Le 12 avr. 2013 à 15:58, Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> a écrit :

> Même sans faire appel au mille-feuille administratif, il y a d'autres moyens 
> de coopérations entre communes et autres collectivités pour certaines 
> missions. Les associations ça existe, la France n'en manque pas !
> 
> Déjà il y a l'Association des maires de France (AMF) et je ne vois pas 
> pourquoi les petites collectivités qui manquent de moyens ne pourraient pas 
> utiliser une solution pérenne gérée par une telle association, avec des 
> moyens partagés, et des relais dans toutes les régions.
> 
> Evidemment se pose la question de la sécurité des SIG,et de la responsabilité 
> des intervenants qui modifient les bases, ou les consultent, mais ce n'est 
> pas spécifique au cadre de la collaboration et le même problème existe déjà 
> au sein même de chaque collectivité devant gérer un SIG, la différence étant 
> une question d'échelle si un SIG partagé devient tellement important par le 
> nombre d'infos qui y sont enregistrées collectivement qu'il suscite ensuite 
> des convoitises dangereuses ou tentatives de corruption des données.
> 
> Le vrai problème est en fait moins technique (la sécurité ça se résoud y 
> compris par la responsabilisation des agents et les règlementations), que 
> celui de la formation des agents aux évolutions de ces systèmes. C'est là que 
> les coûts peuvent exploser, à moins que les collectivités mettent en place 
> des délégations de service public et s'en remettent alors totalement à 
> quelqu'un d'autre pour leurs besoins (avec la crainte d'une dépendance 
> opérationnelle, mais aussi de non maîtrise des coûts ultérieurs s'ils 
> augmentent, et la difficulté alors de rapatrier les données pour les gérer 
> d'une autre façon).
> 
> Mais là aussi une asso comme l'AMF peut exercer son contrôle pour évaluer 
> raisonnablement les solutions partagées mises en oeuvre (sans pour autant 
> fédérer tout le monde dans le même système afin qu'il garde une taille 
> raisonnable sans exploser et limiter l'exposition aux risques) et étudier les 
> coûts (en faisant appel aussi au contrôle par la Cours des comptes qui a 
> l'expertise dans ce domaine et la compétence nécessaire pour les fouiller en 
> détail). Elle peut émettre des recommandations sur les meilleures pratiques 
> et les évolutions nécessaires.

Difficile de répondre  à une suite de propositions qui n'ont strictement aucun 
sens dans le contexte de l'administration territoriale.
Des prestations SIG externalisées? Avec appels d'offres tous les 3 ans et 
obligation pour les
fonctionnaires communaux de réapprendre une nouvelle interface?
Même aux USA, paradis des missions publiques privatisées, cela doit être rare.
Une association n'aurait aucune légitimité dans le domaine, seule une entente 
réglementaire entre collectivités pourrait être envisagée ou des conventions 
multi-latérales comme à Brest.

Christian R., ancien utilisateur lambda d'un SIG public
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