Re: [OSM-talk-fr] compte-rendu de la table ronde
Pieren a écrit : Dans le compte-rendu, c'est surtout la contribution de Stephane Roche de l'université Laval (Québec) que je trouve la plus intéressante: On a beaucoup parlé de localisation ou de contribution à la localisation, plutôt que de géographie participative. En fait, seule une présentation du projet OSM aurait vraiment été au coeur du sujet ! Tous les intervenants étaient là pour autre chose : rappelons que le thème était Géographie participative.. et pas Géolocalisation participative.. comme l'a très bien soulevé ce Monsieur. Quant à la question du business model, je crois qu'il y aura toujours de la place pour tout le monde. Chaque projet présente ses avantages et inconvénients. Ce que j'aurai aimé voir comme question dans ce forum, ça aurait été quel est mon intérêt de faire grâcieusement l'effort de corriger les erreurs des cartes commerciales si je dois ensuite payer les mises à jour de mon navigateur gps ? ou est le business model du client dans ce cas ? Pieren On partage la même analyse. La bonne question à se poser est : sommes nous un projet contributif ou collaboratif ? La seconde question est : notre modèle peut-il concurrencer l'autre famille d'acteurs ? Si oui, pourquoi ? Je ramasse les copies dans 2 h !! Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Trop d'infos tue l'info...
Philippe Piquer a écrit : Je vois pas tres bien la différence que tu fais entre Said ton épicier d'en bas , et le restaurant deux maisons plus loin ... deux commerces : meme layer Sauf que pour aller chez mon Saïd, j'ai juste la rue à traverser pour y aller. Même bourré, j'y arrive. Le coin du Berger, autre commerce de quartier, est au coin de quelle rue déjà ? Ils sont de même nature, ils exigent une même précision de localisation (en gros, juste là où ils sont réellement). Je dis juste que mes expériences (comprendre mes analyses de bases professionnelles coûtant bonbon) m'incitent à positionner un point d'intérêt local dans OSM correctement au lieu de me baser sur un algorithme qui calculerait une position plausible en fonction de l'adresse (et d'indications de début et fin de n° de rue pour tous les troncons de voirie). L'IGN et sa BD Adresse (pour ne pas les nommer) est lamentable sur ce point. Mais on n'est pas là pour critiquer la mauvaise utilisation de l'argent public. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter les nouveaux portails contributifs comme dismoisou qui s'appuient sur des bases de POI achetées. Chacun a le loisir et la liberté d'aller contribuer sur ce genre de sites. Personnellement, je continue sur OSM quitte à réinventer sans cesse mon quartier. Pour le layer de base , bah en gros les highways,waterways,landuse,natural,railway Oui des routes, des rivières, des voies ferrées mais pour aller où, pour faire quoi ? Il ne faut pas avoir une approche trop topographique sous pein de (re)créer des données qui n'auront que pour principale vocation de (re)dessiner de nouveaux Top25. Ne perdons pas de vue les utilisations (besoins) du citoyen : sur mon téléphone portable (GPSisé), il est 22h et j'ai besoin de passer un coup de fil (normal, ma batterie va tomber en rade dans 2 mn ;-) : où est la cabine téléphonique la plus proche ? Bon d'accord, l'exemple est pourri : j'ai même pas de téléphone portable (si si !) mais il se fait tard Attention j'ai pas dis que l'on ne pouvait pas mettre toutes les infos dans le meme 'serveur' , c'est juste la carte qui me pose probleme ... pour le moment c'est un peu comme si tu ouvres Google Earth avec tous les layers cochés et que tu n'as pas la possibilité de décocher quoi que ce soit ... c'est juste stupide ... C'est donc un problème de ressources, pas un problème de structuration des données. Je crois plus à une répartition des ressources serveurs qu'à une répartition des couches (du moins pour le moment) qui ne soit pas assise sur une réflexion ontologique (quels sont les objets qui composent le réel et quelles sont les relations qui les unissent). Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Trop d'infos tue l'info...
Renaud Martinet a écrit : Quand je parle de layers, ce n'est pas uniquement pour l'utilisateur final mais également pour nous autres contributeurs. Il serait ma foi assez pratique de pouvoir facilement avoir tous les landuses dans un layer de josm afin de les modifier sans trop se soucier du reste (après on peut bien sûr discuter de si c'est faisable ou pas). La plupart du temps l'utilisateur final aura en face de lui une carte préparée pour résoudre le problème qui se pose à lui et donc pas forcément à plusieurs layers. Renaud. Un équivalent d'une vue dans une base de données ? On reste dans l'implémentation de clients (pas seulement finals), à mon avis. Une chose que je n'ai jamais complètement compris : pourquoi avoir renoncé aux modèles de stockage, de diffusion préconisés par l'Open GIS Consortium et qui sont en train de prendre une importance incontournable dans les infrastructures de dissémination de l'information géographique ? La solution passe peut-être par le développement de passerelles qui offriraient des Web Services OGC (Web Feature Service en particulier) aux différents clients ? Après tout, il existe déjà des scripts pour stocker dans PostGIS (implémentation SQL OGC) des données OSM. Des idées pour API (0.7 ou 1.0) ? C'est peut-être déjà en cours de discussions sur ML anglaise, mais vu l'activité de la française, pas le temps de la lire. Bonne nuit, Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] compte-rendu de la table ronde
Renaud Martinet a écrit : En effet, il semble que cette table-ronde était beaucoup plus orientée faire participer nos clients pour enrichir nos produits et leur revendre que réellement géographie participative. Malgré tout j'aurais adoré qu'on ai quelqu'un là-bas, à vrai dire j'aurais adoré être là-bas juste pour cette question : Question de madame Sophie Rigollot de Navteq J'ai été très intéressée par les présentations en particulier de NAVx et DISMOIOU ; Question posée à Jean Cherbonnier et à Pierre Antoine Durgeat : quel est votre business model ? A quelle échéance commencerez vous à être rentable dans vos activités ? :) Renaud. C'est effectivement intéressant sur l'approche d'acteurs majeurs de la création de données géoréférencées. Je n'ai pas terminé la lecture du compte-rendu, mais il me semble que ces entreprises commerciales ont du matériel à amortir, du personnel à payer. Minimiser les coûts en faisant participer le client final dans une logique collaborative est une bonne pratique libérale. Au business model des Navteq, Teleatlas, et consorts, OSM propose un social model (une communauté d'intérêt ?). Notre base est peut-être moins vérifiée, moins cohérente que ses concurrentes commerciales, mais elle est faite par des utilisateurs pour des utilisateurs. C'est notre spécificité, notre force, notre business model. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] compte-rendu de la table ronde
Renaud Martinet a écrit : Et puis on est sympa ! :) et parce que la seule pression qu'on s'autorise, c'est une bonne mousse bien fraîche (30° à Strasbourg aujourd'hui;-). ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Re : objectif cadastre
Arnaud CORBET a écrit : Pour moi la notion de fichier composite est au contraire très claire: c'est le fichier original du cadastre augmenté de nouvelles données qui ne figurent pas au cadastre. Mettons que je prenne un plan du cadastre comme fond de carte, et relève dessus par exemple le tracé du réseau d'eau, ou de fibre optique. Le fichier résultant est un fichier composite, avec une vraie valeur ajoutée. Je suis libre de le vendre. Mettons maintenant que je prenne le cadastre, et y ajoute les caractéristiques des voies (qui n'y figurent pas: le cadastre trace un chemin à vaches comme une autoroute: 2 traits parallèles), j'ajoute leur classement en fonction de leur importance relative, le plus de détails possibles sur les commerces, l'utilisation des zones (qui ne sont pas au cadastre mais dans les documents d'urbanisme), les forêts et autres éléments géographiques, fleuves, lacs, etc... Le fichier résultant est un fichier composite, avec une vraie valeur ajoutée. Je suis libre de le vendre. Maintenant, je retire de mon fichier composite le fond de carte du cadastre. Il ne reste que ma valeur ajoutée. Si je suis libre de vendre le cadastre plus la valeur ajoutée, la valeur ajoutée sans le fond de carte de la DGI est en toute logique elle aussi commercialisable. L'import direct de données converties automatiquement d'un fichier de la DGI n'est PAS un fichier composite. Il n'y a aucune valeur ajoutée. C'est le traçé des voies non taggées, ou simplement taggées avec le nom. C'est ni plus ni moins que les données de la DGI. Et ça sera le cas tant qu'elles n'auront pas été hiérarchisées, taggées, augmentées des informations collectées au sol, des sens uniques, etc... A mon sens la limite entre autorisé et interdit n'est pas l'import automatique ou manuel, mais l'ajout de valeur, et l'ajout de valeur commence à la hiérarchisation des voies par l'application du tag highway approprié, qui est une donnée qui n'est pas au cadastre. Donc par exemple, à mon humble avis: - convertir automatiquement et importer dans OSM un tracé nu, ou juste augmenté du nom figurant au cadastre: interdit. - convertir automatiquement, ajouter les tags et les données complémentaires, et importer le résultat: autorisé. - utiliser comme calque, repomper le nom, importer le résultat: interdit. - utiliser comme calque, tagger soigneusement, importer le résultat: autorisé. Après on pourrait laisser pendant des heures des juristes chicaner sur le fait de savoir ou non si transformer les traits parallèles matérialisant les limites des propriétés riveraines (ce qui matérialise les voies sur le cadastre) en un tracé de voie routière est ou n'est pas en soi une valeur ajoutée. Ou pourrait raisonnablement l'affirmer, et tout aussi raisonnablement affirmer le contraire. Comme je pense que personne ne souhaite faire planer une insécurité juridique sur ses contributions à OSM, autant affirmer que non tant qu'on a pas la preuve que oui, et n'importer que des données dûment armées de leur tag highway approprié pour dormir sur nos deux oreilles. Faut-il le rappeler ? le plan cadastral est composé du parcellaire, du bâti, de la matrice cadastrale. Accessoirement des éléments de toponymie sont indiqués pour servir de point de repère. Ces éléments sont des surfaciques (polygones, normalement topologiques). Une voie de circulation peut être composée de 0 à n parcelles. Si se servir du plan cadastral pour CREER de nouveaux objets pose encore problème, je me demande à quoi sert : - la direction INSPIRE - la loi sur l'accessibilité des données publiques - la loi sur la propriété intellectuelle etc. Convertir un tracé nu du site de la DGI n'a aucun sens pour OSM. Nous sommes sur des modélisations radicalement différentes du réel. Une dernière remarque : la toponymie des voies est du ressort de la municipalité, pas du cadastre (qui a bien souvent plusieurs trains de retard sur la réalité du terrain). De plus, je vois mal une collectivité ou une administration interdire la réutilisation (même commerciale) d'un nom de rue. Autant protéger une idée ou un concept. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] residential or unclassified ?
Renaud Martinet a écrit : Y'a pas de mal Gerhard, je me rappelle avoir eu un peu de mal au début avec le fait de ne pas avoir de règles à suivre. Avec le recul, je me dis que si un tag est bien pensé, il finira par être utilisé par le plus grand nombre. Il restera toujours des gens pour ne pas être d'accord mais ça ne pose à mon avis pas de problème majeur. Je pense vraiment qu'il faut laisser faire le temps. On s'en rend bien compte avec les principaux tags highway, au bout d'un certain temps, on voit que les emplois des différents tags convergent et que la majorité des contributeurs les utilisent de la même façon. J'ose espérer qu'on verra la même chose pour des tags comme residential (c'est-à-dire le voir disparaître :) ). [...] +1 Balancer entre être une des références de la cartographie aux côtés des Navteq ,TeleAtlas,BDTopo ou autres CIAs avec la cerise d'être librement utilisable et constituer une base commune avec autant d'expériences, de pratiques (et d'habitudes), de bonne foi, de point de vue,etc. que de contributeurs, c'est le VRAI challenge d'un projet comme OSM (tout comme Wikipédia ou tout autre projet collaboratif d'envergure). Sur le projet Villes françaises de Wikipédia, je n'ai eu de cesse de prôner le consensus (plutôt que la majorité simple ou qualifiée) pour le vote d'une décision. Plutôt prendre son temps pour convaincre, expliquer, re-expliquer (car les nouveaux arrivants n'avaient pas envie de se farcir les archives de pages de discussions) que de développer des moulinettes (des robots) pour coller à la réalité du moment. Il faut savoir que c'est une des armes des détracteurs des projets collaboratifs à vocation ouverte : comment faire confiance à des données créées par M. tout le monde en plus sans taxonomie (inventaire des objets traités) ni ontolongie (inventaire des relations entre ces objets) ni validée ni fixe ? Quand on secoue un bocal de pratiques troubles (très peu de données géographiques librement utilisables), il faut nécessairement passer soit par un filtre (des modèles réducteurs) soit attendre que le temps sépare l'eau claire de la lie. J'ai le sentiment qu'on encore jeune dans le processus de création pour désirer un jus limpide. En plus, j'avoue que si je regardais rétrospectivement mes contributions, je m'apercevrais très certainement que j'étais à côté de la plaque dans mes tags. Ça, c'est le côté formateur d'OSM : non seulement tagger correctement son territoire, mais également analyser à la vision que d'autres pourraient avoir de ce même espace (ou d'autres similaires). OSM : système centralisé ou fédéraliste ? Espace créatif ou réducteur à une seule vision ? En bref, j'ai dû tagger plein de résidential à mauvais escient mais avec bonne foi et en accord avec ma définition personnelle. mes 0.02€ Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Je l'ai trouvé!
Alban a écrit : Salut, Je savais ce jour là que j'étais pas loin alors je l'ai cherché : http://alban.noir.free.fr/osm/images/24-04-08_1744.jpg et j'ai finit par le trouver : http://alban.noir.free.fr/osm/images/24-04-08_1757.jpg ici : http://www.openstreetmap.org/?lat=46.51334lon=2.57683zoom=17layers=0BFT Je crois qu'il existe d'autres prétendants pour ce titre fameux. Il ne nous reste plus qu'à les cartographier aussi. J'ai bien aimé le côté crépusculaire de la seconde image en regard du nombrilisme de la première. Un message caché ? Ceci dit, c'est amusant. Un limitrophe de la France Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] source(s)
Olivier Boudet a écrit : Le cadastre est-il suffisement préçis pour l'utiliser en tant que source géométrique ? La réponse est un oui franc (dans la plupart des cas). En revanche, sur l'exhaustivité des voies, je serai plus circonspect. Je pose la question car je n'y connais rien, mais si la réponse est non alors un tag du genre ferait l'affaire : source=GPS;cadastre (géométrie réalisée avec GPS, noms pris sur le cadastre) source=Yahoo;cadastre (géométrie réalisée avec Yahoo, noms pris sur le cadastre) source=GPS (en toute logique, les noms seraient dans ce cas pris sur le terrain, ou on y met un autre tag) Ce qui me gêne, c'est que l'on ne distingue pas la partie géométrique (qui est une information en soi) de la partie attributive (les tags) qui donne tout son sens à l'objet. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Cadastre
Vincent MEURISSE a écrit : L'utilisation du cadastre est revenue deux fois dans des discutions. Afin de clarifier les choses, j'ouvre un sujet dédié. Pour rappel, le cadastre est consultable gratuitement en ligne à l'adresse cadastre.gouv.fr Licence : Arnaud CORBET a dit dans un récent message que la licence du cadastre donne droit au travail dérivé. Sous quelles conditions s'applique se droit (source, distribuabilité...)? Le site cadastre.gouv.fr indique que tout document reprenant des extraits du cadastre doit citer :source : Direction générale des impôts – Cadastre ; mise à jour : . Cependant ils ne précisent pas pour le cas du travail dérivé. Quelqu'un pourrait-il nous confirmer l'autorisation du travail dérivé. Un texte de licence écrit serait parfait. Comme dit dans le précédent fil l'utilisation d'un tag source=cadastre serait utile. une source de quoi ? - de la partie géométrique de l'objet (disons un tronçon de rue) - de la partie sémantique de l'objet (son nom ?) Les données cadastrales mises en ligne ne sont une source fiable (c'est-à-dire sourçable) ni pour l'un ni pour l'autre. - si la voie n'est pas cadastrée, pourquoi mettre un lien vers le site du cadastre pour des données qu'ils ne fournissent pas (un vrai travail dérivé) ? - si la voie est cadastrée comment déterminer ou commence et où finit la voie ? (encore un travail dérivé). Quelle est la source pour déterminer que la voie machin s'appelle truc à un droit et bidule à un autre endroit ? Tout cela pour dire que je penche pour une mise en notes de l'inspiration de la création de données nouvelles (genre selon plan cadastral du mois/année). Je crois, personnellement, qu'aucun droit patrimonial (au sens de la loi sur le droit d'auteur et droits voisins) ne peut être réclamé par l'administration fiscale sur des objets dont elle n'a pas vocation a assuré ni le suivi, ni l'exactitude, ni la pertinence. Sa licence d'utilisation ne vise qu'à protéger, à juste raison, l'investissement consenti par le contribuable pour l'établissement d'une base de données géométrique et littérale (invisible du grand public pour raison de confidentialité sur les données nominatives) de la propriété foncière dont la parcelle cadastrale (ou plus exactement la subdivision fiscale) est l'unité de base (et de compte). Utilisabilité : Le site cadastre.gouv.fr permet d'exporter des fichiers des point qui pourraient remplacer le travail par gps. Quelqu'un connaît-il le format des coordonnés utilisés par le cadastre ? Par exemple pour Lyon on a des coordonnés du type (X=793634,Y=88915) Je suis prêt écrire un utilitaire pour permettre la conversion si quelqu'un m'explique ces coordonnés. Tout à fait d'accord avec le premier point (surtout quand on ne dispose pas de GPS ou quand ce GPS montre ses limites (au hasard, un voie en milieu urbain dense avec des bâtis hauts des 2 côtés). Pour faire court, on va dire que les résultats sont complémentaires en fonction du milieu à étudier tout en gardant à l'esprit que le mieux (et nécessaire) est d'aller sur le terrain confirmer l'exactitude des données (géométrique et sémantique). Pour la seconde partie, voir mon second mail (en fait le premier par ordre d'écriture). Voila, bonne journée à tous. Bonsoir, Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] carte des trains
SLeiBt a écrit : Bonsoir, Bonsoir, Le Sunday 16 March 2008 18:25:06 Axel Rousseau, vous avez écrit : En gros, c'est surtout pour savoir où je peux aller si je n'ai pas de voitures et que je me déplace comme piéton... Il n'existe pas de carte où on peut trouver ce type d'infos... OSM (comme entrepôt de données) et ses outils qui s'y greffent (moteur de rendu, convertisseurs, filtres, ...) devraient pouvoir répondre à ce genre de questions. Le souci de l'approche cartographique, c'est que ca va dire il y a une ligne la, c'est bien, le passionne que je suis aime bien cette idee. Mais le voyageur a, surtout, besoin d'infos sur le service fourni sur cette ligne, faute de quoi l'attente risque de paraitre longue. Il se peut aussi qu'il vaille mieux prendre le car du departement. En gros, je reve qu'il existe un format ouvert pour publier les informations horaires, que les transporteurs jouent le jeu de rendre disponibles leurs informations dans ce format, et que des gens sortent des services operateur-agnostiques agregeant le tout. Cote presentation, on peut imaginer des choses sympa avec de la carto, mais il faudrait commencer par avoir les infos, deja. J'ai l'impression que pour l'instant c'est juste un reve, mais qui sait? En termes de modélisation, il y a bien transmodel (http://www.transmodel.org/) qui semble être la norme européenne de description non seulement des infrastructures de transport, mais surtout des services de transport que permettent ces infrastructures. Ici, en Alsace, on a un projet de S.I.M. (Système d'Information Multimodale) qui ressemble furieusement à ce rêve et qui s'appuiera, selon le cahier des charges, sur Transmodel. C'est encore dans les limbes (compliqué de faire fonctionner des logiques de transporteurs privés avec une dizaine d'AOT -Autorité Organisatrice de Transport (Public)-). Bref c'est pas pour demain matin 8h12. La documentation en tout cas est là. J'avais commencé à me pencher sur cette doc, mais je n'ai fait que commencer Autre piste de réflexion strictement OSMienne : les relations !!! Je crois qu'il y a une vraie puissance insoupçonnée dans la description non seulement des relations qu'il y a entre les objets physiques (interdit de tourner à gauche de la voie A vers la voie B), mais aussi entre les objets immatériels : une ligne de bus, de métro, de chemin de fer, Quant aux horaires, je crois que c'est un peu prématuré, mais continuons à rêver, cela fait avancer la réalité. Cordialement, Sebastien Pareil Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] limites région/département
Pieren Pieren a écrit : Il restera à faire : Je n'ai pas raccordé les limites aux frontières nationales qu'il faudra scinder et tagger (c'est le bordel il y a plein de lignes superposées : c'est l'occasion de faire le ménage!). Je n'ai pas raccordé les limites aux cotes maritimes. Améliorer la précision de ces limites : par exemple quand la limite est un cours d'eau qui est déjà sous OSM la BD Cartographe Associés passent à travers... Alban Super ! Il faudrait peut-être créer une page sur le wiki pour coordonner ce travail complémentaire (qui fait quoi par département). La prochaine étape serait, par exemple, un petit script qui permettrait de créer un tableau des villes, villages, hameaux à l'intérieur d'un département avec les tags attachös (pourquoi pas au format html et/ou wiki). Ca permettrait de comparer avec les listes déjà disponibles dans wikipedia (voir ce qui manque, la cohérence du tagging, les doublons, etc... ) Pieren Petite question : quelle est la meilleure pratique dans le cas de figure où une limite administrative correspond à un élément déjà présent dans OSM (par exemple l'Ill qui sert de délimitation entre Strasbourg et Ostwald) : juste créer un way avec les noeuds existants ou tracer un nouveau way parallèle (genre un côté de la berge) ? Concernant le suivi du travail et avec mon expérience du projet Villes françaises sur Wikipédia, il faut faire attention à ne pas consacrer plus d'énergie au suivi qu'au travail dur. Donc, c'est une bonne idée (notamment sur la cohérence du tagging, les problèmes locaux), mais je pas s'embarquer sur de la gestion trop lourde. Certains éléments pourraient être déplacés dans une rubrique bonnes pratiques en capitalisant sur un seule page/sous-page. De plus les pages de discussion permettraient de négocier|affiner la rédaction. Bref le wiki est probablement l'endroit le plus approprié pour avoir une vision non seulement sur l'avancée du projet mais aussi sur la manière de faire. Mais j'enfonce probablement des portes déjà ouvertes. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Cadastre
g.d a écrit : Merci, Denis, pour tes précisions - je n'avais pas ces bases, et comprends mieux, maintenant, le fond de la question. La distinction entre informations et données donc est plus importante encore, que je supposais. J'ai l'avantage d'être documentaliste de formation (et géomaticien sur le tas et par hasard). Je m'intéresse naturellement plus à la structuration de l'information (et donc de la donnée) qu'aux fonctionnalités de tel ou tel soft (même si professionnellement, j'y suis contraint). [...] Quant à l'utilisation de plans cadastraux comme sous-cul, il me semble qu'avec la copie du texte qu'a communiqué Arnaud le 12 février 2008 17:03:05 HNEC, plus tes commentaires, on a peut-être fait le tour de la question (?). J'ai fait une demande formelle sur le site de la DGI d'utilisabilité de leurs informations comme plan de travail pour constituer des données originales. le canal employé (amélioration du site du cadastre) semble infrutueux pour l'instant, je suis tenté de récidiver directement avec le service de com de la DGI. A suivre A noter que le service offert va très probablement évoluer d'ici pas très longtemps et j'encourage chaque citoyen a faire usage de son droit à la parole pour demander à une administration qu'il finance un service à la hauteur de ses besoins. [...] mais on se doit, de garder la base osm propre, libre de droits. Oui !!! Beaucoup de données cartographiques, vectorielles ou bitmap, ont des déformations par rapport à la réalité sur place. Parfois ces déformations sont volontaires, parfois non. Même des images aériennes ou de navette ont des déformations, dues à l'angle d'incidence par rapport au terrain. Ces déformations peuvent avoir l'effet d'une empreinte digitale. --- Rien ne vaut des relevés gps sur place : Ceux-là, ils sont à nous. Oui et non, les relevés GPS n'offrent pas plus une garantie de précision que n'importe quelle autre source officielle (les administrations mettent en oeuvre des moyens hors de portée du lambda moyen). En revanche, et c'est le plus important, la présence sur le terrain est irremplacable et, quand elle est datée, peut valoir contradiction, relevé d'eastern eggs, déformations volontaires ou non, etc. Dans le même temps, OSM fonctionne en communauté libre, d'autres dangers guettent, mais il est (encore) trop tôt pour crier au loup. A part ça, si j'ai bien compris, on a les plans cadastraux, comme sous-cul uniquement (en bien respectant les règles et droits). Pour les limites des communes, il n'est peut-être pas nécessaire de s'embêter avec toutes ces feuilles, - peut-être les plans d'assemblage pourraient suffire, comme sous-cul ? Ils sont moins précis, souvent vieux, pas mis à jour - mais il est rare, que le contour d'une commune change substantiellement. Ça arrive, mais pas tous les jours. Il me semble, que quelqu'un ici avait déjà mentionné ces plans d'assemblage, je ne sais plus qui. Qu'en est-il ? Oui, il est important de ne pas perdre de vue l'objectif initial d'OSM qui ne vise pas une précision absolue et incontestable (quel que soit la méthode utilisée), mais une utilisabilité pour le quidam dans ses déplacements (en voiture, à vélo, à pied, en bateau) et de fournir une méthodologie simple (super projet pédagogique pour des enfants de primaire) pour que le citoyen puisse se réapproprier son espace proche (ou pas) et de créer un modèle alternatif au je ne peux pas mettre mes données à disposition complètement libres de droits parce que j'en assume la responsabilité de l'exhaustivité et/ou de la précision et/ou je ne veux pas que mon investissement puisse profiter à d'autres sans gagner un kopek dont la quasi totalité des producteurs de données géographiques hexagonaux, collectivités en tête, ne manqueront pas d'user et d'abuser (en autres). Cela pourrait changer d'ici quelques années et sous la pression de la demande des citoyens (on peut rêver) et avec l'exemple d'OSM. C'était mon 1/4h de promotion ;-) Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Cadastre
Pieren Pieren a écrit : En temps que simple citoyen (et pas un professionnel comme beaucoup d'intervenants ici), je suis chaque jour un peu plus surpris par la complexité de la gestion des informations géographiques au sein des différentes administrations françaises (et par le manque de cohésion dans tout cela)... Par moment, c'est encore pire... [expérience vécue] Donc Il y a encore des questions qui ne sont pas clair pour moi, simple débutant dans ce domaine: - le cadastre est la propriété intellectuelle de la DGI et ne s'interesse qu'au calcul de l'impôt foncier Jusqu'à preuve du contraire, mais je ne suis pas un expert dans le domaine. Son droit moral est clairement revendiqué dans les conditions d'utilisation. Son droit patrimonial ne peut s'appliquer qu'à la structuration et à la mise en forme des informations. - toutefois le cadastre en lui-meme est consultable en mairie (en Alsace en tout cas) et pas au centre des impôts. Est-ce une délégation de la DGI vers les communes qui sont donc détentrices des plans et responsables de leur mise à jour ? Le statut de l'Alsace - Moselle est tout à fait particulier pour le statut des données cadastrales mais le débat est (très) complexe et hors de propos de cette ligne. - le cadastre de ma région étant en ligne depuis peu, j'ai pu constater des différences entre les plans et la réalité: - certains constructions n'y figurent pas. Est-ce un probleme de mise à jour (ou de fraude) ou plus simplement, ce n'est pas au cadastre d'afficher l'occupation au sol d'un bâtiment ? - de petits chemins n'y figurent pas. Est-ce à dire que des chemins tombés dans le domaine public par l'usage sont encore fiscalement privés et, à ce titre, pourraient être barrés par les propriétaires des terrains ? (et on pourrait faire figurer le caractère privé de la voie, bien que rien ne l'indique dans la réalité) ? Une des vertus premières qu'il faut reconnaître à la mise en ligne du cadastre est qu'elle soulève un nombre insoupçonnable (et insoupçonné ?) de questions. Il faut néanmoins noter que sur les impressions normalisées (impression + outils avancés), figure toujours la date de dernière mise à jour dans le CDIF dont relève la feuille. Cela ne veut pas dire que les données du plan étaient à jour à cette date-là : c'est juste un tampon horodaté quand on consulte les données (ou que l'on s'en sert). Autre anecdote, le bâtiment où je travaille (inauguré par le Premier Ministre en novembre 2005) figure sur la feuille cadastrale datée du 30/06/2006, mais pas sur le plan de la ville mis lui-aussi en ligne, pas plus que sur le tableau d'assemblage DGI sur cette partie de la commune, pourtant daté du 27/03/2007 !! Comme on dit : va comprendre Charles ! Dans le même temps, ce sont des données image plus difficiles à maintenir. - les limites administratives d'une commune sont-elles légalement définies par le cadastre ? Pour l'anecdote, un maire d'une commune du Haut-Rhin nous a appelé récemment pour nous signaler que les données sur la limite communale issue du Référentiel à Grande Echelle (imposé par décret, faut-il le signaler, à l'ensemble des services de l'Etat) étaient eronnées par rapport à son cadastre (quelques dizaines d'ares, de mémoire). Existe-t-il une donnée géoégraphique juste en France ? DGI ? IGN ? Collectivité locale ? Une donnée géographique est juste à partir du moment où suffisamment d'utilisateurs y croient (et qu'elle n'est pas contredite). OSM fonctionne(ra) pareil. D'un point de vue strictement légal, je ne suis pas sûr. D'un point de vue pratique, je crois que des communes s'échangent des terrains limitrophes (changements constatés par le code officiel géographique de l'INSEE) sur la foi des plans cadastraux des deux communes et, in fine, de la connaissance fine du terrain (repères matérialisés dans l'espace réel par des bornes, des clous, des pavés, etc.). En résumé, je crois que seule la commune est souveraine de l'emprise de son territoire, mais, bien souvent, sur la base de données qu'elle n'a pas produit ou commandé ou vérifié. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Cadastre
Thomas Walraet a écrit : Pieren Pieren a écrit : - le cadastre de ma région étant en ligne depuis peu, j'ai pu constater des différences entre les plans et la réalité: J'ajoute qu'il y a une énorme différence entre ce qui est en ligne et ce qu'on peu consulter en mairie. J'ai regardé en ligne le plan d'une parcelle que mon père a de son coté été photocopier en mairie Sur le site web il y a juste les limite de parcelle. Sur la version mairie il y a le positionnement de rocher, des noms de rue supplémentaire, des indications sur l'appartenance des talus de séparation à la parcelle d'un côté où de l'autre, des murets à préserver car classés, etc., etc. Le débat, selon moi, en tant que praticien de l'information géographique dans une collectivité, est : Quel acteur public peut prendre en charge de manière homogène sur l'ensemble du territoire national, la maintenance (et sa numérisation dans le même temps) d'une donnée dont on exige une grande précision, qui s'appuie par endroits sur des relevés centenaires et qui a été traité de manière disparâtre (pas les mêmes besoins partout). Réponse courte : personne Réponse longue : l'Etat n'a plus les moyens de maintenir ce gigantesque tas de données. J'ai vu, de mes yeux, dans un service d'inventaire du patrimoine, croupir des planches cadastrales papier anciennes dans un sous-sol, sans aucune protection, sans avenir. Qui alors ? Les collectivités locales dont c'est la couche de base ? Elles s'y sont lancé ou s'y lancent (avec ou sans la DGI), mais chacune sur son propre territoire, autour de sa paroisse (de ses électeurs). L'IGN dont la partie parcellaire (BD Parcellaire) est une des composantes du Référentiel à Grande Echelle (financé à 45% par l'Etat) ? Je peux vous garantir que nombre de collectivités n'utiliseront jamais la BD Parcellaire quand elles pourront s'appuyer sur des travaux locaux (coopération intercommunale). En résumé, personne n'a plus les moyens, seul, d'entretenir un monstre comme le cadastre. Il y a bien des obligations légales, des volontés, des besoins, mais rien qui ne soit de taille à affronter, de manière homogène, un tel chantier. La seconde réponse courte est : un acteur privé. Je suis étonné que personne n'ai encore évoqué cette possibilité. Denis PS : bon, promis, j'arrête avec le cadastre !!! ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Cadastre
dématérialisation nous est offerte aujourd'hui. Je crois que tagger une ligne droite avec des clés comme oneway, name, lanes etc, relier des tronçons par des liaisons sémantiques constitue une oeuvre originale quand bien même elle reposerait sur des coordonnées selon le site de la DGI. Ce qui m'intéresse dans ce projet, c'est justement de donner un sens (oneway) commun aux objets que nous utilisons tous les jours afin que notre connaissance ne soit pas prisonnière ni d'une modélisation particulière (consulter la documentation de la BD Topo de l'IGN pour vous faire une idée), ni d'un objectif unique (cas de la DGI). Ce qui me plaît c'est de partager une vision multiple d'un territoire que chacun parcours (chacun à sa manière) pour ses propres besoins. Le défi est l'utilisabilité, l'approche poly-usuelle (barbarisme plus seyant que multi-usage), pas la précision, ni l'exhaustivité. Le défi est d'éviter néanmoins l'anarchie (chacun supperpose sa vision du territoire à celle des autres). Dans le même temps, si on peut s'appuyer sur un référentiel de qualité, sans violation du droit d'auteur, pourquoi s'en priver ? Il n'y a que le citoyen ou l'IGN (par contrainte de constitution du RGE -Référentiel à Grande Echelle) pour s'attaquer à travail de titan|fourmi|romain pour assembler des feuilles cadastrales pour obtenir un minimum de cohérence au niveau d'un département ou d'une région. L'avantage du citoyen contributeur est que sa seule limite est le temps. Mathématiquement, plus nous serons nombreux à vouloir nous approprier ce qui nous appartient déjà, plus cette limite sera repoussée. désolé d'avoir fait si long cordialement Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Re : Re : Cadastre
serge karamazov a écrit : L'interface en elle-même vous en pensez quoi si on devait géoréférencer plein d'images du cadastre ? Derrière on pourra bien monter un WMS nous même je pense pas que ça soit un problème majeur... L'interface est conçue, pour l'instant, pour un usage propre. C'est-à-dire : je regarde le plan cadastral sur le coin où j'habite, où habite ma copine, où je travaille, etc... Je le télécharge, le l'imprime gratos pour mon imprimante. On peut même passer d'une commune à l'autre (testé cet après-midi) et c'est même surprenant pour une donnée intrinsèquement communale. Je regrette, personnellement, la taille de fenêtre de navigation/visualisation qui s'avère, en usage intensif, peu pratique (risque de tendinite dûe aux mouvement répétés de la souris). Quant à espérer que le service proposé corresponde parfaitement à nos besoins, j'ai bien peur qu'il ne faille, pendant un long moment encore, générer des pdf, les convertir en image, les géoréférencer, etc. Bref faire un (petit) effort pour pouvoir utiliser cette source d'information colossale (l'ensemble du territoire métropolitain est couvert -au moins partiellement- dans les délais annoncés -mi-février-). Les services de l'Etat, en particulier du Ministère des Finances, ont franchi en l'espace de quelques années les étapes d'une évolution que certaines sociétés privées mettent des décennies à accomplir. Ce n'est pas parce que je suis fonctionnaire que je dis cela (je suis de la territoriale ;-), mais je constate un mouvement de fond qui va dans le bon sens. S'agissant un mammouth, cela prend du temps. A nous, citoyens, de reconnaître ce mouvement, de l'encourager, et de pousser à une amélioration constante du service rendu. De là à espérer que cadastre.gouv.fr sont un WMS comme les données Landsat, disons qu'il va falloir patienter encore en peu. Mais, pour moi, l'important est de pouvoir disposer des données librement. Qu'elles soient pratiques à utiliser relève d'un effort à supporter non pas par la DGI, mais les utilisateurs qui souhaitent s'en servir de manière industrielle. cordialement Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Re : Re : Re : Re : Cadastre
Arnaud CORBET a écrit : Nope, le vectoriel que j'ai est du dwg. Je préfère travailler sur un cadastre complet fourni par la ville que sur des échantillons à recoller de cadastre.gouv.fr. Et convertir le dwg en bitmap est une plaie. Quelqu'un a l'astuce ultime? Possibilité de convertir en DXF ? Il me semble que PostGIS (d'autre SIG libres probablement aussi) a un plugin permettant de lire le DXF. Sais-tu si le fichier est géoréférencé ? En privé, je peux te dépanner éventuellement (j'ai le souvenir d'avoir réussi à utiliser ce format directement en SIG). cordialement Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Re : Cadastre
Guilhem Bonnefille a écrit : Dites, je ne m'y connais pas des masses, mais en regardant (très - trop) rapidement le code de la page permettant de consulter le cadastre, on dirait qu'il y a un serveur WMS. Ne pourrait-on pas chercher dans cette voie ? De mémoire, JOSM sait travailler avec des serveurs WMS. Oui, mais non. Oui, il y a bien quelque part un WMS, mais il n'est pas public au sens API (happy ?) du terme. Par exemple, la bbox (bounding box pour les intimes) ne correspond pas à des coordonnées géographiques et la ressource est donc inutilisable pour JOSM ou tout autre outil qui peut exploiter les Web Services Geographiques. De toute façon, dans l'état actuel de la situation de la diffusion d'information géographique en provenance de l'IGN ou des services de l'Etat (et de la plupart des collectivités locales), il ne faut pas compter sur une utilisation en masse. Ce n'est pas une question de maîtrise technique, mais de politique. Cela peut (doit ?) encore évoluer. En clair, les acteurs (s')affichent sur le Web, mais quasiment rien n'est utilisable concrètement. Il faut faire avec pour le moment. Mettre en place un WMS local est très formateur L'accès à l'information géographique publique doit encore se mériter pour l'utilisateur moyen. OSM est, selon moi, outre le plaisir de la création d'une oeuvre collective, une prise de conscience du citoyen du droit et du devoir de décrire utilement son espace pour son besoin collectif. C'est en cela que je trouve le projet le plus novateur. cordialement, Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Cadastre
Alban a écrit : Denis a écrit : Sinon faudra se déplacer en mairie. Je viens par exemple de récolter un DWG complet de ma ville auprès des services techniques. Preuve s'il en faut, que les données de base ont vocation a être libérées !!! A Strasbourg, je ne tenterai même pas la démarche. Il ya deux ou trois ans j'avais récupéré pas mal de données gratuitement sur la région Alsace auprès de la Communauté d'Agglo. Auprès de la CUS (Strasbourg), de la CAC (Colmar) ou de la CAMSA (Mulhouse) ? C'était dans le cadre d'une mission professionnelle et je n'ai rien conservé. Il y avait notament une orthophoto projetée en Lambert1de qualité honorable. Alban C'est le mission professionnelle qui fait toute la différence. C'est une maîtrise d'ouvrage, une maîtrise d'oeuvre ou une prestation de service ou, à la rigueur, une mission de service public mais temporalisée. Je voulais simplement dire que la CUS (Communauté Urbaine de Strasbourg) pratique une politique excessivement (pour une collectivité) commerciale de ses données (d'une grande qualité issue d'un savoir faire de 30 ans). Rien n'est complètement gratuit, ni pour les collectivités, ni pour le particulier. C'est toujours un deal : échange de services, création de nouvelles données ou analyses, etc. Je connais la politique de ce service (et de son responsable) qui, si elle peut se défendre d'un point de vue strictement économique, est injustifiable aux yeux du contribuable strasbourgeois que je suis. Ce n'est que mon avis de particulier et n'engage en rien mon employeur, partenaire de la CUS. Mais, on ne va pas continuer à encombrer la liste sur ce sujet particulier. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Re : Cadastre
Arnaud CORBET a écrit : Pour le cadastre j'avoue qu'une autorisation de la DGI pour utiliser les données provenant du travail de collecte et de mise en ligne de la DGI me plairait assez. D'ailleurs ça permettrait de leur demander une mise à disposition de fichiers un peu plus conséquents que le timbre poste accessible en ligne. J'y ai songé aussi, mais pas d'humeur ce soir pour démarrer un brouillon. Quant aux possibilités d'amélioration de l'ergonomie du site, c'est, il me semble, un autre débat réclamé d'ailleurs par la DGI elle-même. Sinon faudra se déplacer en mairie. Je viens par exemple de récolter un DWG complet de ma ville auprès des services techniques. Preuve s'il en faut, que les données de base ont vocation a être libérées !!! A Strasbourg, je ne tenterai même pas la démarche. Quand au statut des données du cadastre, le site du CERTU dit ceci: Le plan cadastral papier ou numérique est une donnée publique mais sur lequel l’Etat dispose d’un droit de propriété relevant des dispositions de la loi de 1957 sur la propriété littéraire et artistique et ainsi que de celles de la Directive Européenne en cours de transcription relative aux bases de données informatiques, de droit la propriété de l’Etat. Ainsi personne d’autre que l’Administration ne saurait faire commerce de données cadastrales. En revanche, quiconque, qu’il soit administration, service public ou organisme privé, peut enrichir ces mêmes données publiques et faire commerce du produit final sur la base d’un prix qui lui permettra de rentabiliser la plus value apportée au plan cadastral brut. Donc aucun problème pour les utiliser comme calque pour le tracé des voies ou source de noms, c'est parfaitement compatible avec OSM. Aucun problème detecté à ce jour, d'où l'utilité d'un courrier (courriel) formalisant nos objectifs et nos méthodes... En attendant, je continue à géoréférencer les feuilles cadastrales (à but d'auto-formation ;-) Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] limites région/département
serge karamazov a écrit : Je dirais plutôt que personne n'a encore pu apporter la preuve qu'il était utilisable pour OSM. Renaud. Question intéressante de droit : est-ce au plaignant de prouver qu'il y a violation d'une licence ou à l'accusé de démontrer qu'il n'a pas causé de préjudice ? Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] limites région/département
Pieren Pieren a écrit : L'IGN fournit des cartes des départements français libres de droits c'est ici : http://www.ign.fr/rubrique.asp?rbr_id=441 Libres de droit.. sauf pour une utilisation commerciales. Hors, la license OSM n'interdit pas une utilisation commerciale de ses données. Il est donc impossible d'utiliser des données qui nécessitent une autorisation préalable, ce qui est le cas de toutes les données de l'IGN (dans un cadre commercial). Oui. Mais l'impossibilité d'utiliser les données ne vient pas de là ! Elle réside dans le fait que ce sont des images mortes (cad sans repères, sans échelle, sans orientation, etc.). Autant faire directement une limite départementale sur les images Landsat (en jetant un oeil sur les cartes des départements de l'encyclopédie Larousse du XIXe siècle (disponible sur Gallica), ce sera plus précis (et complètement libre de droits ;-) Quant au fait que des données soient dans wikimedia, cela ne garantie pas l'absence de droits sur les données. Wikimedia/pedia utilisent leur droit de citation, d'ailleurs d'une façon parfois limite. Par contre Wikipedia n'autorise pas une réutilisation commerciale de ses données. C'est peut-etre là la principale différence avec la license d'OSM. Problème intéressant. Pour en revenir au cadastre, on est là - je pense - dans un tout autre domaine qui n'est pas sous la férule de l'IGN. On est là dans des documents administratifs faisant partie - à mon avis - du domaine public. Pieren Pour en avoir discuté avec un juriste, il semble qu'il (la méthodologie exposée ces dernières jours) y ait création de données nouvelles, non préjudice, information consultable de visu (donnée publique), etc. Il est intéressant de noter que les données du cadastre.gouv.fr ne sont la plupart du temps pas géoréférencées et surtout non contigües. D'où la BD parcellaire de l'IGN qui a la mission (composante du RGE) de dresser un continuum de la propriété foncière, à partir des données issues de la DGI. A noter également que la digitalisation (c'est-à-dire convertir un image en objet vectoriel) des plans cadastraux est l'oeuvre des collectivités locales (communes, communautés de communes -du moins en Alsace). Cela prouve bien qu'une feuille achetée à la DGI du coin peut servir, sans restriction, à de la création de données nouvelles dont la propriété intellectuelle revient à la personne morale ou physique qui a consenti un investissement substantiel (il me semble que ce sont les termes exacts de la loi sur le droit des bases de données) pour sa constitution. Le conventionnement entre la DGI et les collectivités est un histoire assez complexe qui a bien évolué dans le temps notamment sur la propriété des nouvelles données créées à partir du plan cadastral. Si une commune ou un groupement de communes peut faire cela, pourquoi un contribuable ne pourrait-il pas le faire (d'autant plus qu'il a déjà payé via son impôt les moyens mis en oeuvre par lesdites collectivités pour assurer une mission de service public) ? Le fait que le service du cadastre propose ses feuilles sous forme numérisée (une impression papier payante ou un fichier pdf) importe peu ; l'effort pour réassembler les objets qui nous intéressent est plus que conséquent. Pour tracer une route, disons de 5 points, il peut être nécessaire de réorienter 3 ou 4 feuilles, de les géoréférencer, de digitaliser ou d'interpréter les données de base. Pour, au final, avoir une information qui a un autre sens que celles sur lesquelles elles s'appuient et que l'Etat a obligation de porter à connaissance. Les restrictions légitimes imposées par la DGI concernent l'utilisation du plan cadastral en tant que tel : pas d'utilisation commerciale (c'est une source de revenu pour l'Etat). De là à en déduire qu'on ne peut en aucun cas toucher à ni exploiter de l'information rendue publique (de peur d'être contaminé par de la donnée copyrightée), c'est croire qu'une administration ou une entreprise peut posséder tous les droits sur la description d'un territoire. Ce n'est heureusement pas (encore) légal. Ce n'est pas parce que Microsoft détient 90 % du marché de l'ordinateur personnel, que cela lui confère le droit d'imposer légalement l'obligation d'acheter le dernier avatar de son système d'exploitation avec tout nouvelle machine. Cela relève du choix (et donc de la liberté) de l'utilisateur. Enfin, disons c'est mon avis d'administrateur de données géographiques d'une collectivité locale (qui m'engage que moi d'ailleurs). cordialement, Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] limites région/département
Alban a écrit : Salut la liste, J'ai fait marché un peu mon cerveau (enfin) et j'ai finit par me rappeler d'une source de données que j'avais utilisé dans ma jeunesse : La BD France de Cartographes Associés. Cette BD représente le découpage des départements Français et a le mérite d'^tre bcp plus précise que GeoFla dont l'échelle de reférence est proche du 1/10 Elle était distribuée_ *gratuitement*_* *sur tout les CD de MapinfoPro 5. J'ai resorti ce CD et j'ai consulté la licence dont voici _*tout *_ce que j'ai pu trouvé : /Les cartes et les données qui vous sont livrées gratuitement avec MapInfo Professional® 5.5 couvrent un large éventail des cartes et des données qui sont disponibles au catalogue ADDE. Elles vous permettent de commencer à réaliser des documents cartographiques dès le premier jour et ce à différents niveaux géographiques. Le présent document liste les cartes et les données qui vous sont livrées et présente les caractéristiques techniques de chacune d’elles, ainsi que le détail des attributs qui sont attachés aux objets cartographiques./ Ce qui ne représente pas de limitations objective. puis : /France\F_DEPT Nature des objets : Limites départementales Type des objets : Polygones Attributs des objets : Des données Démographiques sont associées à chaque département Nombre d’enregistrements : 96 Système de projection : Lambert II Carto Source : Cartographes Associés Date maj : 1998/ Et c'est tout! Pour info il semble que l'éditeur Cartographes Associés ne soit plus de ce monde. Paix à son âme. En effet c'était une filiale d'ADDE. ADDE fut racheté par Claritas qui fut lui-même racheté par Acxiom. Pendant que Mapinfo est racheté par Pitney Bowes qui rachète enfin la partie MapInfo de Acxiom! /cf. http://www.sig-la-lettre.com/?1099/Fin-d-une-exception-francaise-pour-MapInfo/ Aujourd'hui tout les sites web semble muets sur cette BD département de Cartographes Associés (ce qui ne prouve que ces sociétés n'existent plus) Alors avis aux spécialistes des licences et aux fureteurs pour en savoir plus et surtout si oui ou non on peut sans risque uploader ces données dans notre OSM chéri. Enfin si c'est possible sous quel forme. Merci, Alban Ce qui n'est pas explicitement interdit est, par définition, autorisé. Tiens, j'ai trouvé ceci : http://www.decision-achats.fr/Magazines/ConsultArticle.asp?ID_Article=3994t=-Dans-les-entreprises-on-ne-decoupe-pas-le-territoire-de-facon-administrative-__ Sinon pour passer de MapInfo à du gpx, QGis (http://qgis.org/content/view/145/113/) ou directement ogr2ogr (http://www.gdal.org/ogr/ogr_formats.html) devraient faire l'affaire. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] limites région/département
Pieren Pieren a écrit : De toute façon, les limites administratives n'appartiennent ä personne et cette source digitalisée ne sera pas d'une très grande précision (mais amplement suffisante pour nous). Ce qui serait gênant serait de transférer une source vectorisée venant directement de l'IGN par exemple. D'ailleur ces données devraient clairement être dans le domaine public et je n'imagine à aucun moment une firme ou même l'IGN lancer un procès contre OSM pour avoir créer les limites départementales de la France (qui seront de toute façon approximatives). [...] Pour rebondir sur cette question, j'ai créé des troncons de voie ferré (dont un desaffecté) et commencé une (ébauche de) limite communale d'après des données issues de cadastre.gouv.fr. En détail : j'ai importé une feuille du site, enregistré le pdf, convertit celui-ci en image. Après quelques manipulations (rotation de l'image quand l'orientation n'est pas plein nord. j'ai ensuite noté les coordonnées images des croisillons indiquant les coordonnées Lambert I zone (attention certains autres zones sont en Lambert II), noté les coordonnées des points de construction, convertit ceux-ci à l'aide des croisillons (et de l'échelle du plan). Ensuite il faut encore convertir ces coordonnées Lambert zone en WGS84 (avec PostGIS). Enfin, le tout est assemblé dans JOSM en indiquant la sémantique adéquate. Je ne crois pas risquer le procès de la DGI ou alors, il faut que je me crève les 2 yeux pour m'interdire d'utiliser des données dont l'utilisation est restreinte. Je veux simplement dire que le fait de consulter un document n'est pas violer le droit de propriété attaché à ce document. Comment contruire une thèse sans utiliser les connaissances puisées dans le travail de ses prédécesseurs ? Je crois que l'ensemble des limites administratives peuvent être intéressantes. Une route change souvent de dénomination quand elle franchit une limite communale. OSM doit pouvoir servir à créer des cartes libres de droits. Pour l'exemple c'est ici : http://www.openstreetmap.org/?lat=48.59946lon=7.72908zoom=16layers=0BFT Pour la documentation méthodologique, je m'y attelle sur le Wiki. Une URL dès que cela commencera à ressembler à quelque chose d'intelligible. cordialement Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] limites région/département
Thomas Walraet a écrit : Alban wrote: Donc plan B je suis reparti de çà : http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Contours_des_d%C3%A9partements_fran%C3%A7ais_%28Mercator%29.svg. Pas de pb de licence puisque çà sort de Wikimedia sous /Creative Commons http://en.wikipedia.org/wiki/Creative_Commons Attribution ShareAlike 2.0 France http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/deed.en_GB Licence./ Cependant que çà m'a tout l'aire d'être un dérivé de GEOFLA (http://www.ign.fr/rubrique.asp?lng_id=FRrbr_id=2749) qui n'est pas reutilisable dans OSM. Bah si c'est fait à partir de GEOFLA sans demander l'autorisation c'est limite. Même si Wikipédia l'accepte apparemment. Si tu veux vraiment importer des données à partir d'une source discutable, autant utiliser ta première numérisation qui a l'avantage d'être déjà faite. L'IGN fournit des cartes des départements français libres de droits c'est ici : http://www.ign.fr/rubrique.asp?rbr_id=441 GeoFLA est une des bases de données de l'IGN figurant toujours dans son catalogue. Elle a certes peu de valeurs aux yeux de l'IGN et OSM court un risque limité. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] limites région/département
GARETTE Emmanuel a écrit : Le dimanche 10 février 2008 à 20:37 +0100, Denis a écrit : Pour rebondir sur cette question, j'ai créé des troncons de voie ferré (dont un desaffecté) et commencé une (ébauche de) limite communale d'après des données issues de cadastre.gouv.fr. [...] Je ne crois pas risquer le procès de la DGI ou alors, il faut que je me crève les 2 yeux pour m'interdire d'utiliser des données dont l'utilisation est restreinte. Je veux simplement dire que le fait de consulter un document n'est pas violer le droit de propriété attaché à ce document. Comment contruire une thèse sans utiliser les connaissances puisées dans le travail de ses prédécesseurs ? Ca n'a rien a voir. Ce que tu fais, c'est pomper les données du cadastre pour les mettre sur un autre support. La question de savoir si tu as le droit re recopier tel quel un ouvrage pour en faire ta thèse, la réponse est clairement c'est non. Ca n'a rien a voir avec le droit a la citation et autre non protection des idées. Je n'ai l'impression d'avoir pompé des données du cadastre. Le cadastre s'en fout du linéaire d'une voie ferrée ou d'une route. Ce qui préoccupe la DGI et c'est sa mission, c'est de délimiter les emprises ferroviaire ou l'emprise du domaine public sous forme de parcelles. D'ailleurs, sur certaines planches, le tracé de voies ne figure même pas. Je me garderai bien de réexploiter des tracés parcellaires. J'ai créé des données originales en compilant des coordonnées géographiques (souvent transformées), une modélisation personnelle du réseau, et réalisé un investissement en temps conséquent. C'est au moins 2 critères de l'originalité d'une base de donnée au sens du droit de la propriété intellectuelle sur les bases de données. Ce que je prévois de faire, c'est de mentionner dans une balise source_ref=d'après indications du plan reference feuille cadastral DGI de annee. Par honnêté intellectuelle. Pour conclure, je citerai une des clauses importantes des conditions générales d'utilisation : En cas de non respect des présentes conditions générales, la DGI se réserve la possibilité d'engager toute action en réparation du préjudice subi. La question est : quel est le préjudice subi par la DGI si un utilisateur, déduit des informations géoréférencés sur une limite communale, un tracé de route ou d'une voie ferrée, à partir de données qu'elle a (ou aura) obligation de porter à connaissance du grand public (le site s'inscrit dans un processus de directive européenne). Si je consulte le géoportail de l'IGN, que je note les coordonnées du point représentant la maison où j'habite, irais-je en prison pour avoir violé le droit de propriété intellectuelle de l'IGN ? ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Présentation le mercredi 6 févri er au LUG Toulousain
Eric Marsden a écrit : Bonjour, Guilhem Bonnefille et moi-même allons présenter le projet OpenStreetMap lors d'une réunion de l'association Toulibre (groupe d'utilisateurs du libre à Toulouse), ce mercredi à 20h. http://www.toulibre.org/ Nous avons un draft des transparents que nous comptons présenter à cette occasion ; vos suggestions seront les bienvenus: http://eric.marsden.free.fr/tmp/osm-slides.pdf On compte encore enrichir la rubrique « Fonctionnement », notamment en reprenant des éléments de l'excellente présentation de gnunux (datant de 2007). On devrait également pouvoir faire des démos interactifs des principaux outils (sauf Potlatch, tant qu'il ne fonctionnera pas avec un player Flash libre :-( Juste mon avis. Pour une présentation à un LUG, n'êtes-vous pas un peu trop sur la techno, et moins sur la plus-value : des données crées par et pour des utilisateurs ? Le modèle propriétaire ne se situe pas uniquement dans les licences, mais aussi dans la manière de penser, de concevoir (cf. BD Topo de l'IGN) C'est juste une impression à chaud, comme cela. Peut-être un message plus orienté vers la responsabilité de chacun de se réapproprier son territoire dès maintenant. Les enjeux sont effectivement la nomadité. Cela m'apparaît comme une pichenette dans le discours. En même temps, j'ai même pas de téléphone portable !!! Bonne présentation cordialement Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] Le cadastre consultable sur Internet
GARETTE Emmanuel a écrit : Le samedi 02 février 2008 à 22:13 +0100, Denis a écrit : Sur l'utilisabilité, je ne vois rien, dans les conditions d'utilisation, qui interdisent que s'appuyer sur ces données mises gratuitement à disposition du contribuable, pour utiliser des limites communales, ou des noms de voies. Le but d'OSM n'est pas de pirater les données parcellaires de la DGI. En revanche, il me parait de bon usage, quand la limite administrative d'une commune s'appuie sur des données cadastrales, d'en mentionner la source dans un tag source. C'est le B-A-BA du droit d'auteur, et une tracabilité importante pour le projet. Moi j'ai l'impression inverse. Il est dit : Un droit d’usage est accordé à l’ensemble des utilisateurs du plan cadastral, sans restriction, pour leur permettre de satisfaire leurs besoins propres. Franchement, je ne crois pas que contribuer à OSM corresponde à un besoin propre. Bien au contraire. L'objectif de la Direction Générale des Impôts (financée par ceux qui payent des impôts) est de se conformer aux directives européennes de porter à connaissance des citoyens des informations de base (cf. directive Inspire). Certes, il ne leur ai pas fait obligation de fournir gratuitement ces données à quiconque en fait la demande : l'information géographique est une donnée située sur un marché fortement concurrentiel. Quand, je (en tant qu'utilisateur lambda), me sers d'informations du portail de la DGI, j'use de mon droit normal de contribuable. Mon objectif n'est pas de recenser l'ensemble des parcelles d'une section ou d'une commune. J'ai le droit (le devoir ?) de savoir que telle voie se dénomme chemin départemental n° 15 de Trifouilly-les-Oies à Tataouine-sur-Orgelette et de me servir de cette information pour tout projet auquel je juge opportun d'apporter ma contribution. Il ne faut pas mélanger la protection de (bases de) données coûteuses en terme de mise à jour (d'où l'insistance sur la datation des données mentionnée dans les conditions d'utilisation) et l'utilisation normale, personnelle d'une information issue d'une source légale. Si tu cites la dernière phrase de Sarkozy captée sur Radio France, France2/TF1/M6, risques-tu le procès pour violation de copyright ? NON ! Il faut arrêter de croire que les administrations détiennent un droit exclusif et absolu sur les informations qui relèvent de leur domaine de compétence. La connaissance du territoire ne peut appartenir à personne : c'est le domaine public, le bien commun. C'est la forme et les moyens mis en oeuvre pour structurer, entretenir cette connaissance qui est protégée par le droit d'auteur. Au même titre, une idée n'est pas protégeable, sa mise en oeuvre peut l'être au moyen d'un brevet ou du droit d'auteur (droit sur la structure d'une base de données, par exemple). L'Etat ne peut pas protéger (sauf cas particulier : secret défense, etc.) l'information pour elle-même (Il peut l'ignorer ou la négliger ou la déformer) mais il se bat pour éviter que des informations à caractère opposable (c'est tout l'enjeu de la mise en ligne de données cadastrales contestables entre voisins et la subtilité des outils (mesure de périmètre et de surface) ne soient utilisées n'importe comment. Imaginons, un instant, que les restrictions sur l'utilisation commerciale ne soient pas mises en place ; toutes les sociétés de services informatiques prestataires de collectivités locales se jetteraient sur le portail comme des cochons dans une chênaie. Dans le même temps, si un contribuable souhaite utiliser un nom de rue ou une limite communale pour sa connaissance propre quitte à la faire partager à d'autres via OSM (incluant des utilisations potentiellement commerciales), qu'y dire ? La contrepartie, en tant que contributeur OSM, est de reconnaître que l'information trouvée ou confirmée vient de telle ou telle source. Ce n'est pas simplement respecter le droit moral d'auteur (sans atteindre le droit patrimonial) mais aussi faire preuve d'une honnêté intellectuelle et garantir la traçabilité de la donnée. Maintenant, ce n'est que mon avis. pas celui d'un juriste pointilleux. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] pistes cyclables et voie de bus
Pieren Pieren a écrit : Il y a les pistes franchement séparées qu'on peut taguer en cycleway=track (ou opposite_track), les bandes cyclables mais qui sont simplement une coloration sur la voie routière qu'on tague en cycleway=lane (ou opposite_lane) (voir les photos sur la Fr:Map Features ici http://wiki.openstreetmap.org/index.php/Fr:Map_Features#Voie_cyclable_.28cycleway.29 Mais qu'en est-t-il pour une piste cyclable sur le trottoir comme il y en a beaucoup en ville ? Personnellement, je créerai un way spécifique lorsque l'on a une véritable piste cyclable (certaines ont même un nom) indépendante de toute voie de circulation automobile. Pareil pour les voies cyclables sur trottoir. L'intérêt est de constituer des itinéraires cyclables à jour. Pour les bandes cyclables, on pourrait se contenter d'un tag cycleway sur le way de la route. Comment cela pourra-t-il être rendu au niveau carto ? A propos, quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt du tag cycleway=opposite_track. Sens opposé par rapport à la route ? mais si c'est une piste cyclable indépendante, quel est l'intérêt ? Autant, je comprend l'intérêt de opposite_lane car il y a cohabitation (dangeureuse) entre usagers d'une même voie. Opposite et opposite_lane feraient double emploi. Denis ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr