Bonjour,

Je me permet de réagir à ton compte rendu (dans le message)

Le 20/05/2011 23:36, lintr...@free.fr a écrit :
Bosoir,

je reviens sur ce fil de discussion... puisque j'en suis à l'origine, et que 
comme annoncé dans le mail initial, j'ai présenté hier à un certain nombre 
d'élus du conseil général la démarche OSM. J'ai filmé cette présentation 
(15min) et je la mets en ligne dès la semaine prochaine . Il faut que j'allège 
un peu le clip et coupe les passages peu en rapport avec OSM (questions 
relatives au réseau Cyber-base, etc...). Évidemment, je vous transmettrai l'url 
dès que possible.

J'espère que les propos tenus ne "choqueront" pas les puristes de la 
cartographie. J'ai essayé d'être le plus pédagogique possible et au vu des réactions de 
la salle, je crois avoir réussi à convaincre.

Ceci étant dit, comme je l'avais pressenti, la première question portait sur "les 
participations malveillantes".
J'ai donc mis en avant l'usage d'outils de surveillance, sans préciser que leur 
maitrise n'était pas forcément aisée.

Cette question est en fait inévitable à ce niveau car les experts (cartographe, pôle SIG, DSI) n'ont pas l'habitude de lâcher la main, et encore moins sur les données. En cours du salon Solutions Linux, cette question était toujours présente. Par habitude j'y répondais par le fait qu'il y a d'abord la communauté, qu'en suite il existe des moyens de communiquer entre contributeur et que les contributeurs avaient pris l'habitude de surveiller des zones. Je précisaient aussi qu'une démarche collaborative n'est pas une démarche participative, et que OpenStreetMap était aussi un moyen d'accéder est des informations que les institutionnelles n'auraient pas les moyens financier de récolter.

Il est donc évident que c'est une question fondamentale pour tous les acteurs potentiels 
et je pense que l'on ne peut pas se contenter de renvoyer la balle dans le camp des 
contributeurs comme je l'ai lu dans certaines réponses sans lui donner les moyens d'agir 
facilement. Je suis de l'avis de Pieren. Il faut mettre à disposition de tous des outils 
simples permettant une surveillance de zone, qui rassureront le contributeur. Il est 
d'ailleurs paradoxal de faire, à priori, confiance à nos concitoyens pour 
"alimenter" une base de données mondiale et limiter l'usage des outils de 
détection et de surveillance à un nombre restreint.

Il peut sembler évident qu'OpenStreetMap propose des outils de 'surveillance', de 'contrôle' mais cela ne va pas du tout dans le sens du projet et correspond à un besoin qui devient important car le nombre de contribution augmente et les institutions souhaitent en profiter. Mais pour moi le vrai problème d'une telle demande est l'ARGENT. Cela fait 2 ans que je promeut OpenStreetMap auprès de mes contacts. J'ai souvent des remarques sur la garantie de la qualité des données, sur l'accès à des outils de surveillance ou sur le contrôle des contributions. A chaque fois j'ai proposer de mettre en place et développer des outils facilitant le travail mais aucun n'a souhaité investir dans le développement d'un tel outil, idée reçu : le projet étant gratuit tout devrait l'être. Ce que je veux dire c'est que c'est un outil qui peut sembler important, mais qui n'empêche pas le projet d'avancer, qui ne l'empêchera pas d'avancer et si de potentielles contributeurs souhaitent ce genre d'outil, il va falloir trouver du temps d'une façon (Contrat) ou d'une autre (mise à dispo de développeur).

C'est ensuite posé la question de la libération des données publiques détenues 
par les collectivités locales (la salle était très réactive !). Cette démarche 
d'Open Data est une vraie opportunité pour certains et source d'inquiétude pour 
d'autres (à ce sujet, la note de la FING, est particulièrement intéressante je 
trouve)

Pour conclure, cette opération a été très enrichissante. Elle donne le départ 
de la cartographie libre de notre département qui sera menée dès la rentrée de 
septembre dans toutes les Cyber-bases de la Nièvre.

Prochain objectif : libérer les données du SIG de ma collectivité ! Là, c'est 
un sacré challenge !


Pascal


René-Luc D'Hont
3Liz




----- Mail Original -----
De: "Eric Sibert"<courr...@eric.sibert.fr>
À: talk-fr@openstreetmap.org
Envoyé: Jeudi 19 Mai 2011 16h55:51 GMT +01:00 Amsterdam / Berlin / Berne / Rome 
/ Stockholm / Vienne
Objet: Re: [OSM-talk-fr] comment éviter les participations malveillantes

ok, mais comment trouver le changeset de la suppression de la rue en bas
de chez moi qu'un mechant vandale a effacer ?
Potlatch 1 et visualisation des éléments effacés.

C'est une vrai question (pour moi) : comment trouver ce qui s'est passé
sur une zone.
Il y a des POI que j'ai l'impression d'avoir ajouté plusieurs fois, et je
ne sais pas comment vérifier si
1) j'ai révé
2) quelqu'un a supprimé les POI que j'avais mis.
D'ailleurs, ça me fait penser que dans un coin, un gars a supprimer
des POI que j'avais ajoutés, les considérant comme des nœuds
superposés alors que c'étaient juste des magasins à proximité de rue
:-( Faut que j'aille revoir ça.

Pour les histoires de suivi de zone, je suis en train d'essayer les
flux RSS/atom. Mes constations actuelles:
- OWL : on peut couvrir facilement de grandes zones.
- ITO : zones plus restreintes. Il faut s'enregistrer chez ITO. Par
contre, on peut filtrer suivant les contributeurs. Ainsi, on peut
exclure du flux RSS un certain nombre d'utilisateurs en qui ont a
confiance (dont sois-même :-p ) et n'être informé que pour les autres.

Eric


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