environnementales, sous forme numériques, si elles existent.

Dans ma collectivité, j'essaye de faire comprendre aux géomaticiens et 
surtout à leur chefs de services qu'il faut poser la question des 
données totalement libres.
J'argumente en citant l'exemple de Brest Métropole et j'y joins ce que 
soulignait Steven Le Roux : le pragmatisme qu'il faut appliquer face à 
une demande qui va bientôt émaner des entreprises et des particuliers.
Pour le moment, les collectivités publiques ont surtout affaire à 
d'autres collectivités publiques et elles s'échangent les données tout 
en râlant à voix basse contre les limitations de diffusion imposées par 
l'IGN.

Mais, si la loi (européenne) impose de publier sous forme numérique les 
données environnementales, il y a là une ouverture pour expliquer que le 
service de publication doit, par nature, être ouvert, puisque on ne 
pourra pas traiter au fil de l'eau les demandes des individus et des 
entreprises.

Il me semble que c'est ce raisonnement, conforté par un esprit favorable 
au libre, qu'a suivi l'Agglo de Brest.
Bémol : le référentiel routier est ce qui intéresse le plus OSM et c'est 
ce sur quoi les collectivités publiques ont, actuellement, le moins de 
maîtrise.
Mais, on peut demander tout le reste : géolocalisations des bâtiments, 
POI, espaces verts, pistes non carrossables, etc...
En résumé, il faut souligner face aux maires et aux présidents de 
communauté (de département, de région) que le public a déjà des droits 
limités à demander des données numériques, mais que celles-ci ne 
pourront pas être découpées en rondelles.
Option à moyen terme : créer leur propre serveur
Option à court terme : libérer les données pour qu'elles se retrouvent 
dans des serveurs à vocation publique.
A eux de choisir la licence, mais la fermeture aux usages commerciaux 
n'est pas compatibles avec leurs autres politiques de dynamisation 
économique.


Christian




Guilhem Bonnefille a écrit :
> Beaucoup de choses très intelligentes et pertinentes ont déjà été 
> dite^Wécrite.
> Ci-dessous, mes petites réflexions, sur un mode de réflexion inversé.
> 
> Le 15 mars 2010 14:28, Christophe Merlet (RedFox)
> <red...@redfoxcenter.org> a écrit :
>> 1) quel intérêt pour la communauté d'agglo de s'intéresser à OSM.
> 
> Ah mon avis, dans un remier temps, une institution publique n'a pas à
> « s'intéresser à OSM », mais simplement à rendre disponible les
> données publiques sous une licence utile au public.
> Ceci fait, la communauté OSM pourra valoriser ces données et peut-être
> qu'en suite l'institution publique pourra s'intéresser à OSM.
> 
>> 2) les données SIG ça coute cher à produire, pourquoi on les donnerais.
> 
> Perso, je me demande surtout l'intérêt de ne pas donner ses
> information au public qui les a payé indirectement.
> Ont-ils trouvé un moyen de valoriser financièrement cet investissement ?
> 




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