Je le sais aussi. Brest n' pu devenir important que lorsqu'on a protégé son
port et les navires modernes ne se satisfont plus des faibles étraves et on
ne veurt plus beauoup avoir à remonter les navires à quai (pour les plus
gros il faut des grues puissantes et de toute façon ça comporte plus de
risque et coute trop cher s'il fallait le faire 2 fois par jour.

Le temps dont tu parles c"était surtout celui des pêcheurs, et leurs
bateaux trouvaient un meilleur refuge tout au fond des abers qu'à Brest
(sans compter aussi la défense des navires contre les attaques. Mais il n'y
avait makgré tout pas le chenal aussi bien creusé qu'il l'est aujourd'hui :
les bateaux ne passaient pas tous dans l'aber à marée basse ou devaient
parfois rencontrer des bancs de sable et il fallait alors les haler avec
des chevaux s'ils s'échouaient.

Mais les pêcheurs savent vive depuis longtemps avec les heures des marées,
même encore aujourd'hui, il n'y a guère que les navires de commerce ou fret
qui croyait pouvoir passer mais s'échouaient quand ils étaient trop chargés.

La route maritime autour de la Bretagne était tout de même très utile, au
vu de l'état des chaussées face au le relief accidenté en Bretagne
occidentale d'alors, et au vu de la densité importante de population sur la
côte et la pauvreté de l'intérieur. Pour le Finistère justement, qui est
extrêmement découpé par les abers, on employait des bacs partout, sinon
c'était interminable de relier les villages par les chemins de montagne
souvent boueux ou inondés à répétition derrière chaque colline.

S'il fallait des chevaux, cela coûtait cher aussi et il n'y avait guère que
la poste et une toute petite partie de l'armée qui passait ainsi. La
richesse en Bretagne était celle des armateurs (très notable à Saint-Malo,
voire plutôt Dol pour les possessions épiscopales à l'abri des attaques
anglaises, et à Nantes assez tard grâce au commerce triangulaire car la
navigation sur la Loire était aussi difficile quand son port maritime était
assez loin des côtes pour résister aux attaques anglaises fréquentes sur
toute l'Atlantique tant que l'Aquitaine-Gascogne ne sera pas repris par la
France), pas tellement celle des propriétaires de terres (sauf peut-être
autour du bassin de Rennes et à Nantes vers le vignoble du Val de Loire,
des zones qui avec la Bourgogne ont été très peu attaquées qui
constituaient la réserve vivrière de toute une grande moitié nord de la
France et pour Paris, et où na noblesse française a cherché à montrer son
opulence pas toujours à l'abri à Paris ou en Normandie).

[DEBUT OOT/HS]

La Bretagne historiquement (avant le rattachement par alliance, puis
l'annexion) était plus riche que le Royaume de France, grâce à ses marins
qu'on voyait tout autour de l'Europe jusqu'au royaume de Suède. Mais ce
sont les taxes royales, l'église (plus attachée à défendre la France que
les nouvelles provinces) et les conscriptions militaires qui vont
s'accaparer les richesses des nouvelles provinces annexées par la France.
La construction de la France s'est faite dans bien des douleurs presque
partout par annexion ou avec des guerres de succession contre l'Angleterre
et l'Espagne, plus tard contre les possessions papales et ses alliés du
Saint-Empire germanique (alliés aussi de l'Espagne).

On ne va pas revenir sur cette histoire, mais la reconnaissance des
identités régionales (qui ne correspondent à rien dans les régions
actuelles issues du centralisme de l'idée saugrenue d'un « Grand Paris »
centralisateur (à l'anglaise, façon Londres qui n'est pas un modèle
enviable), contre toutes les autres régions créées **exprès** trop petites
depuis la 2de Guerre Mondiale) mériterait qu'on y resonge sérieusement pour
un meilleure équilibre interrégional et multipolaire à échelle mieux
comparable entre les régions, quitte à rediviser une Île-de-France trop
grande et à recréer les communes dans Paris. La décentralisation et la
régionalisation n'a pas encore eu lieu réellement en France (même s'il ne
s'agit pas du tout de recréer les vieilles « provinces » du Royaume de
France sur un modèle lui aussi complètement centralisateur de dépendance
vassale).

Certains se demandent quelle serait la capitale d'une Bretagne réagrandie :
pourquoi faut-il UNE seule capitale ? Pourquoi les rôles ne peuvent pas
être répartis justement pour ne pas reproduire à l'échelle des régions un
centralisme national, avec deux ou trois pôles par région ? La Bretagne
avant l'annexion française avait 3 ou 4 capitales selon les rôles
administratifs, et un gouvernement qui siégeait d'une ville à l'autre 2 ou
3 fois par an.

Même pour Paris (dans une île-de-France réduite ou qui disparaît), cela
pourrait se faire aussi. Pour la France aussi il n'y a pas nécessité que
Paris soit capitale de tout.

Au lieu de 22 régions actuelles en métropole, on devrait en avoir 6 ou 7
(qui occuperaient des parties extraites et séparées de l'île-de-France).
Tandis qu'un département-région "Paris" reprendrait les communes de sa
petite couronne et les arrondissements parisiens redevenus des communes
plus gérables, avec pour chacun un nom (Pigalle-Montmartre, La Cité, Les
Halles, L’Étoile, Le Marais, Le Montparnasse, Louvre-Rivoli, Les
Buttes-Chaumont...) et que les institutions des pouvoirs séparés vont dans
des régions séparées (le gouvernement se répartissant selon les ministères
dans ces régions : le législatif et la présidence à Paris, l'exécutif et
les ministères dans des régions différentes même si le gouvernement reste à
Paris loin de l'essentiel de son ministère, y compris même les finances,
les institutions de contrôle et hautes cours de justice allant aussi dans
d'autres régions).

[FIN: OOT/HS]
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