Je n'ai jamais parlé pas d'importation directe mais bien d'intégration
(comme tout ce qui se fait dans OSM de toute façon!) Ce n'est pas parce que
le GéoFLA était imprécis qu'on n'a pas intégré les limites communales à
l'aide d'une meilleure source (le cadastre malgré qu'il n'était même pas
vectorisé en grande partie) en faisant les conflations nécessaires et qu'on
a cherché à cependant respecter le même découpage que l'INSEE (et on n'a
pas atendu non plus que l'INSEE se mette à jour quand les communes ont
changé on avait fait le travail avant).

Ce n'est pas si gros que ça. Pour le suivi des mises à jour on pourra
encore utiliser les données INSEE des IRIS à titre de comparaison et pour
les rapprochements utiliser les identifiants INSEE en référence. L'INSEE
suivra alors, et on peut prendre de l'avance sur lui en nous basant sur des
efforts plus précoces et plus volontaristes des collectivités locales qui
veulent développer (et ont besoin) de maillage fin. L'INSEE fera ses études
à la demande des collectivité et suivra le cadre de travail qu'elles
définissent plus précisément. Elle fera ses statistiques sur cette base
même si en attendant elle ne publie pas les mises à jour précises de ses
IRIS. Mais l'INSEE ferait mieux de revoir sa politique de divulgation pour
éviter les simplifications géométriques (qui suffisent pour ses propres
cartes mais pas pour nous qui voudrions des cartes plus précises à la
portée de ce que voient réellement les citoyens concernés).

On en a déjà parlé concernant le zonage électoral : les arrêtés
préfectoraux ou ministériels sont insuffisants. La presse locale
s'intéresse à des zonages précis que l'INSEE ou le ministère de l'Intérieur
ne fournit toujours pas. C'est pourtant essentiel de savoir pour un citoyen
s'il est ou pas concerné réellement par une politique locale ou un
aménagement et où il peut agir (ou militer en cas de besoin de changement).

C'est pour ça que j'ai demandé quels tags on pourrait utiliser, pour
commencer dans quelques villes et ensuite développer les méthodes plus
systématiques pour achever ça: ce n'est pas insurmontable, cela concerne
des villes où on a déjà des données très précises et on a déjà les autres
découpages administratifs pour nous aligner dessus.

A titre d'expérience initiale on peut éviter de commencer par Paris (mais
dont les IRIS découpent les arrondissements et reprennent aussi les limites
des grands quartiers et sous-quartiers administratif: l'expérience peut
être tentée déjà dans un sous-quartier, étendu ensuite à tout le quartier,
puis l'arrondissement). ceci fait on pourra voir si le découpage électoral
colle lui aussi réellement (ce qui devrait être le cas normalement puisque
la loi impose l'équité des résidents  selon les règles de représentation
avec pas plus de 20% d'écart de représentation selon les décisions du
Conseil constitutionnel et que ce découpage doit s'appuyer sur la
population légale connue à une date donnée, celle utilisée par l'INSEE
justement à partir des IRIS utilisés pour ses enquêtes).

Pas mal de communes sont simples à faire avec seulement deux ou 3 IRIS, et
certains départements n'ont que 3 communes découpées.

Bref je repose la question à laquelle personne ne veut répondre. Quel tag :
boundary=statistic ?

Le 3 janvier 2018 à 15:58, Vincent de Château-Thierry <osm.v...@free.fr> a
écrit :

> Bonjour,
> et heureuse année 2018 :)
>
> On peut considérer les IRIS comme de peu d'intérêt, mais ils restent un
> outil d'analyse auquel sont rattachés pas mal de stats [1], que ça plaise
> ou non. L'IGN continue (pour combien de temps ?) de commercialiser leur
> découpage recalé sur la BD Topo [2]. Bref, ils sont encore dans le paysage
> géomatique pour quelques temps...
> Partant de là, je trouve pertinent qu'on cherche à disposer de leurs
> limites dans OSM, ne serait-ce que pour avoir via la même base le moyen de
> géocoder des ressources ET de les sectoriser en IRIS. Difficile d'avoir une
> cohérence géométrique avec des contenus maintenus séparément. Et comme
> d'habitude, on n'a pas à préjuger de qui s'en servira.
> Le bémol, déjà souligné plus tôt dans ce fil, c'est la qualité géométrique
> des IRIS OSM-compatibles en terme de licence. Il s'agit du débat qu'on a eu
> au moment de la libération du GeoFLA il y a 5 ans : la donnée sémantique
> nous intéressait, mais la précision géométrique était incompatible avec
> OSM, donc on n'a pas formellement intégré le GeoFLA. C'est pareil
> aujourd'hui avec les IRIS : en l'état je ne suis pas pour utiliser la
> géométrie des IRIS de Contours-IRIS, ce serait une juxtaposition de données
> plus qu'une intégration.
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