Le 3 janvier 2018 à 17:18, marc marc <marc_marc_...@hotmail.com> a écrit :

> Le 03. 01. 18 à 16:42, Philippe Verdy a écrit :
>
> > Ce n'est pas si gros que ça.
>
> Il me semble erroné de parler d'intégration.
> On peux pas dire à la fois qu'il y en a des milliers et que tu vas les
> intégrer seul à la main, on parle donc bien d'un import qui devra
> utiliser au maximum les objets actuels.
>
> J'aimerai connaître :
> - l'outil que tu vas utiliser pour rapprocher les limites libre
> imprécise de l'insee des frontières supposée exacte d'osm
> - sur quelle base vas-tu décider où est le tracé exact entre 2 zone iris
> pour la partie du tracé qui ne suis pas une limite existante, par
> exemple lorsqu'il est entre 2 rues.
>

Et comment a-t-on fait pour les cantons qui sont construits sur la base des
IRIS ? On a utilisé des estimations.

Sur les frontières communales on a aussi utilisé (massivement) des
estimations et de la conflation "à vue de nez" parce que même les sources
cadastrles n'étaient pas accordées entre elles (et ne le sont toujours
pas!).
Cela n'a pas bloqué pourtant le projet, mais on a utilisé le fait qi'OSM
est incrémental et permet d'affiner progressivement en fonction de
l'amélioration des sources.

Alors tant pis si un IRIS passe entre deux rues, on utilise le tracé tel
qu'il est, on a juste une ambiguité du point triple exact où nous
raccrocher à d'autres frontières qu'on est sensé "connaitre" mais qui ont
leur propre imprécision aussi.

Franchement je ne vois rien de bloquant: je pense que tu te mets des
barrières initiales supérieures à ce qui est même connu pour l'instant. Si
on suivait cette logique on n'aurait encore en France aucune commune, et
pas plus de départements, régions, arrondissements, et même pas non plus de
frontiètes nationales !

Je pars plutôt du principe qu'on cartographie dans les limites de ce qu'on
connait et que les approximations raisonnables (dans l'état de l'art des
connaissances actuellement disponibles) sont le seul moyen d'avancer et
même inciter ensuite les sources à se mettre d'accord et améliorer leur
précision. Cela se fera avec le temps comme tout le reste dans OSM où on ne
fixe jamais dès le début des exigences trop hautes et inatteignables, et si
on ne fait rien à cause de ça il n'y a aucune chance non plus de voir des
progrès apportés dans le sens qu'on voudrait: c'est parce qu'on
cartographgie ce qu'on connait que les réutilisations apparaissent et font
émerger également de nouveaux besoins. L'Insee ou l'IN font pareil: ils
s'adaptent aux demandes et aux besoins, et procèdent de façon incrémentale.

La cartographie ne sera jamais un projet terminé pour eux comme pour nous,
et que chacun peut aller dans une direction pour montrer les insuffisances
des uns et des autres (on le voit aussi pour la BAN publique contre notre
BANO: cependant ça converge doucement dans la même direction).
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