2011/5/19 <te...@free.fr>

> Quelle serait notre défense ?
>
> Teuxe
>
>
Je pense qu'en droit français, OSM pourrait (devrait) être considéré comme
"hébergeur" et non comme "éditeur". Chaque contributeur reste responsable de
ses éditions.  En cas de violation du droit (d'auteur ou autres comme
l'injure raciale, la violation de la vie privée, etc), il faut que la
"communauté française" (en fait, l'un de ses membres) supprime ces contenus
illégaux "en toute bonne foi", c-a-d dès qu'elle a connaissance de son
caractère illicite. Si la communauté ne réagit pas, c'est en dernier ressort
la fondation OSM en Angleterre qui aurait obligation de le faire. Là où il y
aurait un vrai problème, c'est si malgré tout, la fondation refusait d'agir
(après le refus des contributeurs), les juristes français n'auraient
d'autres moyens que de demander l'interdiction d'exploiter ces contenus en
France. C'est un cas très théorique mais ça pourrait arriver, par exemple,
en matière de liberté d'expression puisque les limites sont très variables
d'un pays à l'autre (ce qui peut être condamné en France peut être légal en
Angleterre etc).
Ce problème se pose déjà pour certains pays (les installations militaires
chez les russes, la cartographie libre "en général" en Chine, les conflits
territoriaux et les limites de frontières, etc)

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